Replay. 5 000 communes ont enfin choisi leur maire. Poussée écolo, déculottée LREM… Revivez ici le second tour le plus long.
Son rôle dans la série.
On l’oublierait presque, à regarder son annuelle Fête du cochon, rassemblement identitaire à souhait : le maire Rassemblement national d’Hayange Fabien Engelmann est un transfuge d’extrême gauche. Passé par le NPA et la CGT, Engelmann jette son engagement aux orties en découvrant Marine Le Pen. Un coup de foudre, dit la légende. Peu de temps après son élection à la mairie, en 2014, il multiplie les actions coup de poing à la limite de la légalité, au point de devenir gênant pour la patronne de son parti. Pour autant, il ne change rien à son style. Un mélange de proximité chaleureuse – les séniors en raffolent – et d’autoritarisme rancunier – ses détracteurs parlent de « loi du silence ». Après six années houleuses passées à la tête de la ville, les langues se délient, y compris chez les proches du maire sortant.
Replay. 5 000 communes ont enfin choisi leur maire. Poussée écolo, déculottée LREM… Revivez ici le second tour le plus long.
Pour la première fois confrontées les unes aux autres mercredi, les trois candidates ont remodelé leur programme à l’aune de l’épidémie.
Les municipales reprennent, mais pas là où Hidalgo, Dati et Buzyn les avaient laissées : le Covid-19 a tout bouleversé.
Dimanche de coronavirus, de complot et de clientélisme en Moselle. Qu’importe, le maire Fabien Engelmann est largement réélu.
Replay. « Les Jours » ont mis leur masque pour raconter la plus inédite des soirées électorales pour le plus bizarre des scrutins.
Navette gratuite, bals, visites en Ehpad : fidèle à la stratégie du RN, Fabien Engelmann choie son électorat âgé, qui le lui rend bien.
Des documents que se sont procurés « Les Jours » démontrent comment Fabien Engelmann mêle argent public et intérêts personnels.
En bon frontiste, Fabien Engelmann est un militant zélé de la cause animale. Jusqu’à s’arranger avec les finances de sa ville.
Les militants du syndicat à la mairie dénoncent un harcèlement. Avant d’être frontiste, Fabien Engelmann était pourtant des leurs.
Info « Les Jours ». Un rapport de la Cour des comptes pointe les priorités de la mairie RN : la propreté plutôt que le social.