Trois ans après avoir brutalisé des manifestants, l’ex-chargé de mission à l’Élysée est condamné à trois ans de prison dont un ferme.
Son rôle dans la série.
Il apparaît sur la vidéo de la place de la Contrescarpe, au côté d’Alexandre Benalla. Vincent Crase fut son formateur au sein de la gendarmerie en 2009, puis son collaborateur pendant la campagne d’Emmanuel Macron en 2017. Après la présidentielle, il a dirigé la sécurité du parti La République en marche, qui l’a licencié à la suite des révélations de presse. Il travaillait aussi ponctuellement pour l’Élysée. D’autres images ont montré que cet ancien officier réserviste de la gendarmerie a participé, avec Alexandre Benalla, à une interpellation musclée au Jardin des plantes, à Paris, le 1er mai, trois heures avant les événements de la Contrescarpe.
Son rôle dans la série.
Il apparaît sur la vidéo à la Contrescarpe, au côté d’Alexandre Benalla. Vincent Crase fut son formateur, puis son collaborateur sur la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron. Les deux hommes avaient alors tenté d’équiper le service de sécurité de pistolets à balles en caoutchouc et d’un flashball. La demande fut retoquée par le trésorier et directeur de campagne. Depuis la présidentielle, il dirigeait la sécurité du parti La République en marche (LREM) et travaillait ponctuellement pour l’Élysée. Qui assure avoir stoppé toute collaboration avec lui après les événements du 1er mai. Il a subi la même sanction qu’Alexandre Benalla jusque dans le moindre détail : deux semaines de suspension, mais en conservant son salaire. Depuis la révélation de l’affaire, LREM a engagé une procédure de licenciement.
Trois ans après avoir brutalisé des manifestants, l’ex-chargé de mission à l’Élysée est condamné à trois ans de prison dont un ferme.
Réquisitoire clément pour l’ex-chargé de mission, dont l’affaire a révélé l’amateurisme du pouvoir macroniste. Jugement le 5 novembre.
À la barre, Ismaël Émelien, ex-conseiller de Macron, a tenu sa ligne : il ne savait pas que la bande transmise par Benalla était volée.
Cuisiné trois jours durant sur les violences commises en marge du défilé, l’ancien chargé de mission plaide un « geste de civisme ».
Alors que le tribunal a tenté de cerner sa personnalité, l’ex-chargé de mission de l’Élysée s’est enfoncé dans ses contradictions.
La vidéo des violences du 1er mai 2018 a déclenché une affaire d’État tentaculaire qui arrive devant la justice ce lundi.
Un chargé de mission éruptif, provocateur et habile ; un pouvoir désorganisé et fébrile… Le feuilleton de l’été 2018 arrive au tribunal.
Le 18 juillet 2018, « Le Monde » révélait les turpitudes du chargé de mission de l’Élysée. Retour sur un an de scandales.
Les sénateurs ont transmis à la justice les dossiers du dircab et du secrétaire général de l’Élysée, soupçonnés de faux témoignages.
Après sept mois d’enquête, la commission des lois du Sénat a rendu ses conclusions… qui éparpillent la Présidence façon puzzle.
Démission d’une policière de Matignon, enquête sur le contrat russe pour corruption… On n’est jamais déçu avec Alexandre Benalla.
Info « Les Jours ». Mis en examen pour avoir fourni la vidéosurveillance à Benalla et suspendu, le commissaire est muté en Alsace.
Replay. L’ex-chargé de mission était entendu par la commission d’enquête ce mercredi matin. « Les Jours » ont suivi l’audition.
Date par date, tous les moments-clés du thriller politique et médiatique qui secoue la Macronie.
Au sein d’En marche et auprès de Macron, le rôle du mystérieux agent de sécurité, compagnon de frappe de Benalla, reste flou.
L’affaire et le fiasco de la commission d’enquête secouent l’hémicycle : la Macronie s’enraye, les opposants rembrayent.
Devant les sénateurs, le chef d’En marche a annoncé le licenciement de Vincent Crase, compagnon de tabassage d’Alexandre Benalla.
Entendus par la commission d’enquête, le préfet de police de Paris comme le directeur de l’ordre public ont chargé leurs subordonnés.
Au cours de leur audition, Gérard Collomb et Michel Delpuech ont renvoyé la responsabilité de l’affaire Benalla à l’Élysée.