La réunion entre Matignon et l’intersyndicale n’a abouti à rien. Sans surprise, tant l’exécutif nie systématiquement tout dialogue social.
La réunion entre Matignon et l’intersyndicale n’a abouti à rien. Sans surprise, tant l’exécutif nie systématiquement tout dialogue social.
Entouré de conseillers fidèles mais à la pensée uniforme et méfiants à l’égard du dialogue social, Emmanuel Macron s’isole toujours plus.
Mis en examen pour « prise illégale d’intérêts », le secrétaire général de l’Élysée reste en poste, protégé de longue date du Président.
Les conseillers partent les uns après les autres mais le secrétaire général, très proche du Président, reste en poste malgré les critiques.
Au cœur de l’État et à la tête des grandes entreprises, ce corps d’élite défend sa chasse gardée sur l’énergie, et surtout le nucléaire.
En cinq ans, les allers-retours des conseillers du public au privé sont devenus la norme. Mais avec quels garde-fous ?
Le recours décomplexé aux consultants s’invite dans la campagne. La pratique n’est pas nouvelle mais la Macronie en est très friande.
Le travail essentiel d’Aurore Gorius est à lire dans « À l’oreille des politiques », coédité par « La Revue Dessinée » et « Les Jours ».
Son rôle présumé dans l’affaire libyenne rend la papesse du people, conseillère occulte des Macron, embarrassante pour le pouvoir.
L’établissement va disparaître mais le concours et le classement de sortie demeurent. Reste un changement de nom à visée électorale.
L’attentat de Conflans ravive le débat sur la laïcité. Dans les cabinets du pouvoir, les tenants d’une conception restrictive dominent.
Le monde d’avant revient en force et fait encore pencher à droite le Président. Cette fois sur les questions « régaliennes ».
Des cabinets ministériels à la haute administration, le Président place ses proches et assure ses arrières. Objectif : un second mandat.
Le nombre maximum de conseillers a été revu à la hausse dans le gouvernement Castex, renforçant le pouvoir des entourages ministériels.
Son casting ? Des « technos », des grandes gueules et des sarkozystes… pour faire oublier que le vivier macroniste est déjà tari.
Macron prépare le post-coronavirus avec ses armes de toujours : des économistes orthodoxes et des incantations écolos sans chair…
Dans le casse-tête du déconfinement, l’exécutif tarde à prendre ses responsabilités et instrumentalise les avis des scientifiques.
Le projet de loi consacre la méthode Macron : en finir avec le paritarisme au bénéfice d’un pilotage par les cabinets du pouvoir.
Le PDG de BlackRock France a ses entrées au cabinet d’Édouard Philippe. Sous Raffarin, il a dirigé plusieurs de ses conseillers…
Jean-François Cirelli, le PDG du fonds de pension en France, connaît bien le dossier : il a piloté la réforme de 2003 depuis Matignon.
En plein bras de fer avec les syndicats, le haut-commissaire aux retraites, qui n’a pas déclaré tous ses mandats, démissionne.
La réforme par points de Macron inclura des mesures d’économies. Un compromis au sein de l’exécutif qui met en rage tous les syndicats.
Le conflit d’intérêts du haut-commissaire avec les assureurs jette une ombre de plus sur la réforme. Nouvelle mobilisation ce mardi.
Emmanuel Macron ne tranche pas entre ses conseillers, Matignon et Bercy. Résultat : face à la grève, l’exécutif stresse.
Le haut-commissaire Jean-Paul Delevoye entre au gouvernement, sur fond de concurrence entre les cabinets du pouvoir.
Macron affiche un tournant écologique et social. Il incarne pourtant la doxa néolibérale qui imprègne toute la haute fonction publique.
La suppression de l’ENA, envisagée comme l’une des réponses aux gilets jaunes, est la mesure la plus symbolique. Pas la plus simple.
Sibeth Ndiaye et Cédric O, deux fidèles du Président, quittent la coulisse pour rejoindre le gouvernement. En pleine lumière.
Les allers-retours entre État et entreprises, la Macronie en raffole. Un mélange des genres qui nourrit la défiance envers les élites.
Après dix-huit mois de pouvoir, les fidèles du Président quittent l’Élysée un à un. Dernier en date : Ismaël Emelien.