La négation des résultats des législatives et la nomination de Barnier à Matignon constituent une rupture démocratique. Que faire de cette colère ?
16 septembre 2024 · Épisode n° 1
Mathieu Farcy / Signatures
Son rôle dans la série.
Né à Calais en 1975, François Ruffin grandit à Amiens. Il y est élu député de la Somme depuis 2017. D’abord journaliste au sein de son propre titre, Fakir, puis pour Le Monde diplomatique et France Inter, il documente les dégâts des délocalisations dans sa région. Très tôt, il se donne pour mission de représenter les classes populaires, reprochant à la gauche de s’en être détournée, et vient à la politique par ce combat. Bien que rattaché à La France insoumise, il cultive son autonomie. Ses influences : la Révolution française, Marx et Jaurès, ou encore des syndicalistes et activistes américains. Sa ligne : une gauche qui priorise les questions sociales, la revalorisation du travail et des conditions matérielles, et le protectionnisme, qu’il voit comme des remparts face au vote Rassemblement national. Dès l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin 2024, il lance l’initiative d’un « Front populaire » rassemblant toutes les gauches et dont il revendique le « capitanat ».
Mathieu Farcy / Signatures
Son rôle dans la série.
Né à Calais en 1975, François Ruffin grandit à Amiens. Il y est élu député de la Somme depuis 2017. D’abord journaliste au sein de son propre titre, Fakir, puis pour Le Monde diplomatique et France Inter, il documente les dégâts des délocalisations dans sa région. Très tôt, il se donne pour mission de représenter les classes populaires, reprochant à la gauche de s’en être détournée, et vient à la politique par ce combat. Bien que rattaché à La France insoumise, il cultive son autonomie. Ses influences : la Révolution française, Marx et Jaurès, ou encore des syndicalistes et activistes américains. Sa ligne : une gauche qui priorise les questions sociales, la revalorisation du travail et des conditions matérielles, et le protectionnisme, qu’il voit comme des remparts face au vote Rassemblement national. Dès l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin 2024, il lance l’initiative d’un « Front populaire » rassemblant toutes les gauches et dont il revendique le « capitanat ».
Photo Mathieu Farcy/Signatures pour Les Jours.
Son rôle dans la série.
Né à Calais en 1975, François Ruffin grandit à Amiens. Il y est élu député de la Somme depuis 2017. D’abord journaliste au sein de son propre titre, Fakir, puis pour Le Monde diplomatique et France Inter, il documente les dégâts des délocalisations dans sa région. Très tôt, il se donne pour mission de représenter les classes populaires, reprochant à la gauche de s’en être détournée, et vient à la politique par ce combat. Bien que rattaché à La France insoumise, il cultive son autonomie. Ses influences : la Révolution française, Marx et Jaurès, ou encore des syndicalistes et activistes américains. Sa ligne : une gauche qui priorise les questions sociales, la revalorisation du travail et des conditions matérielles, et le protectionnisme, qu’il voit comme des remparts face au vote Rassemblement national.
Par Alexia Eychenne
Photo Romain Gaillard/Réa.
Son rôle dans la série.
Ancien journaliste (il est fondateur du journal indépendant Fakir), François Ruffin (48 ans) est député et membre du groupe La France insoumise depuis 2017. Pendant la précédente législature, il s’est illustré à l’Assemblée nationale par ses coups de gueule et quelques happenings qui, retransmis sur les réseaux sociaux, lui valent une grande popularité mais ne passent pas forcément très bien chez ses collègues. Il avait ainsi reçu une sanction financière du bureau de l’Assemblée pour avoir porté en séance un maillot d’une petite équipe de foot alors qu’il défendait le foot amateur.
Par Nicolas Cori
Son rôle dans la série.
Fondateur du journal Fakir, il a réalisé Merci patron !, documentaire militant sur LVMH sorti en salles fin février, devenu l’une des références culturelles du mouvement contre la loi travail. Le journaliste picard est venu s’adresser à l’assemblée générale de la place de la République, mardi 5 avril. Sa carrière dans la critique des médias commence dès sa sortie de l’école, quand il publie Les Petits Soldats du journalisme (Les Arènes, 2003). Il contribue ensuite à Là-bas si j’y suis, au Monde diplomatique et publie plusieurs ouvrages.
Par Camille Polloni
