Deux vendeurs SFR ont été licenciés après avoir croisé la route de la sœur d’Armando Pereira, le numéro 2 du groupe.
Son rôle dans la série.
Armando Pereira est le double discret de Patrick Drahi, dont il est le compagnon de route et l’associé historique. Armando Pereira est arrivé du Portugal en France dans les années 1960, il avait 14 ans, pas de bagage scolaire et quelques escudos en poche. Entre autres petits boulots, il devient installateur de câble téléphonique dans l’Est de la France. Il grimpe très vite les échelons de son entreprise. À 25 ans, il dirige plus d’un millier d’employés. À 33 ans, en 1985, il monte sa première boîte dans les télécoms. Huit ans plus tard, en 1993, il devient prestataire d’un certain Patrick Drahi, opérateur du câble dans le Sud. En 2002, il s’associe à sa récente holding, Altice. Il restera toujours numéro 2 et toujours dans l’ombre. Ces dernières années, officiellement, il ne s’est occupé que de l’installation du groupe au Portugal après le rachat de Portugal Telecom. Aujourd’hui, il revient aux manettes chez SFR en viril costume de sauveur. En réalité, tout comme Patrick Drahi, il n’avait jamais lâché la barre.
Par Alice Géraud
Deux vendeurs SFR ont été licenciés après avoir croisé la route de la sœur d’Armando Pereira, le numéro 2 du groupe.
Avec le plan de départs, l’entreprise s’est vidée. Les 10 000 salariés restants tentent de se relever, non sans difficultés.
Info « Les Jours ». Un rapport d’audit confidentiel contrarie la com optimiste de la direction… et la justification du plan social.
Info « Les Jours ». Ils ont décidé d’attaquer la direction pour violation de l’accord qui a permis le départ de 5 000 salariés.
Avec 5 000 « départs volontaires » en quelques mois, le groupe SFR se retrouve débordé par son propre plan social.
Des ex-salariés expliquent comment la dégradation des conditions de travail et la « honte » ressentie les ont poussés à partir.