Pour que vous n’ayez pas à le faire, les Garriberts se sont coltiné les clips de campagne des candidats. Sortez le pop-corn.
Son rôle dans la série.
À ne pas confondre avec… Michel Hidalgo, mythique sélectionneur de l’équipe de France de football (même si, comme son homonyme, sa plus belle victoire restera parisienne, avec le championnat d’Europe 1984 remporté contre l’Espagne au Parc des Princes).
Par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts
Son rôle dans la série.
Ancienne inspectrice du travail, Anne Hidalgo, 62 ans, a été maire adjointe de Paris de 2001 à 2014, élue maire en 2014 et réélue en 2020. Désignée en octobre candidate à l’élection présidentielle par le Parti socialiste, elle propose aujourd’hui l’organisation d’une primaire avec les autres candidats de gauche. Mais, en cas d’échec de ce processus, elle promet de maintenir sa candidature jusqu’à l’élection.
Son rôle dans la série.
Son parti : heu… Le Parti, comment déjà ? Ah oui, socialiste. Mais si vous savez, ce parti politique de gauche, là, même que deux anciens présidents de la République en sont issus.
Sa grosse promesse : 170 000 arbres plantés à Paris.
Sa promesse la plus grosse : un téléphérique franchissant la Seine entre les gares d’Austerlitz et de Lyon (c’était une promesse pour les municipales de 2014, jamais tenue).
Son taux de parisianité : née à San Fernando, en Espagne, tout comme Juan Van Halen (rien à voir), Anne Hidalgo a bien fait monter depuis son taux de parisianité en devenant maire de Paris en 2014.
Son soutien qui claque : Audrey Pulvar (en attendant Jean-Michel Ribes, enfin certainement).
Son slogan : « Paris en commun ».
Sa profession : inspectrice du travail.
Sa date de naissance : 19 juin 1959, soit cinq ans pile avant Boris Johnson, qui fut lui-même maire de Londres avant de devenir le Premier ministre du Brexit. Hasard ? Certainement pas.
Pour que vous n’ayez pas à le faire, les Garriberts se sont coltiné les clips de campagne des candidats. Sortez le pop-corn.
Comme le protozoaire, il peut tout être, il peut tout faire : Président, tragédien, chef des armées et même, si, si, candidat.
Les boulettes de Pécresse, le trompe-l’œil de Le Pen… « Les Jours » aiguisent leurs couteaux et jugent les candidats en mode « Top chef ».
Selon le décompte minutieux d’une chercheuse du CNRS, Baba fait une promo éhontée du candidat d’extrême droite. On peut plus rien rire.
Pour affronter cette désespérante campagne, les Garriberts font le pari foufou de nous faire marrer.
Sous-estimée, moquée, la candidate socialiste s’en sort toujours. Sereine et stratège. Peut-elle refaire le coup ? (3/3)
Pas de primaire puis en fait si, de l’écologie mais pas trop non plus… Vous êtes perdus ? Normal, la candidate est inconstante. (2/3)
Des électeurs introuvables, des volte-face gênantes, une primaire snobée… Une campagne plombée, c’est ça ! (1/3)
Replay. 5 000 communes ont enfin choisi leur maire. Poussée écolo, déculottée LREM… Revivez ici le second tour le plus long.
Hidalgo, Dati, Buzyn : trois candidates, trois campagnes hachées par une pandémie. Finale ce dimanche soir de municipales hors du commun.
Pour la première fois confrontées les unes aux autres mercredi, les trois candidates ont remodelé leur programme à l’aune de l’épidémie.
Hidalgo et Belliard s’allient tandis que Dati et Buzyn se disputent une candidate. Qui va gagner ? Faites vos jeux sur « Les Jours ».
Les municipales reprennent, mais pas là où Hidalgo, Dati et Buzyn les avaient laissées : le Covid-19 a tout bouleversé.
Replay. « Les Jours » ont mis leur masque pour raconter la plus inédite des soirées électorales pour le plus bizarre des scrutins.
Qui sera maire de la capitale ? Facile ! Mélangez le vote traditionnel, le scrutin par arrondissement… et le macronisme droitisé.
Au meeting du candidat forain réac, sa fille Singrid, Nicolas Miguet, anti-Hidalguisme et punchlines de troquet font bon manège.
Voyez comme ils dansent : en meeting à Paris, la candidate a chanté sa chanson sécuritaire, en duo avec l’ex-Président.
Replay. « Les Jours » ont raconté le débat entre les principaux candidats à la mairie. Attention, ça a tiré à balles réelles.
Bobo chez l’une, prout-prout chez l’autre : les présentations de leurs programmes culturels reflètent les candidates jusqu’à la caricature.
En course pour un nouveau mandat à Paris, la candidate socialiste tenait son premier meeting ce mercredi. Faisant naître un mol espoir.
Le mystère Notre-Dame, l’affaire Griveaux, les médias derrière Dati… Le candidat à la mairie de Paris soutenu par le RN sait des trucs.
La remplaçante de Griveaux a trente jours pour s’improviser maire de Paris : récit de la première semaine de campagne d’Agnès Buzyn.
Ce mercredi, le candidat démentait aux « Jours » son ralliement à Agnès Buzyn. Ce jeudi, il annonce son ralliement à Agnès Buzyn.
La candidate LR à la mairie de Paris organisait ce vendredi un « speed DATIng »🤦, draguant en douce l’électorat de Griveaux.
Le candidat macroniste abandonne la course à la mairie de Paris, après la diffusion de vidéos masturbatoires. Un fiasco.
En visite dans le Xe arrondissement de Paris, les candidates ont surjoué leur rôle : du vert à gauche, de la castagne à droite.
Ils sont tous les deux sortis de la cuisse de Jupiter mais l’un a été banni et l’autre n’est qu’arrogance. Meetings en duplex à Paris.
J’aime les cyclistes ! Moi, je les adore ! Moi, j’en suis un… Les candidats à la mairie n’en feraient-ils pas un peu trop ?