Une fois par mois, on juge des flics à Bobigny. En novembre, un gros coup de genou, un « Dry January » qui aurait pu mal tourner et des CD trop vierges.
Une fois par mois, on juge des flics à Bobigny. En novembre, un gros coup de genou, un « Dry January » qui aurait pu mal tourner et des CD trop vierges.
En 2021, deux « baqueux » sans brassard visible ont tiré huit fois en six secondes sur un couple à la suite d’un refus d’obtempérer. Ils étaient jugés ce jeudi.
Le premier jeudi, c’est procès de flics à Bobigny. Chaque mois, « Les Jours » observent comment sont jugés les policiers accusés de transgresser la loi.
« Les Jours » publient une nouvelle vidéo et un témoignage qui accréditent la thèse de violences policières sur le passager blessé du scooter.
Peines légères pour les trois agents : un verdict clément qui illustre la laborieuse quête de justice des victimes de violences policières.
La blessure du jeune homme l’handicape-t-elle à vie ? C’est, avec l’attitude des accusés le jour des faits, une des questions centrales du procès.
Sept ans après les faits, trois policiers comparaissent devant les assises à partir de ce mardi. Un procès emblématique.
Policiers incontrôlés, ados humiliés, parents méprisés, élus indignés… De Nanterre à Trappes, les vitrines cassées dégueulent d’amertume.
Cinq ans après sa démission, l’ancien maire de Sevran sort de son silence pour dénoncer l’abandon des banlieues et l’inertie politique.
Amnésie et complot : c’est la ligne de défense adoptée par les six policiers accusés de violences volontaires sur des jeunes de Pantin.
Des documents de l’IGPN obtenus par « Les Jours révèlent de nouvelles accusations contre la BTC Quatre-Chemins, dont le procès débute mercredi.
« Les Jours » dévoilent le rapport accablant de l’IGPN sur une brigade dont six ex-membres comparaissent pour « violences volontaires ».
D’un côté, des audiences de comparutions immédiates qui ne désemplissent pas ; de l’autre, un parquet moins surchargé et qui poursuit moins.
Coups, menaces, insultes racistes : les policiers de cette ville de Seine-Saint-Denis recourent à la violence en toute impunité.
Pour les habitants qui grelottent comme pour la planète qui bout, rénover les pavillons est une urgence. C’est comment qu’on accélère ?
Sur les cendres d’un conflit autour d’un menu végétarien éclosent des combats populaires, antiracistes, féministes… Ceux de demain ?
Le confinement fait exploser les demandes d’aide alimentaire et complique la tâche des associations et services sociaux du département.
Que sont-ils devenus ? La grève des transports aiguise celle des urgentistes, qui a fêté ses 6 mois. Et personne n’a le cœur à chanter.
Aux urgences de Saint-Denis, la psychiatrie fait partie du quotidien. Les soignants doivent se débrouiller avec les moyens du bord.
Les annonces de la ministre ne convainquent pas les grévistes des urgences, qui veulent prolonger et élargir le mouvement.
Agnès Buzyn veut généraliser les « bed managers », ces chasseurs de chambres en hôpital. À Saint-Denis, chaque place se négocie.
Nuits d’ivresse, bagarres, faits divers… Les policiers sont de gros pourvoyeurs de patients à Saint-Denis. Les soignants font avec.
Indispensables à l’hôpital de Saint-Denis comme ailleurs, les docteurs formés hors de France pâtissent pourtant d’un statut précaire.
Aux urgences de Saint-Denis, le mouvement social dure depuis plus de deux mois. L’été est compliqué, l’équipe sur les rotules.
Médiatrice et aide-soignante aux urgences de Saint-Denis, elle guette les regards qui n’osent pas et les conflits à apaiser.
La trêve après le meurtre a fait long feu. Les cités de Saint-Denis s’affrontent de nouveau et les moyens manquent toujours.
Aux urgences de l’hôpital Delafontaine, la nuit est plus longue, plus incertaine que le jour. Plus violente aussi parfois.
Au « tri », les infirmières doivent orienter les patients qui atterrissent aux urgences. Vite et bien. Tout l’édifice en dépend.
À l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis, la grève n’empêche ni le travail des équipes ni l’afflux des patients. L’immersion commence.
Pourquoi, à son retour de vacances, Luigi n’a-t-il pu réintégrer le centre où il était placé ? Il est mort quelques jours plus tard.
Les services sociaux manquent de tout pour suivre les jeunes en difficulté comme Luigi. Les délais s’allongent, les situations empirent.
Huit mois après la mort de Luigi, l’enquête progresse d’un coup avec la mise en examen de quatre personnes. La famille souffle.
Quelques mois avant sa mort, l’adolescent frôle la délinquance. La justice l’écarte de son quartier de Saint-Denis. Trop tard.
Chéri de ses parents, apprécié de son quartier… Six mois après son décès, « Les Jours » esquissent le portrait de l’adolescent.
Le 17 septembre 2018, un adolescent est tué par une rafale d’AK-47 à Saint-Denis. « Les Jours » mènent l’enquête.
Un portable dans les objets trouvés, la brigadière-cheffe Françoise W. a volé. C’était à la police municipale de Bondy. Poésie.
Chaque samedi, un comédien lit un épisode des « Jours ». Cette semaine, des gardiens de la paix rattrapés par des images amateurs.
BD. Notre héros dessinateur achève son come-back en banlieue victorieux : il a terrassé ses propres idées reçues.
BD. Notre héros dessinateur se balade dans et autour de Clichy-sous-Bois, où cohabitent la ville abîmée et la nature menacée.
BD. Notre héros dessinateur découvre une bande de cuistots et s’interroge sur les effets de la réhabilitation du quartier.
BD. Notre héros dessinateur poursuit sa redécouverte de la Seine-Saint-Denis. Ses préjugés y survivront-ils ?
BD. Notre héros dessinateur découvre la réalité de la banlieue : la sérénité d’un jardin partagé et l’affaire Théo L.
BD. Un auteur de bande dessinée retourne vivre dans le 93 qu’il a fui. L’occasion de se frotter à ses préjugés.
Alexandre T., Jonathan D. et Matthieu F. n’imaginaient pas terminer à la barre. Des images amateurs en ont décidé autrement.
Sarah L., Arthur L. et Julien C. devaient attraper un gamin qui sillonnait en quad une cité, sans casque. Et puis tout a dérapé.
Prisca Thevenot a découvert la politique avec Macron. Elle n’imaginait pas se retrouver un jour candidate en Seine-Saint-Denis.