La plateforme de streaming veut imposer le « user-centric payment system », un modèle économique jugé plus juste pour les artistes.
Son rôle dans la série.
Quasi-monopole du téléchargement légal pendant les années 2000 et 2010 avec son iTunes Store, Apple s’est lancé tardivement dans le streaming avec Apple Music, en 2015. La plateforme mise en particulier sur deux piliers pour faire venir les abonnés : des playlists qui aiment la musique, faites à la main par des connaisseurs pointus, et Beats 1, une radio en ligne qui mise sur les DJ stars. Peu ergonomique à ses début, Apple Music s’est peu à peu installée à la deuxième place mondiale, derrière Spotify mais talonnée par Amazon Music, grâce à son intégration systématique dans les iPhone et iPad de la marque. La plateforme revendiquait 20 millions d’abonnés payants fin 2016.
Par Sophian Fanen
Son rôle dans la série.
Quasi-monopole du téléchargement légal pendant les années 2000 et 2010 avec son iTunes Store, Apple s’est lancé tardivement dans le streaming avec Apple Music, en 2015. La plateforme mise en particulier sur deux piliers pour faire venir les abonnés : des playlists qui aiment la musique, faites à la main par des connaisseurs pointus, et Beats 1, une radio en ligne qui mise sur les DJ stars. Peu ergonomique à ses début, Apple Music s’est peu à peu installée à la deuxième place mondiale, derrière Spotify mais talonnée par Amazon Music, grâce à son intégration systématique dans les iPhone et iPad de la marque. La plateforme revendiquait 20 millions d’abonnés payants fin 2016.
Par Sophian Fanen
La plateforme de streaming veut imposer le « user-centric payment system », un modèle économique jugé plus juste pour les artistes.
La chercheuse Maria Eriksson pointe le déséquilibre flagrant entre les droits de l’utilisateur… et ceux que s’accorde la plateforme.
La musique a changé d’ère avec l’offre légale ? Qu’importe, l’élue plaide pour la répression contre les téléchargeurs de films.
Bye-bye labels et distributeurs… La plateforme invite tous les amateurs à déposer leur musique sur ses serveurs. C’est un séisme.
Petits streams (4/6). Grand public, Spotify et Deezer sont et resteront perdues avec les musiques de niche. Vivement leurs rejetons.
Petits streams (3/6). Hors du rap, les longs formats ne font pas le poids face aux playlists. Au grand dam des labels indépendants.
Petits streams (2/6). Les plateformes savent manier les tubes, beaucoup moins les musiques underground. Et ça leur va bien comme ça.
Dans son document d’entrée en bourse, déposé mercredi, la plateforme affiche son ambition de voler des auditeurs aux radios.
Bling-stream (6/7). Mal médiatisés et contraints à la course aux clics sur Spotify, les petits artistes fraudent pour se lancer.
Bling-stream (3/7). Spotify a beau vouloir l’enterrer pour imposer ses playlists, le long format reste un passage obligé.
Ondes de choc (4/4). Tenues de diffuser 40 % de chanson francophone, les radios enragent : elles veulent la même règle pour tous.
Ondes de choc (3/4). La FM utilise sa puissance de frappe auprès des foules pour se différencier du streaming. Jusqu’à quand ?
Ondes de choc (2/4). Stations et plateformes sont d’accord : les animateurs fidélisent l’auditeur. Les premières ont de l’avance.
Ondes de choc (1/4). Gros temps pour les stations jeunes : les 15-25 les abandonnent peu à peu pour les plateformes de stream.
Les musiques d’ambiance aseptisées prennent tant de place sur les plateformes que Spotify en fabriquerait en sous-main.
Sur Spotify ou Deezer, les playlists d’ambiance triomphent. Une consécration pour la musique pensée pour meubler le quotidien.
Elle s’est péniblement faite au streaming, et voilà que les artistes n’ont plus besoin d’elle… Sale temps pour la major.
Cette base de données en ligne pourrait rénover l’économie de la musique. Mais l’industrie n’y a pas forcément intérêt.
La gonflette du streaming existe. Mais pour ces rappeurs, c’est un contre-feu des majors pour masquer leurs mauvais résultats.
Libérés, délivrés (1/2). Autrefois dépendants des labels, les musiciens deviennent aujourd’hui leurs propres patrons.
Sous le streaming légal (1/2). Insatisfaits par l’offre, des puristes de la musique privilégient le bon vieux téléchargement.