Après l’IVG, la Cour suprême noyautée par Trump pourrait s’en prendre au mariage gay et la contraception. Bienvenue aux États-Désunis.
Son rôle dans la série.
Né dans une famille catholique d’origine irlandaise, d’un père héros de la guerre de Corée, Mike Pence est d’abord démocrate mais a une révélation mystique durant ses années d’université et se convertit au protestantisme évangélique en même temps qu’au conservatisme reaganien. Diplômé en droit mais avocat sans cause, il devient animateur de radio à Indianapolis avec le Mike Pence Show, se faisant connaître par ses émissions violemment anti-Clinton et religieusement conservatrices. Elles sont le tremplin pour son élection comme représentant de l’Indiana au Congrès en 2000. Très travailleur et méthodique, il connaît une ascension fulgurante dans la hiérarchie républicaine de la Chambre. En 2009-2010, il a l’intelligence politique de capter l’insurrection conservatrice radicale des Tea Party et il est réélu en 2010. Il noue à cette occasion des liens privilégiés avec les milliardaires Koch, du Kansas, véritables promoteurs de cette contre-révolution conservatrice. Ils soutiennent l’élection de Pence comme gouverneur de l’Indiana en novembre 2012. Il entreprend alors de faire de cet État un laboratoire des politiques de dérégulation économique et d’ordre moral évangélique souhaité par les Tea Party. En 2015, il fait voter en Indiana une loi de restauration de la liberté religieuse, qui vise à protéger l’objection de conscience religieuse des fidèles face aux décisions fédérales autorisant le mariage homosexuel ou l’avortement. Il est un favori précoce pour la nomination présidentielle républicaine en 2016 mais à la surprise générale, il décline pour se représenter en Indiana. C’est donc pour réunir le parti et complaire aux milliardaires donateurs comme les Koch que Donald Trump choisit Pence comme colistier à l’été 2016. Vice-président discret et fidèle mais ne faisant pas mystère de préparer sa propre élection en 2024, Pence est désigné par le président Trump en mars 2020 comme coordinateur de la réponse à l’épidémie de coronavirus.
Par Corentin Sellin
Son rôle dans la série.
Né dans une famille catholique d’origine irlandaise, d’un père héros de la guerre de Corée, Mike Pence est d’abord démocrate mais a une révélation mystique durant ses années d’université et se convertit au protestantisme évangélique en même temps qu’au conservatisme reaganien. Diplômé en droit mais avocat sans cause, il devient animateur de radio à Indianapolis avec le Mike Pence Show, se faisant connaître par ses émissions violemment anti-Clinton et religieusement conservatrices. Elles sont le tremplin pour son élection comme représentant de l’Indiana au Congrès en 2000. Très travailleur et méthodique, il connaît une ascension fulgurante dans la hiérarchie républicaine de la Chambre. En 2009-2010, il a l’intelligence politique de capter l’insurrection conservatrice radicale des Tea Party et il est réélu en 2010. Il noue à cette occasion des liens privilégiés avec les milliardaires Koch, du Kansas, véritables promoteurs de cette contre-révolution conservatrice. Ils soutiennent l’élection de Pence comme gouverneur de l’Indiana en novembre 2012. Il entreprend alors de faire de cet État un laboratoire des politiques de dérégulation économique et d’ordre moral évangélique souhaité par les Tea Party. En 2015, il fait voter en Indiana une loi de restauration de la liberté religieuse, qui vise à protéger l’objection de conscience religieuse des fidèles face aux décisions fédérales autorisant le mariage homosexuel ou l’avortement. Il est un favori précoce pour la nomination présidentielle républicaine en 2016 mais à la surprise générale, il décline pour se représenter en Indiana. C’est donc pour réunir le parti et complaire aux milliardaires donateurs comme les Koch que Donald Trump choisit Pence comme colistier à l’été 2016. Vice-président discret et fidèle mais ne faisant pas mystère de préparer sa propre élection en 2024, Pence est désigné par le président Trump en mars 2020 comme coordinateur de la réponse à l’épidémie de coronavirus.
Par Corentin Sellin
Après l’IVG, la Cour suprême noyautée par Trump pourrait s’en prendre au mariage gay et la contraception. Bienvenue aux États-Désunis.
Contrairement au Watergate, le travail de la commission parlementaire ne suffira peut-être pas à sanctionner l’ex-Président.
L’assaut (1/3). Le 6 janvier 2021, des partisans de Donald Trump envahissent le Congrès. Un an après la stupeur, l’enquête continue.
Sidérante et inédite, l’attaque du Congrès vient conclure quatre années d’un mandat passé à démolir systématiquement la démocratie.
Mercredi, l’appel de Donald Trump à contester la victoire de Joe Biden a embrasé ses partisans qui ont envahi le Capitole.
Après quatre jours sous tension, l’ex-vice-président d’Obama devient président des États-Unis. Mais Trump n’a pas reconnu sa défaite…
Les deux candidats à la vice-présidence ont tenu un débat plus présidentiel que Biden et Trump, mais restent tout aussi irréconciliables.
Trump a nommé une juge ultraconservatrice à la Cour suprême : menace en vue sur l’avortement et le résultat de l’élection présidentielle.
Le supposé « crime politique » que rabâche le président américain révèle surtout la manière dont il piétine l’indépendance de la justice.
Des manifestants qui s’opposent aux mesures barrières ? Absurde. Un président qui les soutient ? Bienvenue dans l’Amérique trumpiste.
Malgré l’épidémie, le président a tenu à ce que la primaire démocrate du Wisconsin se tienne ce mardi. Insensé ? Non, calculateur.
Un souci présidentiel, le coronavirus ? Plutôt l’occasion de renforcer un projet radical, probusiness et antiprogressiste.