Après dix mois d’audience, le verdict : perpétuité incompressible pour Abdeslam et des condamnations plus mesurées pour les autres accusés.
Après dix mois d’audience, le verdict : perpétuité incompressible pour Abdeslam et des condamnations plus mesurées pour les autres accusés.
Questions d’argent, divergences d’analyse, flou autour de leur rôle dans un tel procès… Les avocats des victimes sont appelés à la barre.
Mères, frères, proches… Ils ne sont pas assez impliqués pour être jugés par la cour d’assises spéciale, trop pour ne pas l’être du tout.
Le seul survivant du commando de tueurs a donné pour la première fois sa version du soir du 13 Novembre, qui minimise son implication.
Le survivant du 13 Novembre et président de Life for Paris prône la résilience sans haine et veut faire rentrer les enfants de jihadistes.
Rétro. Cinq photographes et une illustratrice reviennent sur une de leurs images produites pour « Les Jours ».
Parents, frères et sœurs des kamikazes doivent composer entre la culpabilité, le deuil et la suspicion, parfois justifiée, de la cour.
De 2013 à 2015, Samy Amimour, Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefaï ont gravi les échelons au sein de l’État islamique.
Entendu comme témoin, François Hollande s’est employé à contester toutes les accusations de « failles » de l’action de l’État.
Arrivé au terme de son enquête, Alexandre Kauffmann prend contact avec Flo, sortie de prison, pour dérouler l’écheveau des mensonges.
L’arrestation de la styliste sidère les adhérents de Life for Paris. Après une expertise psy, elle est jugée et condamnée pour escroquerie.
Pour surmonter le traumatisme, beaucoup de rescapés du 13 Novembre ont eu besoin d’aide, de la psychiatrie traditionnelle à l’EMDR.
Le CDD de la styliste s’achève, l’enquête la concernant aussi, mais elle ne se doute de rien. Et fait tout pour rester à Life for Paris.
Six des otages retenus par Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefaï ont livré un récit brutal, émaillé de moments irréels.
Elles racontent le 13 Novembre avec force détails, exposent leur souffrance sans pudeur, exigent leur dû. Comme Alexandra, Cédric… et Flo.
Les bénévoles de Life for Paris découvrent qu’elle a été indemnisée comme victime du Bataclan et que son ami Greg n’existe pas…
La tension monte entre Florence et la présidente de Life for Paris, qui doute de l’existence de Greg, le meilleur ami blessé au Bataclan.
Tandis qu’elle continue de toucher, à tort, de l’argent du Fonds de garantie pour les victimes, Flo devient salariée de Life for Paris.
Alors que Life for Paris commémore le premier anniversaire des attentats, Flo et le staff coincent une nouvelle fausse victime…
Au cours d’un rassemblement au Bataclan, Florence confond « Lurch », qui prétendait être le meilleur ami d’une des victimes.
Flo, qui s’apprête à intégrer le conseil d’administration de Life for Paris, est intriguée par le comportement d’un autre adhérent.
Des tensions apparaissent sur le forum des rescapés géré par Flo quand l’un d’eux est soupçonné d’être une fausse victime.
Le 16 février 2016, Flo se présente à la police pour porter plainte comme rescapée, livrant un récit détaillé de l’attentat au Bataclan.
De plus en plus intégrée à l’association Life for Paris, « Flo » prend la main sur la page Facebook.
Après les attentats de novembre 2015, « Flo » s’intègre à un collectif de victimes, racontant avoir un ami blessé au Bataclan.
Journal de bord du XIe. Des chercheurs recueillent le témoignage d’un millier de victimes et de riverains des attentats.
Sophie était en terrasse du Bataclan le 13 novembre ; elle se découvre victime de guerre.
Malgré le soulagement, Sophie, au café du Bataclan le 13 Novembre, voit ses peurs ressurgir. Dimanche, elle confiait avoir peur des représailles.
Journal de bord du XIe. Mercredi, il y a eu de la vie dans le quartier. Une manif qui passe et casse le deuil.
Sophie a rejoint le groupe Facebook des victimes et familles du 13 Novembre. Sans savoir si c’est sa place.
Journal de bord du XIe. Sophie était à la terrasse du Bataclan le 13 Novembre. Trois mois plus tard, elle essaie d’avancer malgré l’angoisse.
Brigitte Baudelot est institutrice en CM2 dans une école située à mi-chemin entre « Charlie Hebdo » et le Bataclan, dans l’est de Paris.
Assignés. Vincent n’est pas un « bon » assigné à résidence. Il n’est pas militant écolo, il est musulman rigoriste et parfois même un peu complotiste.
Assignés. Les services de renseignements jugent Vincent dangereux. Lui se dit pieux. Ce musulman converti de 32 ans est aussi graffeur.
Assignés. Musulman converti, Vincent est assigné à résidence. Une note blanche des renseignements l’accuse d’avoir des fréquentations dangereuses.
Journal de bord du XIe. Le quotidien est gangréné par de nouveaux réflexes. Comme mettre des baskets pour pouvoir courir, au cas où.
Le cinéaste Alexandre Liebert a posé sa caméra et son regard sur des instants du quotidien post-attentats.
Journal de bord du XIe. L’injonction gouvernementale à pavoiser sa fenêtre en bleu-blanc-rouge n’a pas vraiment d’écho dans le quartier.
Journal de bord du XIe. Sophie était à la terrasse du Bataclan le soir de l’attaque.
Journal de bord du XIe. Chaque jour depuis les attentats, 200 personnes se rendent à la cellule d’aide psychologique de la mairie d’arrondissement.
Journal de bord du XIe. Lundi matin, l’école reprend. L’après-midi, François Hollande déclare que la France est en guerre.
Journal de bord du XIe. Sortir, travailler, penser, l’impensable retour du quotidien.
Journal de bord du XIe. Au lendemain des attentats, le quartier du Bataclan est bouclé.