Les dessous du pionnier (1/2). Né en 1979, le fleuron français des panneaux photovoltaïques avait la technologie et les capitaux. Ça n’a pas suffi.
Les dessous du pionnier (1/2). Né en 1979, le fleuron français des panneaux photovoltaïques avait la technologie et les capitaux. Ça n’a pas suffi.
Années 1930 ou 2020, superprofits ou pertes… Ça ne change rien : Total distribue de généreux dividendes. Et tant pis pour les investissements.
Malgré ses succès commerciaux, la filiale solaire est restée le parent pauvre du groupe pétrolier, avant d’être tout simplement sacrifiée.
À la fin des années 1970, le pétrolier a été un pionnier de l’énergie solaire… avant de tout laisser tomber. Enquête dans les archives.
Tous les samedis, Loïc Sécheresse affûte ses crayons sur l’actu. Aujourd’hui, trinquons aux superprofits !
Les profits records annoncés ce mercredi attestent de la complaisance du fisc avec le pétrolier. Une indulgence déjà à l’œuvre en 1977…
Au cours des années 1970, le pétrolier a pu compter sur des hauts fonctionnaires très conciliants pour éviter l’impôt, en toute discrétion.
Via le ministre des Finances, la compagnie impose le « bénéfice mondial consolidé », qui fait discrètement s’évaporer l’impôt. Le coup parfait.
Prospecter et creuser pour trouver de nouveaux puits, ça coûte cher. Sauf quand on peut déduire de ses impôts ses investissements…
Dès 1955, l’entreprise empile les succursales et les filiales dans de savants montages financiers. Le but : échapper à l’impôt en France.
« Les Jours » ont mis la main sur des archives inédites qui détaillent le premier montage offshore du pétrolier pour réduire ses impôts.
Il fut un temps où Total était taxé en France… puis un accord entre États-Unis et Arabie saoudite a chamboulé la fiscalité du pétrole.
Un prix journalistique, un nouveau podcast, une enquête footballistico-qatarie… C’est l’épisode 37 des « Dessous des “Jours” ».
Dans la tourmente, l’entreprise se rend compte cette année-là qu’elle a tout intérêt à parler à l’opinion pour imposer ses (contre)vérités.
Cette année-là, une commission parlementaire révèle les avantages fiscaux du pétrolier. Près de 50 ans plus tard, rien ou presque n’a changé.
L’impuissance des politiques à taxer le géant pétrolier en France remonte à… À quand déjà ? « Les Jours » creusent.
Tous les samedis, Loïc Sécheresse aiguise son crayon sur l’actu. Aujourd’hui, faisons le plein d’indécence.
Ici cohabitent du nitrate d’ammonium, une raffinerie, une usine de déchets… Les riverains de la zone industrielle de Saint-Nazaire morflent.
Raffinerie Total, papeterie… Syndicalistes et écolos inventent ensemble un futur où la transition crée des emplois. Pas le contraire.
Malgré la « modération » demandée par l’exécutif, le groupe pétrolier verse 1,8 milliard d’euros de dividendes à ses actionnaires.
Le Conseil de l’Europe dénonce une opacité à la française entre lobbyistes et exécutif. De vrais garde-fous se font toujours attendre.
Sous l’influence du pétrolier, un amendement a tenté de rétablir la niche fiscale de l’huile de palme. Avant d’être revoté et rejeté.
Fin du monde. Chaque midi, « Les Jours » vous offrent une mauvaise nouvelle. Aujourd’hui, du pétrole dans les champs.
Le géant pétrolier doit être jugé en octobre pour corruption en Iran. Une affaire singulière pour la justice financière.
Les entreprises se déresponsabilisent des déchets qu’elles engendrent, en subventionnant des organismes qui les ramassent.
De Rouen au Havre, des granulés plastique envahissent les berges de la Seine. Leurs producteurs se défaussent.
Notre enquêteur quitte la plage pour les berges du fleuve, où s’accumulent des tonnes d’ordures avant de redescendre vers la mer.
À qui sont ces bâches et bidons sur la plage-poubelle du Havre ? Ça ne nous regarde pas, se défendent leurs fabricants.
Très présentes à la conférence de Paris, les multinationales ont adopté une communication subtile. Ce qui leur a permis de « greenwasher » en toute tranquillité.
Pendant la COP21, entreprises et ONG ont cherché à séduire l’opinion publique
en diffusant des messages simples, mais elles ont évité les débats qui pourraient les mettre en porte-à-faux.
Financé par les entreprises, ce think tank qui veut « décarboner » l’économie est un outil bien pratique pour communiquer sur leurs engagements climatiques.
À la tête de Total depuis décembre 2014, Patrick Pouyanné s’affiche comme un homme sympa et ouvert aux questions climatiques. Mais l’intérêt de son entreprise passe avant tout.