Jean-Luc Mitterrand ? François Mélenchon ? L’historien Mathieu Fulla compare 2022 et 1972 : les mesures, les attaques, les contextes.
Son rôle dans la série.
Avant la présidentielle, le premier secrétaire du Parti socialiste était chaud pour une candidature commune de la gauche. C’est dire si, après les 600 000 voix recueillies par Anne Hidalgo (1,75 %, oui, la virgule est au bon endroit), il est désormais chaud comme une baraque à frites pour une union avec La France insoumise. Et il n’est pas le seul : malgré les barrissements indignés de quelques éléphants, c’est la grande majorité du PS qui lui a donné mandat pour aller négocier. Son enjeu : sauver les 29 députés sortants du groupe parlementaire qu’il préside, dont 22 socialistes. Et plus si affinités Insoumises.
[Mise à jour après les législatives] Au terme d’un accord avec La France insoumise et EELV, Olivier Faure a été l’un des artisans de la Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale), qui a remporté 142 élus à l’Assemblée dont 27 socialistes.
Par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts
Son rôle dans la série.
Premier secrétaire du Parti socialiste depuis 2018, Olivier Faure, 53 ans, est un pur apparatchik. Il a commencé sa carrière en politique en étant assistant parlementaire dès 1991, il a été directeur de cabinet adjoint de François Hollande de 2000 à 2007 quand ce dernier était premier secrétaire du PS, puis il a occupé le poste de président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale de 2016 à 2018. D’abord partisan d’une candidature commune à gauche, il s’est rallié à celle d’Anne Hidalgo et a tout fait pour que le parti se range derrière elle, modifiant notamment les statuts qui prévoyaient un processus de désignation grâce à une primaire ouverte.
Son rôle dans la série.
Élu pour la première fois à l’Assemblée nationale en 2012, dans la 11e circonscription de Seine-et-Marne, Olivier Faure est un habitué des lieux pour avoir été collaborateur d’un député dès 1991, puis secrétaire général du groupe PS en 2007. Il a par ailleurs été directeur de cabinet adjoint (2000-2007) de François Hollande alors premier secrétaire du Parti socialiste. Né d’une mère vietnamienne et d’un père français, Olivier Faure a, sur le papier, le pedigree d’un pur apparatchik. Fin connaisseur de la politique, des rouages du pouvoir et de tous les acteurs qui peuplent aujourd’hui l’Élysée, Matignon et les ministères, il est un élu loyal mais a toujours su faire preuve d’une totale indépendance d’esprit pour défendre l’idée qu’il se fait de la gauche. Olivier Faure est donc l’un des députés que Les Jours ont choisi de suivre dans l’obsession Politique année zéro. Le 13 décembre 2016, il a été élu président des députés socialistes à l’Assemblée.
Par Charlotte Rotman
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Dimanche, au milieu des militants et des applaudissements, l’alliance de gauche a fêté son coude-à-coude avec la coalition présidentielle.
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Les négociations entre partis de gauche en vue des législatives sont en cours. Surprise (non) : c’est un vaudeville.
Des électeurs introuvables, des volte-face gênantes, une primaire snobée… Une campagne plombée, c’est ça ! (1/3)
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Malaise et amertume chez les trois députés suivis par « Les Jours », après le passage en force sur la loi travail.
Que vont faire les trois députés que suivent « Les Jours » avec la gênante loi travail ?
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Olivier Faure fait du porte-à-porte auprès de la France des lotissements, celle qui se lève à 4 heures.
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Ultimes tentatives pour amender la réforme constitutionnelle. Avec un mot partagé entre élus pro et anti déchéance : unité.
Alors que l’exécutif est embourbé, le député PS Olivier Faure, hostile à la déchéance, tente de sauver l’unité de la gauche… ou ce qu’il en reste.
Première rencontre avec Olivier Faure, député suivi par « Les Jours », alors que Manuel Valls tente de le convaincre de voter la déchéance de la nationalité.