Il est midi, on est mercredi, le premier d’octobre et c’est l’heure des « Dessous des “Jours” », votre indispensable newsletter pour tout savoir du mois écoulé au sein de la rédaction des Jours.
Le même jour sur « Les Jours ». Depuis le début du mois de septembre, François Meurisse, directeur adjoint de la rédaction et éditeur des Jours, s’est lancé un défi : faire parler nos archives. Ça se traduit par la publication à la mi-journée sur nos différents réseaux sociaux des articles publiés sur Les Jours à la même date. C’est que, mine de rien, en six ans d’existence, nos archives ont singulièrement épaissi et c’est l’occasion, chaque jour, de redonner de la mémoire à l’information. Ainsi, il y a six ans pile, on parlait d’abattage à la ferme dans Steak assez, l’enquête de Thibaut Schepman au cœur de la viande, une série qui n’a pas pris une ride… Pour l’instant réservée aux réseaux sociaux
L’appli à l’écoute. Il est temps de mettre à jour votre appli Les Jours car de nouvelles fonctionnalités viennent d’arriver, mises au point par notre développeur Adrien Eraud. Parmi celles-ci, une majeure va faire le bonheur de vos oreilles : désormais, vous pouvez écouter nos podcasts tout en continuant de lire Les Jours, sans que la lecture s’interrompe et ce, même si vous quittez l’appli. Sitôt que vous avez lancé la lecture, il suffit d’appuyer sur l’icône chevron en haut à droite pour réduire le podcast à une barre de lecture et poursuivre votre navigation. Et pour trouver nos podcasts, il faut partir de la page d’accueil, appuyer sur le pictogramme « Rechercher » afin d’accéder à la section « Tous les podcasts ». Et surveillez-la, cette section, car un nouveau podcast signé Pauline Paillassa arrive très bientôt. Son nom ? Les refuseurs…
Plus que quelques Jours… C’est LA promo de rentrée : 70 euros pour un an de journalisme indépendant et sans pub au lieu de 84 euros, et elle se termine très bientôt, dépêchez-vous d’en profiter ! Ou, si vous préférez, Les Jours vous proposent aussi une formule mensuelle à 1 euro le premier mois pour essayer ; résiliable en ligne à tout moment en quelques clics. Enfin, si vous êtes déjà abonné·e (bravo, restez-le surtout !) et que vous voulez aider Les Jours, vous pouvez faire un don remboursable sur vos impôts à 66 %.
« Le truc de Julien ». Jusqu’alors, on appelait ça entre nous « le truc de Julien » (en toute modestie, un peu comme la chanson de Queen Bohemian Rhapsody qui, avant d’être enregistrée, s’est appelée « Fred’s Thing »). Car, depuis des mois, Julien Apack, notre directeur du marketing, fomente une idée qui consiste à mettre en évidence les liens d’influence entre les nombreux personnages (1 763 à ce jour) de nos différentes séries. Et cette idée va devenir réalité : le projet a été sélectionné par le Digital News Innovation Fund de Google parmi des dizaines d’autres (Wedodata en France, Krautreporter en Allemagne ou encore le média russe en exil Novaya Gazeta) et va pouvoir être financé. Cette « carte de l’influence » est un nouvel outil d’investigation qui va pouvoir mettre en relation des personnages-clés et les lieux de pouvoir de nos séries et montrer quels liens les unissent entre eux. Bref, on travaille dessus et on vous en donnera des nouvelles.
Si vous avez raté le début (1). Cette enquête-là, ça fait longtemps qu’on voulait la faire, encore plus pour sortir des polémiques futiles à base de karting… Dans les prisons de France est une série signée Pierre Bafoil (qui est aussi l’auteur de 118 femmes et d’Infiltré chez Zemmour) qui enquête sur les violences en cellule. En 2022, en France, plus de 69 000 détenus écroués se partagent moins de 61 000 places. En 2022, en France, il y a près de 1 500 matelas au sol et autant de personnes qui y dorment, parquées à deux, à trois, à quatre dans des cellules de 9 m2. La prison, c’est la somme de toutes les violences, celle de l’enfermement, celle des détenus entre eux, celle des gardiens et tant d’autres qui ont valu à la patrie des droits humains d’être condamnée par la Cour européenne. Déjà trois épisodes à lire dans notre enquête Dans les prisons de France.
Si vous avez raté le début (2). Celle-ci aussi, ça fait un moment qu’on lui tourne autour… Voiture, la grande détox est une enquête de Sophian Fanen qui, en matière de transports (son autre spécialité en dehors de la musique), a notamment signé la série SUV qui peut, consacrée à la pire voiture au pire moment pour la planète. Voiture, la grande détox est un peu la suite de cette première enquête mais en élargissant la focale : alors que le gouvernement vante la voiture électrique comme une solution miracle à la crise climatique, celle-ci ne fera que déplacer tous les problèmes créés par la voiture individuelle depuis soixante-dix ans. Dans les villes et dans les campagnes, c’est tout un système qu’il faut revoir, de l’étalement urbain à l’impossibilité de se déplacer sans voiture. Le premier épisode est à lire ici, le deuxième arrive à toute berzingue.
Si vous avez raté la nouvelle saison. Ils signent chacun une troisième saison de leurs séries respectives et on est bien contents : Corentin Sellin avec This is America et Loïc Sécheresse avec Alerte Sécheresse. Avec les élections de mi-mandat qui s’annoncent aux États-Unis, l’expertise du premier va être salutaire pour tout comprendre de la folle et inquiétante vie politique américaine ; avec l’actualité qui ne cesse de nous assaillir tels les personnages des Oiseaux, le film d’Hitchcock, les goélands du second sont tout indiqués pour prendre du recul et asséner quelques précieux coups de bec.
On signe ! Entre J’ai pollué près de chez vous, La fin du monde, Extinction Rebellion : action et tant d’autres enquêtes consacrées à l’urgence climatique, nous n’avons pas eu à réfléchir longtemps avant d’adhérer à la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique dont vous trouverez ici le texte : hop, on signe.
Les titres auxquels vous n’avez pas échappé. Dans notre petit exercice mensuel d’autosatisfaction quant à l’excellence inégalée de nos titres, rengorgeons-nous face à celui de cet épisode de Face A, face B consacré à la mort de la reine : « Elizabeth II, comment lui dire adieu. » Pas mal aussi, celui trouvé pour l’abandon de la fusion entre TF1 et M6 qui file la métaphore télévisuelle de chaque épisode de cette série : après « Mon incroyable fiancé », après « TF1 ou M6 : maison à vendre », c’est un hommage à une autre émission de la Six, « TF1 et M6 : divorcés au premier regard ».
Les titres auxquels vous avez échappé. Forcément, le décès d’Elizabeth II a suscité la créativité des Jours : avant d’opter pour « Pour queen sonne le glas », un « Queen as folk » a jailli, ainsi qu’un « Charles, le patient anglais » pour le nouveau roi (mais que nous avions déjà utilisé pour Boris Johnson alors en soins intensifs). On avait aussi « La reine déneige » (mais il ne neigeait pas à Balmoral ce funeste jour et nous ne perdons pas espoir d’utiliser ce titre-là pour notre série sur les Samis, où les rennes abondent