Le poupon est un bon filon, et les annonceurs l’ont bien compris. Mais gare au nombre d’heures travaillées et à la nudité.
Journaliste économique depuis plus de vingt ans, j’ai travaillé à Associated Press, La Tribune et Que Choisir, pour ne citer que les titres les plus frivoles. Il y a eu aussi Distributique, Private Equity Magazine et La Gazette des communes (j’ai failli placer un sujet à Froid News, le magazine des opérateurs de la chaîne du froid, mais ça ne s’est pas fait). Quand Les Jours m’ont proposé une obsession sur la cosmétique, j’ai dit banco, car j’aime le risque. Je me suis senti dans la peau de Paul Préboist en caméo dans les Powers Rangers. J’avais changé de registre et cela me faisait du bien. Alors j’ai rempilé. Après les cosmétiques et la séduction, on m’a lancé sur la suite naturelle : la procréation. Je fais l’obsession bébé. Je pense qu’il y a une logique là-dedans, mais aux Jours, on ne me dit pas tout. Je suis loin, je vis à Quimper, on reçoit Le Monde le lendemain. Si vous êtes à Paris et que vous avez des informations fraîches, envoyez-moi un mail. Je suis une tombe, confidentialité garantie.
Le poupon est un bon filon, et les annonceurs l’ont bien compris. Mais gare au nombre d’heures travaillées et à la nudité.
Demandes insensées des parents, inspections, déconsidération… Le métier d’assistante maternelle n’est pas un jeu d’enfant.
Psychanalyser un bébé, ça n’arrête pas certains praticiens. Au grand désespoir des chercheurs en neurosciences.
Ils sont plus intelligents qu’ils en ont l’air. La preuve : ils savent compter dès 5 mois.
Dans la guerre contre les biberons, les seins ont gagné par K.-O., sur fond d’études, de réglementations et de pression sociale.
Au désespoir des géants de l’électronique, et malgré des inventions incroyables, le bébé connecté reste un rêve de geeks.
Trotteurs, stérilisateurs, poussettes hors de prix… Les industriels de la puériculture font fortune de l’inutile.
L’alcool. Non, la cigarette. Non, l’alcool. Quel est le plus dangereux pendant une grossesse ? Personne ne sait. Nous non plus.
Sommeil, alimentation, santé : le bébé est la cible de tout un tas d’injonctions édictées par des experts jamais d’accord.
Au terme de cette enquête, on peut le dire : les cosmétiques ont un effet riquiqui sur la peau. Sur le cerveau, en revanche…
Marionnaud, Sephora, Lush : les magasins de produits de beauté prennent plus soin de leur clientèle que de leur personnel.
La Commission européenne, terre promise des lobbyistes, fait passer les intérêts des industriels avant ceux des consommateurs.
Pour attirer et rassurer l’acheteur, le marketing de la cosmétique pour hommes surjoue la virilité et la testostérone.
Les cosmétiques français ont réussi à s’imposer sur le marché japonais, pourtant très fermé aux marques étrangères.
On les croit plus sains et plus sûrs, mais on sous-estime les risques pour la santé des cosmétiques bios ou naturels.
Parce qu’il n’y a pas de définition claire de ce qu’est un cosmétique bio, une partie de l’industrie fait n’importe quoi.
Les cosmétiques à base de plantes sont devenus un juteux filon marketing. Lush, Caudalie et Yves Rocher l’ont bien compris.
Nous voulions pénétrer le labo de Puressentiel, numéro un européen des huiles essentielles. Las, il n’y a qu’un service com.
Stress, burn-out : « Les Jours » publient une étude accablante sur le mal-être des salariés du géant des cosmétiques.
Derrière le succès des marques de cosmétiques françaises se cachent une myriade de sous-traitants anonymes mais florissants.
Les marques de cosmétiques ont tout misé sur les blogs de beauté, avant de passer à autre chose. C’est moche.
Inféodés aux marques de cosmétiques, les magazines féminins vantent leurs supposés mérites à grand renfort de contrevérités.