Certains chômeurs du Pôle emploi de Montargis suivis par « Les Jours » s’abstiendront. Beaucoup d’autres voteront Le Pen.
Certains chômeurs du Pôle emploi de Montargis suivis par « Les Jours » s’abstiendront. Beaucoup d’autres voteront Le Pen.
Après un congé maladie, la chômeuse a repris sa quête d’un emploi avec obstination. Mais la fin de droits approche.
Selon l’Insee, le taux de chômage vient de passer sous les 10 %. À Montargis, c’est encore le statu quo.
Certains chômeurs deviennent conseillers Pôle emploi. Pas par vocation, mais pour avoir un travail.
Chaque conseiller Pôle emploi gère des centaines de chômeurs. Premier objectif : repérer ceux qui n’auront pas besoin d’eux.
Le métier d’aide à domicile recrute. Précaire, éprouvant, il attire quasi exclusivement des femmes au chômage.
Désormais, l’inscription à Pôle emploi se fait par internet. Un cauchemar pour les demandeurs d’emploi qui ne maîtrisent pas l’outil.
Le stage de Marie-France n’a pas abouti. Mais la chômeuse suivie par « Les Jours » a l’habitude de jongler entre les métiers.
Faute de travailleurs qualifiés à Montargis, Patrick Bourrelier fait venir des ouvriers de Pologne dans son usine de métallurgie.
Motivée, organisée, optimiste : elle est une bonne élève de Pôle emploi. Pour des résultats bien maigres.
Leurs produits ? Des CV. Leurs clients ? Les recruteurs. Les conseillers Entreprises Pôle emploi sont des VRP assumés.
Elle est au chômage depuis mars. Son mari, depuis avril. Dans leur pavillon, le temps se fait long et le budget se réduit.
Cet après-midi, un conseiller Pôle emploi organise un atelier. Face à lui, des chômeurs englués dans des histoires personnelles.
Attention, zone sensible. Dans le hall de l’agence se croisent chômeurs angoissés et conseillers sur le qui-vive.