Mais non, vous ne vous trompez pas : au moment où retentit la sirène comme chaque premier mercredi du mois, c’est la livraison mensuelle des « Dessous des “Jours” » qui vous raconte tout des coulisses de votre média préféré. Avec, pour ce mercredi, une édition spéciale consacrée à la conférence de rédaction des jouristes et aux sujets qu’ils et elles ont sélectionnés pour les soumettre à vos votes.
« J’ai été croque-mort, mais sur mon contrat de travail, j’étais officiellement “porteur auxiliaire”. » Voilà le genre de confession que l’on peut entendre à la conférence de rédaction des jouristes, autant dire qu’on se marre bien. C’était mardi 28 juin et c’est devenu une tradition : chaque année, Les Jours mettent au vote de leurs abonné·e·s des sujets issus d’une conférence de rédaction qui réunit membres de la Société des amis des Jours (les lecteurs actionnaires) et les jouristes les plus fidèles. Une tradition certes encore jeune puisqu’elle remonte aux débuts des Jours, et même un peu avant : le tout premier vote a eu lieu lors du crowdfunding qui a permis le lancement de votre site d’information en 2015. C’est alors les séries Les communicants d’Aurore Gorius et Good com, bad COP par Nicolas Cori qui étaient sorties des urnes. Dans les années qui ont suivi, ce vote des abonné·e·s a fait naître Il faut sauver le soldat Maya par Cécile Cazenave, Du cargo au frigo de Thibaut Schepman et, en 2021, L’arnaque, elle est vite répandue, l’enquête sur le marketing sectaire de Marjolaine Koch et Timothée de Rauglaudre.
Et en 2022, alors ? Les idées ont fusé, que ce soit lors de la conférence de rédaction ou par écrit pour celles et ceux qui ne pouvaient pas être là. On a parlé avortement, députés RN, influenceurs, on a parlé des arbres, des hôpitaux, des dents, de la santé mentale, des voitures, des prisons et de la mort
Mais avant de vous les livrer (vous avez vu cet art du cliffhanger), les règles du jeu : tout le monde peut voter mais seuls les bulletins des abonné·e·s sont comptabilisés. L’occasion idéale pour vous abonner ou vous réabonner, n’est-ce pas ? Ça tombe bien, Les Jours sont en campagne : nous avons besoin de 1 500 abonné·e·s en plus d’ici au 15 juillet et pour l’heure nous ne sommes qu’à la moitié du chemin, nous avons besoin de vous toutes et tous pour rester à l’équilibre, indépendants et sans pub.
Si vous êtes déjà abonné·e, bravo, surtout restez-le. Mais vous pouvez encore plus aider en faisant un don (défiscalisé à 66 %) ou en offrant un abonnement.
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Enquête sur l’univers carcéral et ses scandales - L’avortement, un droit garanti à vie ?
L’exemple des États-Unis a montré à quel point ce droit est fragile. Et en France ? - Trafic d’influenceurs
Enquête sur les influenceurs et leur business - Mon psy va craquer
Enquête sur la santé mentale - Pompes à fric funèbres
Enquête sur le business de la mort
Laquelle de ces séries doit voir le jour ? Votez ci-dessous (si le module de vote ne s’affiche pas, vous pouvez y accéder ici) :
Si vous avez raté le début (1). Elle est toute fraîche, elle est arrivée ce mardi, la série En comparution immédiate se pose sur les bancs de la justice du quotidien. Elle est connue pour être rapide, presque expéditive, parfois sévère. Chacun a déjà entendu son nom sans en connaître les détails : bienvenue en comparution immédiate. Mais aujourd’hui, la procédure star est au bord de l’asphyxie : il faudrait 1 500 juges supplémentaires pour absorber le travail à abattre chaque jour. Cet été, Lola Breton, à peine sortie du procès des attentats du 13 Novembre, fait le tour de France de la justice ordinaire.
Si vous avez raté le début (2). La loi qui permet de changer de nom de famille beaucoup plus facilement, grâce à un simple document en mairie, est entrée en vigueur le 1er juillet. Fini les procédures judiciaires de plusieurs années, sans garantie de succès. Mais derrière les documents administratifs, il y a de vraies histoires et de vrais gens : une enfance à oublier, des racines à retrouver, une histoire à transmettre. Pour Les Jours, Pauline Paillassa est allée à la rencontre de celles et ceux qui s’apprêtent à changer d’identité pour Le nom des gens, une série en podcast et en libre accès.
Si vous avez raté le début (3). C’est une question existentielle, une question qu’on se pose tous les jours : « On mange quoi ? »… et c’est le titre de la nouvelle série de Catherine Mallaval qui après les labos de la gendarmerie scientifique dans La science du crime, s’aventure dans nos frigos. Jamais l’alimentation des Français n’a été autant scrutée (gras, fibres, sel…), les recherches sur la nutrition aussi abondantes. Mais tandis que l’inflation explose, bien manger est-il à la portée de tout le monde ? Et surtout, on mange quoi ? Déjà trois épisodes publiés et le quatrième arrive très vite.
Si vous avez raté le début (4). Qui dit nouveau mandat, qui dit nouvelle législature, dit nouvelle saison des Conseillers. Pour cette saison 4, Aurore Gorius repart à l’assaut des coulisses du pouvoir. Chez les conseillers et directeurs de cabinet, certains restent, d’autres partent, mais ils n’ont jamais été aussi nombreux à venir du privé et à aller y pantoufler. Encouragés par le pouvoir macroniste, ces allers-retours provoquent mélanges des genres et conflits d’intérêts… Le premier épisode est en ligne et de nouveaux arrivent très bientôt.
Si vous ne voulez pas rater le début… Sans vouloir spoiler, l’été des Jours va être riche, on va faire de l’huile, on va avoir froid, très froid, on va marcher au pas de la loi, on va travailler avec un prestigieux pigiste venu de 1906, on va enquêter sur un petit oiseau qui fait beaucoup de bruit et sur l’immortalité d’un groupe à paillettes… Miam.
Les titres auxquels vous avez échappé. Ça s’appelle l’autocensure et c’est moche : la série Les ensoutanés de Timothée de Rauglaudre a échappé de justesse à un « L’abbé rode » des plus beatlesiens pour son épisode 2. Dans un genre tout aussi musical, l’obstination de Spotify a ne pas vouloir livrer ses données, a failli aboutir à un « Données, données, do-données » que ne renierait pas Enrico Macias. C’est bon, vous l’avez dans la tête ? Ne nous remerciez pas, c’est cadeau.
Bon mois de juillet à vous.
Les Jours