Rétro. Six photographes et une illustratrice reviennent sur une de leurs images produites cette année pour « Les Jours ».
Retrouvez-moi sur mon site.
Yann Levy est journaliste et photographe indépendant (studio Hans Lucas). Il s’intéresse aux luttes sociales, aux questions de genre et à l’exclusion. Mais sa grande obsession reste l’Irlande du Nord où il scrute les stigmates et la transmission de la mémoire de la guerre civile. Ses travaux ont été publiés dans Mediapart, Causette, Libération, La Croix, Le Pèlerin, Paris Match et surtout Les Jours.
Membre de SOS Méditerranée, Yann a aussi travaillé à bord de l’Aquarius.
Il a aussi coréalisé Soley, un documentaire de 52 minutes sur le rêve des jeunes boxeurs de Cité Soleil à Port-au-Prince, en Haïti, souhaitant échapper à l’influence des gangs. Le film, produit par Velvet Film et France Télévisions, a été diffusé sur France Ô et Netflix. L’ONU a également projeté le documentaire dans les quartiers pauvres de Port-au-Prince, à des fins pédagogiques.
En 2016, Yann a fondé États d’urgence, une revue de photographie sociale, collective et annuelle publiée aux Éditions Libertalia.
Rétro. Six photographes et une illustratrice reviennent sur une de leurs images produites cette année pour « Les Jours ».
De l’anticapitalisme à la lutte climatique, la mouvance autonome conserve le même credo : les vraies batailles se gagnent dans la rue.
Face à la montée d’Éric Zemmour, les antifascistes renouvellent leur combat. « Les Jours » se glissent dans le cortège.
Dans le Paris des années 1980, les bandes abandonnent la baston rigolarde pour l’ultraviolence. Les gangs racistes gagnent du terrain.
Au début des années 1960, la France gaulliste voit une partie de sa jeunesse lui échapper, et des bandes se former au son du rock’n’roll.
Au XXe siècle, des jeunes, qualifiés d’« Apaches », déferlent sur Paris. La presse bourgeoise tremble.
Y a-t-il vraiment de plus en plus de gamins de moins en moins âgés et de plus en plus violents ? « Les Jours » castagnent les clichés.
Les dix jours d’audience n’ont pas réussi à lever toutes les zones d’ombre de ce gros coup de filet. Mais « Bylka » prend huit ans ferme.
Du terrain, des indics et de belles affaires… À l’audience, le policier tente de justifier ses méthodes de travail et nie tout racket.
Ce « baqueux » et cinq autres policiers parisiens sont jugés à partir de ce mercredi pour une affaire révélée par « Les Jours ».
Coups, menaces, insultes racistes : les policiers de cette ville de Seine-Saint-Denis recourent à la violence en toute impunité.
Les images de l’évacuation d’un camp à Paris ont choqué. Mais à Calais, cette brutalité est le quotidien des exilés. Témoignages.
Le 28 septembre 2018, un gitan de 22 ans est abattu par un gendarme qui refuse d’expliquer son geste. La famille demande justice.
Établie par de nombreuses études, la discrimination des contrôles d’identité continue d’être niée par les policiers. Enquête historique.
Depuis le décès de Lamine Dieng lors d’une interpellation en 2007, sa sœur consacre sa vie à lutter contre les violences policières.
« Les Jours » enquêtent sur le racisme, les violences policières, et celles et ceux qui en sont victimes au quotidien.
La trêve après le meurtre a fait long feu. Les cités de Saint-Denis s’affrontent de nouveau et les moyens manquent toujours.
Pourquoi, à son retour de vacances, Luigi n’a-t-il pu réintégrer le centre où il était placé ? Il est mort quelques jours plus tard.
Les services sociaux manquent de tout pour suivre les jeunes en difficulté comme Luigi. Les délais s’allongent, les situations empirent.
Huit mois après la mort de Luigi, l’enquête progresse d’un coup avec la mise en examen de quatre personnes. La famille souffle.
Quelques mois avant sa mort, l’adolescent frôle la délinquance. La justice l’écarte de son quartier de Saint-Denis. Trop tard.
Chéri de ses parents, apprécié de son quartier… Six mois après son décès, « Les Jours » esquissent le portrait de l’adolescent.
Le 17 septembre 2018, un adolescent est tué par une rafale d’AK-47 à Saint-Denis. « Les Jours » mènent l’enquête.
Un an après la violente interpellation du jeune homme, trois des quatre policiers impliqués sont réintégrés ou en voie de l’être.
Les policiers d’Aulnay jugent partial le traitement médiatique de l’affaire Théo L. Résultat : ils refusent de s’exprimer.
Des affrontements ont eu lieu avec la police. Hadama Traoré, suivi par « Les Jours », a passé neuf heures en garde à vue.
Malgré l’affaire Théo L., la question des rapports police-population est un non-sujet de la campagne présidentielle.
À Aulnay, les habitants de la cité des 3 000 naviguaient entre peur du FN, vote Mélenchon… et circonspection.
Diaporama. L’élection présidentielle vue par les photographes des séries des « Jours ».
Comme Théo L. et Mohamed K., Djamel Dib a porté plainte pour des violences policières à Aulnay. Il n’en attend pas grand-chose.
En juin, ce brigadier de la BAC a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir frappé un homme lors d’un contrôle.
Théo L. et les autres. L’affaire fait remonter à la surface des faits plus anciens impliquant des policiers.
Samedi, les manifestants sont venus des deux côtés du périph réclamer « justice pour Théo ». La colère a débordé d’un coup.
Dans la cité de Théo L., les habitants ressentent la police comme une menace quotidienne.
Depuis une semaine, le gouvernement menaçait d’annuler la manif parisienne. Un cortège est finalement autorisé jeudi, mais riquiqui.
Éreinté, un policier raconte les mobilisations contre la loi travail côté casques et boucliers.
Les manifestants contre la loi travail découvrent – ou retrouvent – les armes de la police. Amélie a porté plainte à l’IGPN pour un nez cassé.
Descendre dans la rue, les jeunes du « Trappy Blog » ne s’y sentent pas invités. Désintéressés ? Pas du tout.
Après la mobilisation parisienne de jeudi, plusieurs centaines de personnes se sont réunies place de la République jusqu’au petit matin.
Actifs, engagés, énervés : jeudi, les lycéens ont été les aiguillons de la manifestation contre la loi travail.
Antifas, anti-autoritaires : les jeunes du Mili, dans la rue ce jeudi, secouent les manifs contre la loi travail.
Jean, normalien de 22 ans, est né à la politique avec le mouvement contre la loi El Khomri. Il explore un nouveau monde.
Le photographe Yann Levy a couvert pour « Les Jours » la manif du 17 mars. Il raconte l’évacuation musclée de la fac de Tolbiac.
Deuxième semaine du mouvement contre la loi El Khomri, au gré des AG et des manifs. L’air sent le printemps.
Le mouvement étudiant contre la loi travail s’interroge sur son rapport aux médias. Et photographier une AG est compliqué.