Drame au fort présidentiel : les médias se contrecarrent des vacances du chef de l’État. Heureusement, « Paris Match » veille…
Son rôle dans la série.
À 52 ans (wow, le vieux), Christophe Castaner est déjà un ancien macroniste – il a même été rapporteur de sa loi sur les bus en 2014. Orné d’une barbe, issu du Parti socialiste, puis porte-parole d’En marche, il a ensuite occupé la même fonction mais pour le gouvernement. C’est-à-dire que chaque mercredi au sortir du conseil des ministres, il faisait le résumé de la réu sur fond bleu. Super boulot. Le 18 novembre 2017, il est devenu délégué général de La République en marche et a laissé sa place au porte-parolat à Benjamin Griveaux, avant – superbe ascension – de devenir ministre de l’Intérieur en octobre 2018
Par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts
Son rôle dans la série.
Un mois et demi seulement que Christophe Castaner est ministre de l’Intérieur – à la suite de Gérard Collomb, parti rejoindre sa Collombie d’élection – et c’est l’émeute. La formation est accélérée pour celui qui n’a jamais été un spécialiste des questions de sécurité et doit avant tout son portefeuille à son statut de fidèle parmi les fidèles d’Emmanuel Macron. Le samedi 1er décembre, c’est sous le patronage de Castaner qu’a été organisée une espèce de « fan-zone » pour contenir les gilets jaunes sur les Champs-Élysées, avec la suite désastreuse que l’on a vue.
Son rôle dans la série.
« J’ai entendu dire qu’il était en charge de la logistique, notamment des bagages. » Le secrétaire d’État chargé des Relations avec le parlement a signé de belle manière son irruption dans l’affaire Benalla, avec cette sortie sur BFMTV au sujet du rôle d’Alexandre Benalla dans le bus de l’équipe de France de football. Mais c’est son poste de délégué général de La République en marche (LREM) qui vaut à Christophe Castaner d’être un acteur de l’affaire. Il est en effet l’employeur de Vincent Crase, l’homme à lunettes noires sur le front qui accompagne Alexandre Benalla place de la Contrescarpe le 1er mai. Mis en garde à vue et désormais éjecté des effectifs de l’Élysée où, en tant que gendarme réserviste, il pouvait être mobilisé, Crase a été suspendu deux semaines, comme Benalla, et sans suspension de salaire, comme Benalla. Auditionné par les sénateurs le 31 juillet, Christophe Castaner a annoncé qu’une procédure de licenciement avait finalement été engagée.
Drame au fort présidentiel : les médias se contrecarrent des vacances du chef de l’État. Heureusement, « Paris Match » veille…
Ce dimanche soir, le Président parle. Jusqu’ici, il est resté muet sur le racisme, se contentant d'infos distillées dans la presse.
Bains de foule, pizzas, dossiers sous le bras : pendant les congés du Président, la com de l’Élysée n’a pas pris de vacances.
Le 18 juillet 2018, « Le Monde » révélait les turpitudes du chargé de mission de l’Élysée. Retour sur un an de scandales.
Après le saccage des Champs-Élysées ce samedi, Édouard Philippe dégaine à la va-vite une nouvelle série de mesures sécuritaires.
Dangereuse, mal ficelée, peut-être anticonstitutionnelle… La loi anticasseurs a été votée définitivement par les sénateurs.
Démission d’une policière de Matignon, enquête sur le contrat russe pour corruption… On n’est jamais déçu avec Alexandre Benalla.
Malgré l’abstention de cinquante députés En marche – un record –, le texte a été adopté par l’Assemblée en première lecture mardi.
L’adoption des premiers articles à l’Assemblée ouvre la porte à une grande méchante limitation de la liberté de manifester.
L’interdiction administrative de manifester fait un come-back fracassant dans la proposition de loi examinée à l’Assemblée.
Devant le Sénat, Alexandre Benalla a refusé de répondre à la plupart des questions, entretenant le flou sur l’affaire.
Pour l’« acte X », le pilier du rond-point de Voreppe tractera à Grenoble sa propre missive. Le grand débat ? Il ira, sans illusions.
Faux document, sésames diplomatiques utilisés frauduleusement vingt fois… Devant le Sénat, l’Élysée balance Alexandre Benalla.
« Fichier des casseurs », répression des manifs non déclarées… Édouard Philippe sonne l’heure du tournant sécuritaire.
Un mouvement déterminé, un gouvernement tétanisé, des violences redoutées… « L’acte IV » des gilets jaunes se joue ce samedi.
Le report de la taxe carbone n’apaise pas la colère des gilets jaunes. « Les Jours » racontent l’éruption anti-Macron.
Jour après jour, « Les Jours » racontent la tournée des popotes poilues d’Emmanuel Macron à l’occasion du 11 Novembre.
Un Président qui fait lambiner les journalistes, des chaînes info qui comptent les heures et à la fin… Christophe Castaner !
Le ministre de l’Intérieur démissionne pour rejoindre Lyon. Un psychodrame à la com où tout ce qui pouvait foirer foira.
De l’affaire Benalla aux Gaulois en passant par Nicolas Hulot, la machine à com présidentielle se grippe et se dévoile.
Date par date, tous les moments-clés du thriller politique et médiatique qui secoue la Macronie.
Au sein d’En marche et auprès de Macron, le rôle du mystérieux agent de sécurité, compagnon de frappe de Benalla, reste flou.
L’affaire et le fiasco de la commission d’enquête secouent l’hémicycle : la Macronie s’enraye, les opposants rembrayent.
Devant les sénateurs, le chef d’En marche a annoncé le licenciement de Vincent Crase, compagnon de tabassage d’Alexandre Benalla.
On le connaissait manager de la start-up nation, voilà le président de la République coach tout-puissant des Bleus.
Toute la presse a fêté la première année d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Mais pas aussi bien que lui.
D’un côté, le Président s’entretient avec les journalistes élyséens ; de l’autre, il expulse du palais la salle de presse. Ambiance.
« Les Jours » ont déposé un cadeau au pied du sapin présidentiel : un conte de Charles Dickens. En version « nouveau monde ».
Replay. Laurent Delahousse et son art de l’interview ont reçu Emmanuel Macron sur France 2 : « Les Jours » se sont invités.
Il tient à contrôler ses images. Au point de les fabriquer lui-même. Les 19 pages dans le dernier « Paris Match » en témoignent.
Replay. « Les Jours » racontent la toute première interview télé d’un Président qui s’était jusqu’alors refusé à l’exercice.
Le Président boude toujours les médias : mardi encore, à la Sorbonne, il a répondu aux étudiants, moins aux journalistes.