Sorti ce mercredi, le premier numéro du nouveau magazine de Vincent Bolloré enfile les poncifs réacs et les signatures moisies. Et vice-versa.
Son rôle dans la série.
Est-ce que Pascal Praud, c’était mieux avant, pour reprendre son éternel complainte ? Au moins, du temps où il causait foot dans Téléfoot ou au FC Nantes dont il fut le dircom, ne parlait-il que de ballon rond. C’est le sport, pourtant, qui l’amène sur i-Télé en 2010. Mais c’est à la faveur de la prise de contrôle de Vincent Bolloré qu’il se met à lâcher les crampons en 2016 pour animer L’Heure des pros, son émission de débat déclinée d’une conversation de pochetrons autour du zinc. La grande grève de fin 2016 des journalistes d’i-Télé contre l’arrivée de Jean-Marc Morandini le voit opérer un étrange mouvement entre les assemblées générales et le bureau du directeur Serge Nedjar pour y rapporter ce qu’ont dit les vilains collègues. Il en sera chaleureusement remercié : à la faveur de la transformation d’i-Télé en CNews, Pascal Praud devient l’une des plus belles têtes de gondole de l’empire Bolloré et squatte les matinées et soirées de la chaîne entouré d’une brochette de chroniqueurs d’extrême droite. Conseiller éditorial de CNews, Pascal Praud est le parfait petit soldat de l’empire Bolloré : en 2023, il quitte RTL pour Europe 1 et se fend d’une chronique hebdomadaire dans Le JDD, désormais dans l’escarcelle bolloréenne, où il se gave de nostalgie, pourfend « le système » et loue « le tempérament de Vincent Bolloré ». L’employé du mois tous les mois.
Par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts
Son rôle dans la série.
Est-ce que Pascal Praud, c’était mieux avant, pour reprendre son éternel complainte ? Au moins, du temps où il causait foot dans Téléfoot ou au FC Nantes dont il fut le dircom, ne parlait-il que de ballon rond. C’est le sport, pourtant, qui l’amène sur i-Télé en 2010. Mais c’est à la faveur de la prise de contrôle de Vincent Bolloré qu’il se met à lâcher les crampons en 2016 pour animer L’Heure des pros, son émission de débat déclinée d’une conversation de pochetrons autour du zinc. La grande grève de fin 2016 des journalistes d’i-Télé contre l’arrivée de Jean-Marc Morandini le voit opérer un étrange mouvement entre les assemblées générales et le bureau du directeur Serge Nedjar pour y rapporter ce qu’ont dit les vilains collègues. Il en sera chaleureusement remercié : à la faveur de la transformation d’i-Télé en CNews, Pascal Praud devient l’une des plus belles têtes de gondole de l’empire Bolloré et squatte les matinées et soirées de la chaîne entouré d’une brochette de chroniqueurs d’extrême droite. Conseiller éditorial de CNews, Pascal Praud est le parfait petit soldat de l’empire Bolloré : en 2023, il quitte RTL pour Europe 1 et se fend d’une chronique hebdomadaire dans Le JDD, désormais dans l’escarcelle bolloréenne, où il se gave de nostalgie, pourfend « le système » et loue « le tempérament de Vincent Bolloré ». L’employé du mois tous les mois.
Par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts
Sorti ce mercredi, le premier numéro du nouveau magazine de Vincent Bolloré enfile les poncifs réacs et les signatures moisies. Et vice-versa.
Molles, moches et pas méchantes : l’Autorité a détaillé les nouvelles règles censées améliorer la diversité des opinions à la télé et à la radio.
Limitée à 2 heures 15 de codiffusion de CNews par jour, la radio fait du simili-« L’heure des pros » en injectant sur son antenne tous ses débatteurs.
Présidé par Laurence Ferrari et dirigé par Geoffroy Lejeune, l’hebdo de « la France fière » portera le combat idéologique de Vincent Bolloré.
L’Arcom a dévoilé la liste des candidats aux fréquences TNT. Parmi eux, une surprise : TF1 a monté un dossier pour dézinguer C8 et Cyril Hanouna.
La commission d’enquête a rendu ses préconisations, taillées sur mesure pour C8 et CNews par le rapporteur LFI, qui attaque Canal+ pour parjure.
Info « Les Jours ». Le service juridique de la chaîne avait recommandé le report du numéro d’« En quête d’esprit ». Mais personne ne touche au programme de Bolloré.
Loin du « fichage » dénoncé par les médias Bolloré, l’Arcom travaille sur un outil de reconnaissance vocale et consulte pour édicter les nouvelles règles.
L’élu macroniste a absous l’animateur et dégommé les travaux de la commission d’enquête sur la TNT qu’il préside. Bolloré n’en demandait pas tant.
Après Bolloré, c’est son fidèle employé qui était auditionné par la commission d’enquête sur la TNT. 2 h 30 d’un trip égoto-complotiste. Replay.
