Que sont-ils devenus ? Des étudiants-ingénieurs ont créé des applis afin d’aider le CICR à identifier les migrants morts en Méditerranée.
Son rôle dans la série.
PM, comme « post mortem ». Tout ce que l’on sait de PM390047, c’est la date de son décès : le 18 avril 2015. Il est mort, comme 800 autres migrants, lors du naufrage du chalutier qui l’amenait vers l’Italie. Il ne reste de lui qu’un portable Nokia jaune citron que les sauveteurs ont sorti de l’épave. Son identité alpha-numérique provisoire est désormais inscrite au feutre noir sur un sachet, lui-même rangé dans un carton entreposé sur une étagère de la morgue de la faculté de pathologie de Milan, en Italie. Comme des centaines d’autres. Dans « Les disparus », Taina Tervonen part sur ses traces.
Par Taina Tervonen
Que sont-ils devenus ? Des étudiants-ingénieurs ont créé des applis afin d’aider le CICR à identifier les migrants morts en Méditerranée.
Un site de la Croix-Rouge aide les migrants à localiser leurs proches perdus sur la route de l’exil. C’est l’histoire de Sara et son mari.
Depuis 1988, les plages du sud de l’Espagne voient des cadavres. Cette année, la route est redevenue la première pour les migrants.
Alors que l’Europe n’en finit plus de fermer ses frontières, Ousman, comme tant d’autres, continue de rêver à l’exil.
Papa Bouron, Vieux Camara et Vieux Sylla ont pris la route ensemble depuis le Sénégal. Ils ont péri dans le même chalutier bleu.
Le village des disparus (4/4). Parti du Sénégal, il devait monter à bord du chalutier bleu qui a coulé le 18 avril 2015.
Le village des disparus (3/4). À Kothiary, au Sénégal, notre journaliste a retrouvé les proches de migrants morts en Méditerranée.
Le village des disparus (1/4). À Kothiary, au Sénégal, notre journaliste a retrouvé les familles de migrants morts en Méditerranée.
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Refoulés d’Algérie, rescapés de l’enfer libyen… Les organisations internationales décident de leur sort aux confins du Sahel.
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Notre enquête sur la trace des migrants morts en mer passe par le Niger, nouveau pays de transit pour les candidats à l’exil.
L’UE a attendu les milliers de morts de migrants de l’été 2015 pour réagir… en fermant ses portes. À Lesbos, on n’oublie pas.
Pour identifier les migrants morts en mer, l’ADN est la donnée la plus fiable. Mais aussi la plus sensible.
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