Le texte voté ce mardi par l’Europe va modifier la circulation de la culture en ligne, notamment sur YouTube. On vous explique tout.
Son rôle dans la série.
Personne, dans le petit monde de la musique, n’a vu YouTube venir. Et d’ailleurs personne ne le voulait. Mais la plateforme qui permet à quiconque de diffuser n’importe quelle séquence vidéo était bien entendu un boulevard pour les clip musicaux, puis pour tous les fans d’artistes plus ou moins obscurs. Simplement parce qu’il est plus facile de poster une chanson sur YouTube que de l’envoyer à un ami par mail. Créé en 2005 par des anciens de PayPal, la solution de paiement en ligne, racheté par Google l’année suivante, YouTube est devenu un géant d’Internet dans tous les secteurs. Dans le monde de la musique, il a toutefois fallu attendre 2008 pour lever un handicap : faute d’accords et de rémunération, les maisons de disques ou les artistes demandaient systématiquement le retrait de vidéos utilisant leur musique. Personne n’y gagnait et surtout pas la musique. À partir de 2008, YouTube a donc développé Content ID, un système qui permet à chaque ayant-droit de se déclarer gestionnaire d’une œuvre et de décider si une vidéo qui l’utilise peut exister, en échange d’une part des revenus publicitaires qu’elle génère. Grâce à cet équilibre qui reste très imparfait, YouTube est aujourd’hui, de loin, le plus vaste catalogue de musique en ligne, mais il est critiqué par les artistes et les maisons de disques pour ses revenus, qui restent bien loin de ceux des plateformes sur abonnement.
Par Sophian Fanen
Son rôle dans la série.
Personne, dans le petit monde de la musique, n’a vu YouTube venir. Et d’ailleurs, personne ne le voulait. Mais la plateforme qui permet à quiconque de diffuser n’importe quelle séquence vidéo était bien entendu un boulevard pour les clip musicaux, puis pour tous les fans d’artistes plus ou moins obscurs. Simplement parce qu’il est plus facile de poster une chanson sur YouTube que de l’envoyer à un ami par mail. Créé en 2005 par des anciens de PayPal, la solution de paiement en ligne, racheté par Google l’année suivante, YouTube est devenu un géant d’internet dans tous les secteurs. Dans le monde de la musique, il a toutefois fallu attendre 2008 pour lever un handicap : faute d’accords et de rémunération, les maisons de disques ou les artistes demandaient systématiquement le retrait de vidéos utilisant leur musique. Personne n’y gagnait et surtout pas la musique. À partir de 2008, YouTube a donc développé Content ID, un système qui permet à chaque ayant-droit de se déclarer gestionnaire d’une œuvre et de décider si une vidéo qui l’utilise peut exister, en échange d’une part des revenus publicitaires qu’elle génère. Grâce à cet équilibre, qui reste très imparfait, YouTube est aujourd’hui, de loin, le plus vaste catalogue de musique en ligne. Néanmoins, Google a à ce jour échoué à transformer sa plateforme vidéo en service de musique à la demande réellement puissant, Play Music, puis YouTube Red (pas encore lancé en France) n’ayant pas encore fait leurs preuves face à des plateformes dédiées uniquement à la musique comme Deezer ou Spotify.
Par Sophian Fanen
Son rôle dans la série.
Personne, dans le petit monde de la musique, n’a vu YouTube venir. Et d’ailleurs personne ne le voulait. Mais la plateforme qui permet à quiconque de diffuser n’importe quelle séquence vidéo était bien entendu un boulevard pour les clips musicaux, puis pour tous les fans d’artistes plus ou moins obscurs. Simplement parce qu’il est plus facile de poster une chanson sur YouTube que de l’envoyer à un ami par mail. Créé en 2005 par des anciens de PayPal, la solution de paiement en ligne, racheté par Google l’année suivante, YouTube est devenu un géant d’Internet dans tous les secteurs. Dans le monde de la musique, il a toutefois fallu attendre 2008 pour lever un handicap : faute d’accords et de rémunération, les maisons de disques ou les artistes demandaient systématiquement le retrait de vidéos utilisant leur musique. Personne n’y gagnait et surtout pas la musique. À partir de 2008, YouTube a donc développé Content ID, un système qui permet à chaque ayant-droit de se déclarer gestionnaire d’une œuvre et de décider si une vidéo qui l’utilise peut exister, en échange d’une part des revenus publicitaires qu’elle génère. Grâce à cet équilibre qui reste très imparfait, YouTube est aujourd’hui, de loin, le plus vaste catalogue de musique en ligne. Néanmoins, Google a à ce jour échoué à transformer sa plateforme vidéo en service de musique à la demande réellement puissant, Play Music, puis YouTube Red (pas encore lancé en France) n’ayant pas encore fait leurs preuves face à des plateformes dédiées uniquement à la musique comme Deezer ou Spotify.
Par Sophian Fanen
Son rôle dans la série.
