« Voyous », « gros bras » : au procès Air France, le procureur a rudoyé les salariés jugés pour « violences en réunion ».
Épisode n° 13
Air France veut éradiquer de la compagnie le métier de pistard. Après ça, il n’y aura plus de service pour accueillir les mecs avec un faible niveau d’études.
Nous, les personnels navigants, nous avons un métier très spécifique à défendre, avec des décalages horaires, du travail de nuit, des absences longues et difficiles à mixer avec une vie personnelle, dit-elle pour expliquer son engagement. Elle précise que cette spécificité fait que son job est davantage régi par le code des transports et par des accords collectifs que par le code du travail.
Du coup, on se retrouve sans cesse à négocier nos conditions de travail. Pour elle, la mobilisation intersyndicale a un peu perdu de son élan après les attentats du 13 Novembre. Elle espère désormais que, lors du procès des cinq licenciés qui s’ouvre le 27 mai,
la justice sera plus juste qu’Air France.
offre une grande visibilitécar la compagnie est très ancrée dans l’imaginaire collectif des Français. Et quand il résume l’entreprise, il le fait par ses coûts :
Une compagnie aérienne, ce sont des salaires, du pétrole et des avions. Il y a aussi de grosses dépenses informatiques, mais l’essentiel est là.Avec le recul, Gourgeon pense qu’il faudrait davantage impliquer les syndicats dans les processus de décisions internes afin de désamorcer les grèves en amont.