Replay. Peu d’électeurs ont voté mais ceux qui l’ont fait ont choisi des têtes connues. « Les Jours » ont détricoté résultats et discours.
Son rôle dans la série.
Au terme de six ans de mandat, on ne peut pas enlever à Laurent Wauquiez, ancien maire du Puy-en-Velay, de connaître finement la géographie de sa région, tant il s’est employé à planter devant chaque lieu ou établissement subventionné par sa collectivité ses panneaux au logo bleu et blanc. (Bien) né à Lyon, il a grandi à Paris, passant par le prestigieux lycée Louis-le-Grand, la khâgne d’Henri-IV, l’École normale supérieure et Sciences-Po, avant de sortir major de promo de l’ENA en 2001. Collaborateur du ministre UDF Jacques Barrot, il devient le plus jeune député de France en 2004 en gagnant la circonscription de la Haute-Loire. Secrétaire d’État chargé de l’Emploi, ministre des Affaires européennes puis de l’Enseignement supérieur et de la Recherche au sein des gouvernements Fillon, Laurent Wauquiez arrache fin 2015 l’Auvergne-Rhône-Alpes aux majorités socialistes précédentes. Durant le mandat, le style a évolué. Dans un premier temps très occupé à briguer la présidence des Républicains à Paris, il porte à chaque apparition publique sa fameuse parka rouge (et ça lui vaudra le titre d’une série des Jours rien qu’à lui, Sous la parka). Depuis la déroute de son parti aux élections européennes en 2019 et sa démission de LR, Wauquiez arbore une barbe mi-baroudeur, mi-vétéran. Avec le masque, ça gratte, c’est ballot.
Une mesure forte s’il est président de région : la sé-cu-ri-té. Dans les trains, dans les lycées, et puis dans les trains et les lycées, qui dépendent bien de la région. Parce que pour ce qui est de la sécurité en elle-même, ça reste une compétence régalienne, quoi qu’en dise le favori des sondages.
Son rôle dans la série.
Bien né (à Lyon), d’un père directeur de banque et d’une mère cadre à Antenne 2, Laurent Wauquiez grandit à Paris, où il fréquente le prestigieux lycée Louis-le-Grand, la khâgne d’Henri IV, l’École normale supérieure, Sciences-Po, avant de sortir major de promo de l’ENA en 2001. Stagiaire du ministre UDF Jacques Barrot au milieu des années 1990, il devient le plus jeune député de France en 2004 en remportant la première circo de la Haute-Loire. En 2007, il est porte-parole du gouvernement Fillon II. Élu maire du Puy-en-Velay l’année suivante, nommé deux fois ministre, ce Sarkoboy entame un virage droitier qui ne s’est pas démenti depuis. En 2015, il prend la tête de la nouvelle grande région Auvergne-Rhône-Alpes au nez et à la barbe des précédentes majorités socialistes. En devenant président du parti Les Républicains en décembre 2017, il devient un poids lourd, un concurrent de stature nationale pour Gérard Collomb. Le seul, à Lyon, capable de faire de l’ombre au baron.
Par Mathieu Martinière/We Report
Son rôle dans la série.
Bien né (à Lyon), d’un père directeur de banque et d’une mère cadre à Antenne 2, Laurent Wauquiez grandit à Paris, où il fréquente le prestigieux lycée Louis-le-Grand, la khâgne d’Henri-IV, l’École normale supérieure, Sciences-Po, avant de sortir major de promo de l’ENA en 2001. Stagiaire du ministre UDF Jacques Barrot au milieu des années 1990, il devient le plus jeune député de France en 2004 en remportant la première circo de la Haute-Loire. En 2007, il est porte-parole du gouvernement Fillon II. Élu maire du Puy-en-Velay l’année suivante, nommé deux fois ministre, ce Sarkoboy entame alors un virage droitier qui ne s’est pas démenti depuis. En 2015, il prend la tête de la nouvelle grande région Auvergne-Rhône-Alpes au nez et à la barbe des précédentes majorités socialistes. Au sein du parti LR, il devient secrétaire général, vice-président puis président (intérimaire) de 2014 à 2016. Une fonction qu’il brigue aujourd’hui avec toute l’ardeur qu’on lui connaît. Laurent Wauquiez a la gagne, Laurent Wauquiez ne chôme pas.
Par We Report
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Info « Les Jours ». Un fonds culturel spécial a été créé en Auvergne-Rhône-Alpes, géré par un conseiller de l’ombre du président.
Sécurisés, budget contraint et si possible privés : le président d’Auvergne-Rhône-Alpes voit les lycées comme des entreprises.
Comme Sarkozy en son temps, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes compte sur les étudiants pour prendre le parti.
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