Personne, dans le petit monde de la musique, n’a vu YouTube venir. Et d’ailleurs personne ne le voulait. Mais la plateforme qui permet à quiconque de diffuser n’importe quelle séquence vidéo était bien entendu un boulevard pour les clips musicaux, puis pour tous les fans d’artistes plus ou moins obscurs. Simplement parce qu’il est plus facile de poster une chanson sur YouTube que de l’envoyer à un ami par mail. Créé en 2005 par des anciens de PayPal, la solution de paiement en ligne, racheté par Google l’année suivante, YouTube est devenu un géant d’Internet dans tous les secteurs. Dans le monde de la musique, il a toutefois fallu attendre 2008 pour lever un handicap : faute d’accords et de rémunération, les maisons de disques ou les artistes demandaient systématiquement le retrait de vidéos utilisant leur musique. Personne n’y gagnait et surtout pas la musique. À partir de 2008, YouTube a donc développé Content ID, un système qui permet à chaque ayant-droit de se déclarer gestionnaire d’une œuvre et de décider si une vidéo qui l’utilise peut exister, en échange d’une part des revenus publicitaires qu’elle génère. Grâce à cet équilibre qui reste très imparfait, YouTube est aujourd’hui, de loin, le plus vaste catalogue de musique en ligne. Néanmoins, Google a à ce jour échoué à transformer sa plateforme vidéo en service de musique à la demande réellement puissant, Play Music, puis YouTube Red (pas encore lancé en France) n’ayant pas encore fait leurs preuves face à des plateformes dédiées uniquement à la musique comme Deezer ou Spotify.
Par Sophian Fanen
Le texte voté ce mardi par l’Europe va modifier la circulation de la culture en ligne, notamment sur YouTube. On vous explique tout.
La chercheuse Maria Eriksson pointe le déséquilibre flagrant entre les droits de l’utilisateur… et ceux que s’accorde la plateforme.
La musique a changé d’ère avec l’offre légale ? Qu’importe, l’élue plaide pour la répression contre les téléchargeurs de films.
Bye-bye labels et distributeurs… La plateforme invite tous les amateurs à déposer leur musique sur ses serveurs. C’est un séisme.
La directive qui rééquilibre le rapport de force entre plateformes et labels a été votée. Mais les artistes auront-ils leur part ?
La bataille aura lieu en septembre : le Parlement européen a repoussé le texte sur l’encadrement des plateformes, YouTube en tête.
Petits streams (4/6). Grand public, Spotify et Deezer sont et resteront perdues avec les musiques de niche. Vivement leurs rejetons.
Petits streams (3/6). Hors du rap, les longs formats ne font pas le poids face aux playlists. Au grand dam des labels indépendants.
Petits streams (2/6). Les plateformes savent manier les tubes, beaucoup moins les musiques underground. Et ça leur va bien comme ça.
Bling-stream (6/7). Mal médiatisés et contraints à la course aux clics sur Spotify, les petits artistes fraudent pour se lancer.
Bling-stream (5/7). « Les Jours » révèlent que la prétendue triche massive aux fausses écoutes représente moins de 5 % des streams.
Bling-stream (3/7). Spotify a beau vouloir l’enterrer pour imposer ses playlists, le long format reste un passage obligé.
Bling-stream (2/7). Fini, les morceaux choisis par les labels. Connectés à leurs idoles, les fans décident désormais des tubes.
Bling-stream (1/7). Et si le succès du rap sur les plateformes était une réplique du phénomène yéyé dans les années 60 ?
Ondes de choc (4/4). Tenues de diffuser 40 % de chanson francophone, les radios enragent : elles veulent la même règle pour tous.
Ondes de choc (3/4). La FM utilise sa puissance de frappe auprès des foules pour se différencier du streaming. Jusqu’à quand ?
Ondes de choc (1/4). Gros temps pour les stations jeunes : les 15-25 les abandonnent peu à peu pour les plateformes de stream.
Pilier du nouveau monde sonore façonné par le streaming, la musique d’ambiance s’attaque désormais à votre inconscient.
Cette base de données en ligne pourrait rénover l’économie de la musique. Mais l’industrie n’y a pas forcément intérêt.
Libérés, délivrés (2/2). Avec Internet et un peu de débrouille, Anaïs ou Fauve gèrent leur carrière musicale sans label.
La gonflette du streaming existe. Mais pour ces rappeurs, c’est un contre-feu des majors pour masquer leurs mauvais résultats.
Libérés, délivrés (1/2). Autrefois dépendants des labels, les musiciens deviennent aujourd’hui leurs propres patrons.
Sous le streaming légal (1/2). Insatisfaits par l’offre, des puristes de la musique privilégient le bon vieux téléchargement.
La guerre de YouTube (2/2). Au-delà de l’argent, l’industrie musicale exige plus de contrôle sur les vidéos.
La guerre de YouTube (1/2). L’industrie musicale défie la plateforme à Bruxelles. Le risque : que toute vidéo incluant de la musique soit supprimée.
Tubes en chaîne (4/4). Le boulot de « curation » de Délicieuse musique préfigure le monde de la musique de demain.
La Californienne, que « Les Jours » suivent dans les coulisses de sa vie d’artiste, fabrique sa musique en totale indépendance.
Tubes en chaîne (3/4). Les indépendants sont perdus et les médias pataugent. Les majors, elles, squattent les clics.
Tubes en chaîne (1/4). Avec le streaming, l’album recule face à la playlist, collection de chansons prêtes à consommer.
Cash-cash (2/2). Exiger son dû à la plateforme prend des airs d’odyssée pour un label. Plongée dans ses entrailles.
Cash-cash (1/2). La plateforme ne reverse que des miettes. Mais beaucoup de maisons de disques ne les réclament même pas.
Les coulisses de la mission Schwartz reflètent l’état de la musique : pratiques obsolètes et crispations sur le streaming.