Après des mois d’échecs politiques, le président américain réussit à redonner de l’espoir aux démocrates avant les élections de mi-mandat.
Son rôle dans la série.
Fils d’un immigré polonais, né durant la Seconde Guerre mondiale à New York, il perd ses parents à la fin de l’adolescence. Avec son maigre héritage, après avoir été diplômé de l’université de Chicago en 1964, il achète une petite propriété dans le Vermont, Etat rural du Nord-Est, dans lequel il vient s’installer après avoir exercé mille métiers et beaucoup milité pour la déségrégation raciale et contre la guerre du Vietnam. Dès 1971, il anime le parti groupusculaire d’extrême-gauche Liberty Union pour lequel il mène des campagnes de témoignage pour les postes de gouverneur et de sénateur du Vermont. Il quitte le Liberty Union Party après 1977 et se présente en 1981 à la mairie de Burlington, ville la plus peuplée de l’Etat, qu’il conquiert contre un sortant démocrate. Maire très populaire, «socialiste démocratique» selon ses propres termes, il remporte comme indépendant en 1990 l’élection pour le seul siège de représentant au Congrès du Vermont. Elu sans discontinuer pendant seize ans de mandat, il se positionne à l’extrême-gauche de la Chambre, votant contre les guerres d’Irak en 1991 et 2002 et contre le Patriot Act. Il parvient à se faire élire sénateur de l’Etat comme indépendant en novembre 2006 mais avec le plein soutien du parti démocrate avec lequel il siège. Peu connu et marginal à la Chambre haute, Sanders accède à la notoriété nationale en défiant Hillary Clinton pour la primaire présidentielle de 2016. Battu avec les honneurs sur une ligne de gauche sans compromis, il se représente pour l’élection présidentielle face à Trump en 2020. Il est nettement vaincu par Joe Biden, candidat social-libéral, lors de la primaire démocrate au printemps 2020, et se range sans barguigner sous la bannière de son vainqueur. Après la victoire de ce dernier et la majorité arrachée par les démocrates au Sénat, Bernie Sanders devient le patron du puissant comité du Budget.
Par Corentin Sellin
Son rôle dans la série.
Fils d’un immigré polonais, né durant la Seconde Guerre mondiale à New York, il perd ses parents à la fin de l’adolescence. Avec son maigre héritage, après avoir été diplômé de l’université de Chicago en 1964, il achète une petite propriété dans le Vermont, Etat rural du Nord-Est, dans lequel il vient s’installer après avoir exercé mille métiers et beaucoup milité pour la déségrégation raciale et contre la guerre du Vietnam. Dès 1971, il anime le parti groupusculaire d’extrême-gauche Liberty Union pour lequel il mène des campagnes de témoignage pour les postes de gouverneur et de sénateur du Vermont. Il quitte le Liberty Union Party après 1977 et se présente en 1981 à la mairie de Burlington, ville la plus peuplée de l’Etat, qu’il conquiert contre un sortant démocrate. Maire très populaire, «socialiste démocratique» selon ses propres termes, il remporte comme indépendant en 1990 l’élection pour le seul siège de représentant au Congrès du Vermont. Elu sans discontinuer pendant seize ans de mandat, il se positionne à l’extrême-gauche de la Chambre, votant contre les guerres d’Irak en 1991 et 2002 et contre le Patriot Act. Il parvient à se faire élire sénateur de l’Etat comme indépendant en novembre 2006 mais avec le plein soutien du parti démocrate avec lequel il siège. Peu connu et marginal à la Chambre haute, Sanders accède à la notoriété nationale en défiant Hillary Clinton pour la primaire présidentielle de 2016. Battu avec les honneurs sur une ligne de gauche sans compromis, il se représente pour l’élection présidentielle face à Trump en 2020. Il est nettement vaincu par Joe Biden, candidat social-libéral, lors de la primaire démocrate au printemps 2020, et se range sans barguigner sous la bannière de son vainqueur. Après la victoire de ce dernier et la majorité arrachée par les démocrates au Sénat, Bernie Sanders devient le patron du puissant comité du Budget.
Par Corentin Sellin
Après des mois d’échecs politiques, le président américain réussit à redonner de l’espoir aux démocrates avant les élections de mi-mandat.
Entravé par des sénateurs républicains toujours acquis à Donald Trump, le président américain réduit fortement l’ambition de ses réformes.
Le Président voit ses réformes sociales se fracasser au Sénat, où les républicains refusent obstinément sa politique de la main tendue.
Investi ce mercredi, le nouveau Président a la tâche colossale de réparer un pays meurtri par quatre ans de trumpisme.
Illégitime aux yeux des trumpistes, trop modéré pour la gauche des démocrates, le futur Président rame vers la Maison-Blanche.
Joe Biden devient le 46e président des États-Unis face à Donald Trump. Une revanche pour cet éternel second couteau.
Des sommes astronomiques déferlent sur les campagnes des deux candidats. La faute à un financement électoral totalement dérégulé.
Il n’était pas républicain ; les républicains sont devenus trumpistes. En quatre ans, le Président les a convertis au nationalisme.
Le candidat démocrate a fait le choix, historique mais attendu, de cette sénatrice noire de 55 ans pour être sa colistière.
Comme Bill Clinton ou Donald Trump, le candidat démocrate est accusé d’agression sexuelle. Son parti assumera-t-il la vague #MeToo ?
Malgré l’épidémie, le président a tenu à ce que la primaire démocrate du Wisconsin se tienne ce mardi. Insensé ? Non, calculateur.
Pionniers en matière de droits politiques des femmes, les États-Unis n’ont toujours pas élu de présidente. Vous avez dit sexisme ?
On l’avait enterré ; le voilà nouveau favori des démocrates. La suite logique d’une carrière faite de fautes et de résurrections.