L’assassinat de Dominique Bernard relance le débat sur l’illusoire prévention totale du crime et les supposées failles de la loi.
Son rôle dans la série.
L’État islamique (EI ou, selon son acronyme arabe, « Daech ») naît entre 2013 et 2014 dans la zone irako-syrienne, dans la foulée de la lutte armée contre l’occupation américaine de l’Irak et de l’insurrection contre le régime Assad en Syrie. L’Irakien Abou Bakr Al-Baghdadi fédère des éléments d’Al-Qaida détachés de la « maison mère » pour proclamer à Mossoul, en Irak, conquise en 2014, le « califat ». L’EI recrute des dizaines de milliers de jihadistes du monde entier, dont plusieurs milliers de Français. Il fonde un proto-État avec pour capitale Raqqa, en Syrie, collectant l’impôt, administrant le territoire et persécutant les autres religions. Entre 2015 et 2019, la Russie, les Occidentaux, des troupes hétéroclites kurdes, arabes, iraniennes et l’armée du régime Assad démantèlent cette conquête. Al-Baghdadi tué en 2019, l’EI disperse ses groupes localement, notamment dans le dernier réduit d’Idlib, et procède par « franchises » en Afrique et dans le reste du monde.
Son rôle dans la série.
L’État islamique (EI ou, selon son acronyme arabe, « Daech ») naît entre 2013 et 2014 dans la zone irako-syrienne, dans la foulée de la lutte armée contre l’occupation américaine de l’Irak et de l’insurrection contre le régime Assad en Syrie. L’Irakien Abou Bakr Al-Baghdadi fédère des éléments d’Al-Qaida détachés de la « maison mère » pour proclamer à Mossoul, en Irak, conquise en 2014, le « califat ». L’EI recrute des dizaines de milliers de jihadistes du monde entier, dont plusieurs milliers de Français. Il fonde un proto-État avec pour capitale Raqqa, en Syrie, collectant l’impôt, administrant le territoire et persécutant les autres religions. Entre 2015 et 2019, la Russie, les Occidentaux, des troupes hétéroclites kurdes, arabes, iraniennes et l’armée du régime Assad démantèlent cette conquête. Al-Baghdadi tué en 2019, l’EI disperse ses groupes localement, notamment dans le dernier réduit d’Idlib, et procède par « franchises » en Afrique et dans le reste du monde.
L’assassinat de Dominique Bernard relance le débat sur l’illusoire prévention totale du crime et les supposées failles de la loi.
Après dix mois d’audience, le verdict : perpétuité incompressible pour Abdeslam et des condamnations plus mesurées pour les autres accusés.
Ce vendredi, les avocats de Salah Abdeslam ont tenté de montrer qu’il avait évolué tout au long du procès. Verdict le 29 juin.
Le parquet demande la perpétuité pour Salah Abdeslam et de la prison ferme pour tous ceux dont la responsabilité reste trouble.
Questions d’argent, divergences d’analyse, flou autour de leur rôle dans un tel procès… Les avocats des victimes sont appelés à la barre.
Mères, frères, proches… Ils ne sont pas assez impliqués pour être jugés par la cour d’assises spéciale, trop pour ne pas l’être du tout.
Le seul survivant du commando de tueurs a donné pour la première fois sa version du soir du 13 Novembre, qui minimise son implication.
Participant zélé au 13 Novembre et à ses préparatifs, il a, dans une de ses rares réponses, assuré avoir désactivé son gilet explosif.
Le grand ami de Salah Abdeslam aurait pu éclairer la cour sur les derniers préparatifs du 13 Novembre… Las, il est détenu en Turquie.
Pour son premier interrogatoire, il a plaidé qu’il n’avait pas de sang sur les mains, sans renier son soutien à l’État islamique.
Leurs compagnes les ont suivis, quittés ou ne savaient rien : les histoires sentimentales des accusés émaillent le procès du 13 Novembre.
Radicalisation, voyage en Syrie, mystérieux séjour anglais : ce personnage-clé des attentats de Paris et Bruxelles a fait face aux juges.
Parents, frères et sœurs des kamikazes doivent composer entre la culpabilité, le deuil et la suspicion, parfois justifiée, de la cour.
En parallèle de sa propagande hollywoodienne, l’État islamique a développé une sidérante obsession bureaucratique.
De 2013 à 2015, Samy Amimour, Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefaï ont gravi les échelons au sein de l’État islamique.
Entendu comme témoin, François Hollande s’est employé à contester toutes les accusations de « failles » de l’action de l’État.
Six des otages retenus par Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefaï ont livré un récit brutal, émaillé de moments irréels.
Certains avocats de victimes accusent la police et le renseignement de n’avoir pas su prévenir l’attentat du 13 Novembre.
Les avocats des vingt accusés du 13 Novembre font parfois face à l’incompréhension. La défense est pourtant un droit et une nécessité.
Au premier jour du procès du 13 Novembre, Salah Abdeslam a revendiqué son engagement. Les premiers mots d’un jihadiste singulier.
Un travail policier d’une ampleur inédite débute le soir des attentats. Il aboutit, ce mercredi, à l’ouverture du procès du 13 Novembre.
Un commando de dix hommes. Le Stade de France, les terrasses, le Bataclan. Moins de quatre heures. 131 morts, près de 700 blessés.
La France craint que le retour au pouvoir des talibans n’attire de nouveau les radicalisés, comme dans les années 1990-2000.
Détenus en Syrie, 200 à 300 enfants attendent un rapatriement vers la France qui suscite l’hostilité. Pourtant, la réinsertion fonctionne.
S’appuyant sur le profil de l’assaillant de Rambouillet, un énième texte antiterroriste consacre la surveillance de masse indifférenciée.
Opération Serval, opération Barkhane… Depuis 2013, Paris a fait le choix de poursuivre une guerre mouvante et sans issue. Un piège.
La radicalisation de Français issus de la classe moyenne blanche déroute les spécialistes et la justice antiterroriste.