Le Conseil constitutionnel va censurer ce jeudi le texte adopté avec les voix du RN. « Les Jours » dissèquent les mesures les plus litigieuses.
Son rôle dans la série.
Longtemps proche du Parti socialiste (elle a été la directrice de cabinet de Ségolène Royal), la Première ministre affiche des positions difficilement compréhensibles avec la loi immigration. Alors que l’article 3 du texte qui régularise les sans-papiers dans les métiers en tension est soutenu par « l’aile gauche » de sa majorité, elle considère que ce dernier n’est pas « un totem » tout en laissant Gérald Darmanin, son ministre de l’Intérieur, le défendre. Dans cette histoire, Élisabeth Borne risque pourtant sa place : en cas de motion de censure, son gouvernement saute.
Son rôle dans la série.
Le 1er mai 2023, vous n’entendrez plus parler d’Élisabeth Borne : tchao les nazes, je me casse. C’est en effet à cette date que la Première ministre, née en 1961 et donc non concernée par sa propre réforme, peut prétendre à la retraite et ce, juste après ses 62 ans qu’elle fêtera le 18 avril prochain. Bon, après, ce ne sera pas à taux plein, Élisabeth Borne ayant démarré sa vie professionnelle en 1987 au ministère de l’Équipement une fois obtenu son diplôme d’ingénieure à l’École nationale des ponts et chaussées. Pour ça, elle devra attendre ses 67 ans et, comme elle le dit elle-même, ce n’est pas négociable, déso.
Son rôle dans la série.
Elle a lancé le plan gouvernemental destiné à promouvoir une série de petits gestes pour faire de grandes économies d’énergie le 6 octobre dernier. Mais la Première ministre avait, comme son patron Président, préparé le terrain. Fin août, à l’ouverture des journées d’été du Medef, Élisabeth Borne avait posé le cadre, enthousiasmant, des prochains mois. « Ce plan, c’est un pacte que nous vous proposons : préférer les économies choisies plutôt que les coupures subies. »
Par Cécile Cazenave
Son rôle dans la série.
Diplômée de Polytechnique et des Ponts et chaussées, Élisabeth Borne trace depuis une trentaine d’années une carrière mi-« techno » mi-politique, faite d’allers-retours entre haute fonction publique et monde de l’entreprise. En 1987, elle intègre le ministère de l’Équipement. Les années suivantes, elle conseille Jack Lang à l’Éducation nationale et Lionel Jospin à Matignon. Puis sera successivement directrice des concessions chez Eiffage, préfète de Poitou-Charentes, directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie… À sa nomination comme ministre des Transports en mai 2017, elle était à la tête de la RATP. En première ligne face aux cheminots, Élisabeth Borne connaît bien la SNCF pour y avoir été directrice de la stratégie de 2002 à 2005.
Par Alexia Eychenne
Le Conseil constitutionnel va censurer ce jeudi le texte adopté avec les voix du RN. « Les Jours » dissèquent les mesures les plus litigieuses.
La loi « immigration » dans sa version la plus dure a été votée à l’Assemblée nationale, avec les voix du RN. Un tournant pour Emmanuel Macron.
Après le rejet du projet de loi, une commission mixte paritaire va tenter de trouver un compromis ce lundi. Mais comme la droite ne veut rien lâcher…
Échec pour le ministre de l’Intérieur : la motion de rejet de son texte déposée par les écologistes a été votée, avec l’appui du RN et de LR.
Les débats sur la loi « immigration », à partir de ce lundi au Sénat, vont préfigurer le rapport de force de la présidentielle : à droite toute.
L’essentiel de la réforme des retraites a été validé, à commencer par l’âge de départ reporté à 64 ans. Rendez-vous le 1er mai…
Violences et cécité du gouvernement, cortège de tête recomposé et pratiques qui essaiment… L’analyse revigorante du sociologue Michel Kokoreff.
Manifs sauvages ou défilés classiques, comme celui de ce jeudi ? Qu’importe, le 49.3 et l’immobilité de Macron ont reboosté les grévistes.
Autoritaire et hors-sol, son interview a achevé d’enflammer les opposants à la réforme des retraites, qui descendent dans la rue ce jeudi.
Préférant s’éviter le risque d’un vote contre la réforme des retraites, la Première ministre et Emmanuel Macron passent en force.
Pour la réforme, tout se joue ce jeudi. Gouvernement, opposition, syndicats, rue… Le bilan du politologue Dominique Andolfatto.
Jusqu’ici, les confédérations sont unies contre la réforme, manœuvrent habilement et l’opinion suit. Mais comment basculer vers la victoire ?
À peine plus d’un sur deux a un emploi, mais repousser l’âge de la retraite ferait baisser leur chômage… Le gouvernement est très optimiste.
Le gouvernement brandit la menace du déficit pour justifier sa réforme des retraites, censée sauver un système… pas si malade que ça.
« Les Jours » désossent la réforme des retraites. À commencer par l’âge légal, inéquitable biologiquement et socialement.
5 tonnes de CO2 chacun en 2030 ? Cajolés par le gouvernement, les Français aisés en sont loin… quand les 50 % les plus pauvres y sont déjà.
Le gouvernement encense sa politique, oublie que sa chère sobriété est plus subie que choisie et néglige toute stratégie à long terme.
Tandis que les coupures d’électricité menacent, l’affichage reste allumé. L’économie ne serait que de 110 GWh, mais le symbole est grand.
La Première ministre refuse de baisser la vitesse limite sur autoroute. Une mesure qui réduirait pourtant rapidement nos émissions de CO2.
Mollo sur le radiateur ? OK mais… et les pauvres dans tout ça ? « Les Jours » ouvrent le moteur à injonctions macroniste.
Après la grève intermittente, le référendum. Après les artistes, les économistes… Les syndicats ont des idées et des soutiens.