Deux jours après la qualification de Marine Le Pen, la famille syrienne paraphait son « contrat d’intégration républicaine ».
Son rôle dans la série.
Il est né le 26 août 1969. Avant la guerre, en Syrie, Mahmoud avait une entreprise de fabrication de carrelage, la « plus grande fabrique de la ville », Salamyeh, vante l’aîné, Tammam. Avec le conflit syrien, les affaires ont subi un coup d’arrêt. Il a acheté une ferme où il cultive de quoi nourrir la famille. Car « cultiver et cuisiner sont (s)es passe-temps ». Blagueur, compréhensif, calme, le père de la famille Jaamour cherche toujours à régaler et à partager : un bon plat, bien sûr, mais aussi ses talents de coiffeur.
Par Fabien Perrier
Son rôle dans la série.
Il est né le 26 août 1969. Avant la guerre, en Syrie, Mahmoud avait une entreprise de fabrication de carrelage, la « plus grande fabrique de la ville », Salamyeh, vante l’aîné, Tammam. Avec le conflit syrien, les affaires ont subi un coup d’arrêt. Il a acheté une ferme où il cultive de quoi nourrir la famille. Car « cultiver et cuisiner sont (s)es passe-temps » Blagueur, compréhensif, calme, le père de la famille Jaamour cherche toujours à régaler et à partager : un bon plat, bien sûr, mais aussi ses talents de coiffeur. Comme il sait manier les ciseaux, il coupe les cheveux de ses fils, et de ses amis qui, comme lui, attendent sur le port du Pirée.
Par Fabien Perrier
Deux jours après la qualification de Marine Le Pen, la famille syrienne paraphait son « contrat d’intégration républicaine ».
La Syrie, la Grèce, la France… Les Jaamour vont devoir quitter Saint-Nazaire, où ils commençaient à prendre leurs marques.
Les membres de la famille syrienne ont enfin été reconnus comme réfugiés et pourront rester dix ans en France.
À Saint-Nazaire, une association épaule les Jaamour. Mais des bénévoles sont là aussi. De bonne volonté, mais envahissants.
À Saint-Nazaire, le père et la mère de cette famille syrienne prennent des cours de français. Une nécessité.
Houmam a demandé l’asile en Allemagne ; sa famille, en France. Depuis, ils voient leurs retrouvailles repoussées.
Pour les enfants de cette famille syrienne qui vient d’arriver à Saint-Nazaire, la rentrée des classes est délicate.
En attendant d’obtenir l’asile, la famille syrienne prend doucement ses marques à Saint-Nazaire.
Mardi, les Jaamour sont arrivés à Saint-Nazaire. Pour cette famille qui a fui la Syrie, c’est la fin du périple.
Les Jaamour découvrent enfin le nom de la ville de l’Hexagone où ils vont être relocalisés. Départ ce mardi.
Le gouvernement grec a organisé une université d’été pour une vingtaine d’étudiants réfugiés dont l’aîné des Jaamour.
La famille était très aisée en Syrie ; réfugiée en Grèce depuis six mois, elle doit désormais compter le moindre sou.
Les Jaamour doivent être accueillis en France. Comme tous les réfugiés, cette famille syrienne a dû passer des entretiens poussés.
Houmam, le premier des Jaamour à avoir fui la Syrie, s’inquiète : il est réfugié en Allemagne, sa famille pourrait s’installer en France.
Les Jaamour ont reçu une offre de « relocalisation » en France, mais la procédure n’est pas terminée pour la famille syrienne.
Le deuxième des enfants de la famille a quitté la Syrie le premier et a gagné l’Allemagne. Voici le récit de son périple.
Les Jaamour, réfugiés syriens, font tant bien que mal le ramadan en Grèce. Pendant ce temps, les néonazis d’Aube dorée rôdent.
Les Jaamour souhaitent être relocalisés dans l’UE. Mais où ? « Les Jours » ont assisté aux entretiens qui en décideront.
Les Jaamour attendent un rendez-vous avec le service d’asile grec… en vidéo et sur un ordinateur pris d’assaut.
S’appuyer sur le HCR ? Miser sur la relocalisation ? Que faire pour qu’Athènes ne devienne pas un cul-de-sac ?
À la mi-mars, les Jaamour ont vu passer Angelina Jolie et s’évanouir l’espoir d’un accord sur les réfugiés.
Stand-by au terminal E1 du Pirée. La famille de réfugiés syriens tue le temps et désespère de rejoindre l’Allemagne.