L’assassinat de Dominique Bernard relance le débat sur l’illusoire prévention totale du crime et les supposées failles de la loi.
L’assassinat de Dominique Bernard relance le débat sur l’illusoire prévention totale du crime et les supposées failles de la loi.
La France craint que le retour au pouvoir des talibans n’attire de nouveau les radicalisés, comme dans les années 1990-2000.
Depuis 2015, la justice s’est durcie au point de prendre des décisions arbitraires envers ceux qu’elle considère comme des « velléitaires ».
S’appuyant sur le profil de l’assaillant de Rambouillet, un énième texte antiterroriste consacre la surveillance de masse indifférenciée.
Depuis les attentats de 2015, les policiers sont plus nombreux à rapporter leur arme chez eux. Un dilemme pour les forces de l’ordre.
La cour d’assises de Bordeaux, estimant qu’il avait agi dans les règles, a acquitté le policier qui a tué un homme en 2007.
Depuis quinze ans, gendarmes et policiers français partagent la même arme de service. Portrait du Sig Sauer.
En théorie, les policiers savent quand et comment faire usage de leur arme. Mais sur le terrain, c’est une autre histoire.
Jugement. Où la présidente explique pourquoi le tribunal relaxe presque tout le monde, et où l’affaire de Tarnac s’achève.
Jour 13. Où l’avocat Jérémie Assous envoie un ultime scud au procès-verbal de filature, et où les prévenus ont le mot de la fin.
Jour 12. Où l’avocate d’Yildune Lévy avance une explication inédite sur l’emploi du temps des policiers le soir de la filature.
Jour 11. Où le procureur demande que tous les prévenus soient reconnus coupables… mais qu’aucun ne soit (r)envoyé en prison.
Jour 10. Où on reçoit une lettre de Polynésie et où un journaliste fait parler les politiques et policiers qui ne sont pas venus.
Jour 9. Où le « groupe de Tarnac » raconte la violence des interpellations, et où surgit « L’Insurrection qui vient ».
Jour 8. Où le tribunal se déplace en Seine-et-Marne, sur les lieux du sabotage, dans une joyeuse ambiance de sortie scolaire.
Jour 7. Où les agents qui ont suivi Julien Coupat et Yildune Lévy défendent, anonymement, leur filature et leur procès-verbal.
Jour 6. Où l’on débat d’un étrange éleveur de chèvres qui a chargé anonymement Julien Coupat, mais l’a blanchi à visage découvert.
Jour 5. Où l’ex de Julien Coupat pensait tenir un alibi grâce à sa carte bleue et où l’on plonge dans les eaux troubles de la Marne.
Jour 4. Où l’on débat de la virée en voiture de Julien Coupat et Yildune Lévy, suivis par la police, le soir du sabotage.
Jour 3. Où l’on discute sabotage et piste allemande. Et où l’on constate que l’ambiance entre défense et accusation vire électrique.
Jour 2. Où l’on apprend que la police et ceux qu’elle surveille nomment différemment une ferme, un voyage à New York et une corde.
Jour 1. Où l’on apprend que les policiers antiterroristes témoigneront anonymement et que le tribunal ne fournit pas de goûter à Julien Coupat.
Malgré quelques aménagements au nom des libertés, le projet de loi a été adopté en première lecture.
En attendant la loi antiterroriste, le ministre de l’Intérieur a obtenu une sixième prolongation, malgré les critiques.
Le gouvernement veut transposer les outils de l’état d’urgence dans la loi ordinaire. Le texte laisserait la justice à l’écart.
Depuis qu’il a été assigné à résidence, Sofiyan I., condamné pour terrorisme, a dû abandonner son bracelet électronique.
Deux ans après avoir été dénoncé pour apologie du terrorisme par son voisin gendarme, un plombier musulman a été relaxé en appel.
Le ministère de l’Intérieur annonce « une importante saisie d’armes » d’ETA alors qu’il s’agissait de les neutraliser.
Le nouveau fichier des condamnés pour terrorisme restreint la liberté des anciens détenus, même longtemps après leur peine.
Pour affronter la « déferlante » de dossiers jihadistes, les juges d’instruction antiterroristes passent de neuf à onze.
Un nouveau fichier répertorie les condamnés pour terrorisme. Mais les corses ne veulent pas être associés aux islamistes.
Dans l’angle mort de l’antiterrorisme d’aujourd’hui, deux jeunes membres de l’ETA sont jugés cette semaine à Paris.
Converti à l’islam lors d’un séjour en hôpital psy, Jean-Claude C. consultait des sites jihadistes dans une bibliothèque. Deux ans de prison.
Après l’arrestation des femmes soupçonnées de préparer un attentat jihadiste à Paris, la justice antiterroriste enquête.
Jean-Marc Rouillan a qualifié les jihadistes des attentats de Paris de « courageux » : huit mois ferme pour apologie.
Depuis 36 ans, la justice enquête sur cet attentat meurtrier. C’est le plus vieux dossier antiterroriste encore en cours.
La multiplication des enquêtes liées au terrorisme islamiste bouleverse et engorge l’activité du pôle antiterroriste.
En trente ans, les affaires de terrorisme islamiste ont peu à peu envahi les bureaux des magistrats de la galerie Saint-Éloi.