Enfermement, chaînes d’info et cheveux sales : voici les conseils de nos Covid-déprimés pour un cafard abouti. Histoire d’en rire.
Longtemps, je me suis intéressée au monde du travail, à la suite d’un livre pour lequel j’avais mené un reportage de plusieurs mois en immersion dans le quotidien des travailleurs précaires, Et pourtant, je me suis levée tôt (Éditions du Panama, 2008). J’étais tombée dans la marmite, j’y suis restée dix ans. Depuis quelques temps, j’essaie d’en sortir pour m’intéresser davantage à la santé, à la psychologie, aux liens entre le corps et l’esprit. Le monde du travail me rattrape parfois et j’ai réalisé en 2018 un documentaire sur le burn-out (La mécanique burn-out, pour France 5). Cette obsession sur la fatigue que j’écris pour Les Jours se trouve elle aussi à la jonction de différentes disciplines tellement ce « symptôme acceptable » s’avère subjectif. C’est ce qui m’a intéressée. Je collabore par ailleurs au Temps, Heidi News, La Revue dessinée, Santé & Travail. J’ai réalisé des documentaires pour la télévision, écrit des livres. Et dirigé la rubrique Économie de Rue89.
Enfermement, chaînes d’info et cheveux sales : voici les conseils de nos Covid-déprimés pour un cafard abouti. Histoire d’en rire.
Certains de nos Covid-déprimés cherchent à voir « quelqu’un ». Mais un ‑chanalyste, un ‑chologue, un ‑chiatre ? Ce n’est pas si complexe.
La pandémie a fait de nous des cancrelats et cela nous sauvera : pour nos Covid-déprimés, la philosophie de Bruno Latour est… étonnante.
Une année de crise sanitaire a bouleversé comportements individuels et rapports sociaux. Et l’après reste insaisissable.
Problèmes éducatifs, de couple, isolement, colère : le psychiatre Robert Neuburger analyse l’effet de la crise sanitaire sur notre mental.
Reconfinera, reconfinera pas… La crise sanitaire nous empêche de nous projeter, d’anticiper. Comment surmonter cette incertitude ?
Aux grands maux, l’écran remède ? Tout le contraire : la visioconférence nous rend nerveux, apathiques, misanthropes, inessentiels…
Lassitude, tristesse, angoisse… La crise sanitaire nous fait mal au moral. « Les Jours » enquêtent sur une société en plein bad.
Ennui, inquiétude, perte de repères : contre toute attente, être claquemuré chez soi est épuisant. Mais facilite une introspection.
« Crevés », « vidés » ou « épuisés » ? La fatigue n’ayant pas de synonyme, la raconter passe par des expressions qui nous trahissent.
Quand l’épuisement s’installe, la méditation, l’hypnose ou encore le yoga peuvent aider à dépasser l’abattement.
Vous voulez penser, créer, prendre soin de vous ou encore goûter aux joies de l’introspection ? Faites comme eux, soyez crevés !
Être crevé est une manière socialement acceptable de dire que ça ne va pas, tout en contenant sa rage. Et c’est une vieille histoire.
La généticienne Elisa Frisaldi travaillait sur les placebos. Elle imagine désormais repousser notre « seuil de fatigabilité ». Entretien.
Le décalage entre nos aspirations profondes et les vies que nous menons nous épuise.
La fatigue n’est pas qu’une histoire de sommeil : elle peut aussi être la manifestation somatique d’une dépression ou d’anxiété.
Malgré les controverses, les partisans du SFC tiennent à ce que leur mal soit organique. Encore taboues, les souffrances psychiques ?
Insomnie, travail nocturne, apnée, écrans : à la source de la fatigue, il y a souvent des nuits perturbées. Enquête sous la couette.