La peine prononcée en première instance a été confirmée : trois ans de prison dont un ferme. Une condamnation inédite pour un ex-Président.
Son rôle dans la série.
Créé fin 2013 au lendemain de l’affaire Cahuzac, le Parquet national financier (PNF) est tout entier dédié à la lutte anticorruption. De nombreuses affaires ont montré son utilité (Balkany, Fillon, HSBC, Airbus, Google, Panama Papers…). Mais cette jeune institution, par définition placée au cœur des intérêts politico-financiers, voit régulièrement son fonctionnement, voire sa légitimité, mis en cause. L’un des épisodes de cette crise s’est tenu dans le cadre de l’affaire Bismuth, sur les moyens mis en œuvre par le PNF pour identifier la taupe ayant informé Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog qu’ils étaient sur écoute.
Pour tout savoir du Parquet national financier, découvrez notre série « À la poursuite de l’argent sale », entièrement consacrée aux coulisses du PNF.
La peine prononcée en première instance a été confirmée : trois ans de prison dont un ferme. Une condamnation inédite pour un ex-Président.
Au menu : arrêt dans l’affaire Bismuth, procès en appel Bygmalion et décision sur le renvoi devant un tribunal des financements libyens…
Trois ans de prison avec sursis ont été requis en appel contre Nicolas Sarkozy. Loin de la peine infligée en première instance.
Empêtré dans les affaires, l’ex-Président multiplie les prises de parole hostiles à la justice. Une stratégie qui se révèle contreproductive.
L’ex-Président est condamné à trois ans de prison, dont un ferme. Un jugement historique. Il va faire appel.
Le procès Bismuth découle de l’affaire libyenne… qui devrait aussi conduire Sarkozy au tribunal. Un dossier plus explosif encore.
Pas de corruption, pas de trafic d’influence, juste de l’amitié : les avocats des prévenus ont balayé toutes les accusations.
Pendant plus de quatre heures, le parquet a chargé l’ex-Président et ses deux coprévenus. Il a requis quatre ans de prison, dont deux ferme.
Au procès des écoutes, l’ex-Président, fidèle à lui-même et à son ego, s’est défendu en bloc de tout ce dont il est accusé.
Gilbert Azibert ? Captivé par des points de droit. Thierry Herzog ? Dingue de procédure pénale. Les prévenus réfutent toute corruption.
Après une charge des avocats de la défense contre l’enquête du Parquet national financier, le procès commence enfin.
L’ex-Président affronte son ennemi juré : le Parquet national financier. Une institution légitime mais pourfendue par ses proches.