Julie Balagué

Info « Les Jours ». Un docteur T. préservé, des pairs qui ferment les yeux et des ratés d’enquête : chronologie d’une affaire qui piétine la parole des femmes.

Mardi, le collectif #NousToutes a organisé un « femmage », un hommage aux victimes de féminicides, à Paris. Pour qu’elles ne tombent pas dans l’oubli.

Les femmes qui enlèvent leurs enfants victimes d’inceste, la loi, le déni, la dignité… Entretien avec l’ex-président de la Ciivise, Édouard Durand.

Une psychologue suit les enfants qui ont dénoncé leur père mais n’ont pas été crus. Car la souffrance ne s’arrête pas quand la plainte est classée.

Ils sont plus de cent avocats, réunis au sein d’un collectif, à se battre pour défendre la parole des enfants et des mères qui veulent les protéger.

Info « Les Jours ». L’information judiciaire dans l’affaire du docteur T. est enfin terminée, après plus de dix ans d’enquête et de défaillances.

Ces mères n’ont pas fui et le regrettent : en attendant l’enquête pénale, l’institution judiciaire a maintenu la résidence de l’enfant chez son père.

Les mères qui s’enfuient avec leur enfant ont en commun de s’être senties trahies par les autorités, et ce dès la prise en charge policière.

Elles s’enfuient avec leur enfant victime de violences sexuelles pour le protéger de leur père : enquête sur ces mères devenues hors la loi.

Info « Les Jours ». Anaïs Leleux, militante féministe, accuse son ex-conjoint et ancien leader d’EELV de violences psychologiques. Interview exclusive.

Rétro. Douze photographes, illustrateurs et illustratrices reviennent sur une de leurs images produites cette année pour « Les Jours ».

Info « Les Jours ». Après dix ans, l’instruction contre le gynécologue est enfin terminée. Mais pas le calvaire judiciaire des plaignantes : un tiers ont été omises.

Info « Les Jours ». Une nouvelle victime s’est fait connaître. Bientôt dix ans que l’instruction se traîne, au détriment de la parole des femmes.

Info « Les Jours ». Une nouvelle patiente vient à son tour de porter plainte contre le docteur T. Mais l’instruction traîne depuis neuf ans…

Info « Les Jours ». Le gynécologue du Val-d’Oise est mis en cause pour 26 viols supplémentaires. Il est désormais visé par 126 plaintes.

Après les révélations des « Jours » et des mois d’inaction, le parquet a recueilli plusieurs témoignages supplémentaires.

Si le corps médical commence à considérer l’existence de maltraitances liées à certains actes, les résistances restent nombreuses.

Rétro. Cinq photographes et une illustratrice reviennent sur une de leurs images produites pour « Les Jours ».

Info « Les Jours ». Des signalements de violences sexuelles ont été rejetés par des conseils de l’ordre départementaux. Illégal.

Info « Les Jours ». Trois patientes ont déjà porté plainte contre ce praticien. Police et conseil de l’ordre ont encore enchaîné les ratés.

Pendant des années, l’organisme a mis en doute la parole des victimes déclarées du gynécologue. Les gendarmes et la justice ont suivi…

Les accusations de viols contre le gynécologue étaient connues de ses confrères. Tous, ou presque, ont ignoré la parole des femmes.

Des plaignantes abandonnées, un gynécologue poursuivi pour 75 viols en série préservé… L’instruction de cette affaire est un naufrage.

Info « Les Jours ». Plus d’une centaine de femmes disent avoir été victimes d’un ancien praticien du Val-d’Oise. Une affaire hors norme.

Les élèves de la seconde professionnelle suivie par « Les Jours » font le bilan de leur première année à Fontaineroux.

Aujourd’hui au lycée de Fontaineroux, les profs préparent les secondes pros à leur stage de fin d’année et au monde du travail.

Devant la caméra des « Jours », les secondes du lycée pro de Fontaineroux parlaient de cette présidentielle si loin d’eux.

La CPE du lycée pro de Fontaineroux voit son métier comme un engagement politique. Pour elle, les sanctions responsabilisent.

Les ados que « Les Jours » ont suivis pendant leur troisième sont revenus à Aimé-Césaire raconter leur nouvelle vie de lycéens.

Beaucoup d’élèves de Fontaineroux fument du cannabis. Les profs le savent. Alors le lycée pro a organisé un atelier de prévention.

Il fait partie des rares enfants d’enseignants à être en filière professionnelle. Un choix qui a sauvé sa scolarité.

Le premier conseil de classe de la seconde pro PCM a beaucoup tourné autour des nombreuses absences des élèves.

Télé, réseaux sociaux, parents : « Les Jours » ont demandé aux élèves du lycée pro de Fontaineroux comment ils s’informent.

C’est en lycée pro que le taux de décrochage est le plus élevé. À Fontaineroux, l’équipe essaie de récupérer deux élèves de 2de PCM.

Les secondes du lycée pro de Fontaineroux sont de plus en plus à l’aise dans l’atelier qui les intimidait tant à la rentrée.

Habitués aux rendez-vous houleux avec les profs, les parents des secondes pros découvrent la scolarité enfin apaisée de leurs enfants.

Cet élève de seconde pro, qui veut devenir plombier, est au bord du décrochage. Alors le lycée l’a autorisé à faire des stages.

À quoi sert un délégué de classe ? Doit-on balancer un camarade fautif ? Journée de formation au lycée pro de Fontaineroux.

Ce lundi, il y a interro en français. Le prof des seconde pros a prévenu : cette fois, il ne veut aucune copie blanche.

Le prof de français du lycée de Fontaineroux essaie d’intéresser des élèves souvent fâchés avec les matières générales.

À côté du lycée, il n’y a ni café, ni kebab. Entre les cours, les élèves s’ennuient un peu. Ils imaginent un autre décor.

Cette semaine, les secondes pros du lycée de Fontaineroux visitent une usine de mécanique. Une fenêtre sur leur vie future.

Jérémie n’est plus élève au lycée pro de Fontaineroux. Pour lui éviter le conseil de discipline, il a été « réorienté ».

Au collège, ces élèves galéraient souvent avec les matières générales. Alors au lycée pro, les profs réinventent leur enseignement.

Depuis cette rentrée, les secondes pros peuvent changer de filière à la Toussaint. Au lycée de Fontaineroux, certains y pensent.

Ce mardi matin, les élèves de la seconde pro PCM découvrent enfin l’atelier, ses blouses grises et ses règles de sécurité.

Quentin, Jérémie, Benoît, les profs… Premières rencontres avec la seconde pro suivie par « Les Jours » dans un lycée de campagne.

Un lycée professionnel, 17 garçons, une seconde pro, un huis clos à la campagne : « Les Jours » racontent une jeunesse invisible.