Son fait d’arme : A rejoint le jeudi 20 février Agnès Buzyn alors qu’il avait promis qu’il ne le ferait jamais. Pas bien.
Son parti : ou plutôt son mouvement Parisiennes, Parisiens (oui, oui, ça existe). Après sa défection, une bonne partie du mouvement, s’estimant trahie, veut désormais continuer la course à la mairie sans lui.
Sa grosse promesse : « Que Paris redevienne le centre du monde culturel ». Dans ce vaste programme, Gaspard Gantzer propose, entre autres, de doubler le budget de l’éducation artistique et d’ouvrir les bibliothèques sept jours sur sept. On va voir ce que deviennent ses engagements maintenant qu’il a rejoint Agnès Buzyn…
Sa promesse la plus grosse : supprimer le périphérique et y créer un « couloir vert » avec forêts, maraîchers, fermes bios… Mais ça, c’était avant la plus grosse de ses promesses : ne se rallier à personne.
Son taux de parisianité : Paris à tout prix. Il a grandi dans le XV
e arrondissement, intégré Sciences-Po Paris puis l’ENA. Jadis membre du Parti socialiste, il a été le conseiller de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris, de Laurent Fabius au ministère des Affaires étrangères et,
last but not least, directeur de la communication de François Hollande à l’Élysée.
Son soutien qui claque : en l’occurrence, le soutien qui claque la porte, Isabelle Saporta, sa colistière partie chez Villani.
Son slogan : « Paris, c’est vous ».
Sa profession : haut-fonctionnaire.
Sa date de naissance : 8 septembre 1979. En mai de la même année, Elton John est la première popstar occidentale à se produire en Union soviétique. Et on est d’accord que
I’m Still Standing pourrait être l’hymne de la campagne compliquée de Gantzer. Et ça se confirme : toujours debout, oui mais chez Agnès Buzyn.
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