Auditionnés jeudi par une commission d’enquête, les pontes de Canal+ ont cumulé dénis et justifications laborieuses. Replay du live des « Jours ».
Les canaux de la TNT sont remis en jeu : tendu pour les chaînes de Bolloré, délinquantes multirécidivistes. À l’Arcom de trancher.
Le Conseil d’État exige que tous les participants aux émissions soient décomptés. Valable pour tout le PAF mais désastreux pour le système Bolloré.
Éjecté en 2020, l’humoriste est en passe de revenir sur Canal+. Pas les trente journalistes qui ont été virés pour l’avoir soutenu…
De CNews au « JDD », la ministre qui a osé s’en prendre au système Bolloré est la cible d’une riposte méthodique et concertée. Du jamais-vu.
« Les Jours » se sont procuré les images de la fin de la grève à i-Télé, le 16 novembre 2016. Sur ses cendres, Bolloré a édifié CNews.
La décision du CSA de décompter Éric Zemmour parmi les politiques contraint CNews à équilibrer son temps de parole. Ou à le virer.
Punie pour avoir surexposé le parti lepéniste aux régionales, la chaîne persiste avec des invités d’extrême droite mais non encartés.
Info « Les Jours ». Le rapport de l’inspection du travail sur le service des sports est sanglant : terreur, violence, droit social piétiné…
C’est un scénario à la i-Télé, avec un plan social parfaitement officieux, illégal et violent, qui est en cours avec déjà 25 départs.
Accusée d’être une source des « Jours », une élue du personnel est licenciée. De même que, selon nos infos, quatre autres journalistes.
Cinq journalistes des sports sont convoqués en vue de sanctions disciplinaires ou de licenciement après les révélations des « Jours ».
Des journalistes menacés de licenciement s’ils ne se désolidarisent pas d’un humoriste ? Ce n’est pas un coup de sang, c’est un système.
De sources concordantes, l’homme d’affaires est sur le point de racheter la station du groupe Lagardère pour la rapprocher de CNews.
Soutenu par une manif de journalistes de Canal+ cachés et muets de peur des représailles, le commentateur conteste son licenciement.
Le commentateur vedette est licencié pour « déloyauté » après un message de soutien à Sébastien Thoen, éjecté pour avoir parodié CNews.
Jugé pour contestation de crime contre l’humanité, Éric Zemmour n’est pas inquiété par Canal+ qui ne fait rien pour contenir ses saillies.
L’humoriste Sébastien Thoen a eu le malheur de parodier l’émission de Pascal Praud, enfant prodige de CNews : Vincent Bolloré l’a éjecté.
« Face à l’info ne peut pas continuer à être diffusée sous sa forme actuelle » sur CNews, estime le comité d’éthique de Canal+.
Info « Les Jours ». Sale journée pour Zemmour : il est positif au Covid et, pour la première fois, une de ses diatribes a été coupée.
Fervent catholique, il a imposé une émission religieuse sur sa chaîne info. Une obsession qui vient de loin. Enquête.
C’est ce mardi, lors de l’AG du groupe Lagardère, qu’est actée l’arrivée de Bollo dans l’empire de Nono. Carnage garanti.
Le CSA « met en garde » LCI pour le discours de Zemmour à la Convention de la droite. Le même qu’il tient depuis dix jours sur CNews.
La chaîne info a inauguré ce lundi son émission autour du polémiste. Au menu : des cris, des faire-valoir et un écrin pour ses idées.
Info « Les Jours ». Dès ce lundi, la chaîne ouvre son antenne au polémiste pour une émission quotidienne présentée par Christine Kelly.
Tollé après les sorties du polémiste à la Convention de la droite. Mais à CNews où il doit débarquer, la contestation reste sourde.
L’éditorialiste va bel et bien débarquer sur la chaîne. Selon les infos des « Jours », ce sera quotidiennement, de 19 à 20 heures : 😱
Un animateur en roue libre, des pigistes maltraités, des tentatives de censure, toujours pas d’argent… Vous êtes bien sur CNews.
Nouvelle conséquence des impitoyables économies menées dans le groupe : dès ce lundi, tous les coiffeurs sont virés.
« Les Jours » se sont coltiné les émissions de rentrée du groupe de Bolloré, frappées par de nouvelles mesures d’économies. Misère.
« Les Jours » se sont procuré un rapport confidentiel qui fait l’autopsie du groupe, saigné par l’homme d’affaires depuis 2015.
Le 17 octobre 2016, le mouvement débutait, clos un mois après par des engagements de la direction. « Les Jours » font les comptes.
Replay. Le cirque Canal a fait sa rentrée ce lundi. Une journée cruciale pour « L’Empire » à revivre sur « Les Jours ».
Le présentateur, l’une des dernières figures de CNews, s’en va tandis que Jean-Marc Morandini ferait son retour à la rentrée.
Info « Les Jours ». Pour la tranche en clair de Canal+ à la rentrée, Yves Calvi et son équipe sont embauchés… par l’ex-iTélé.
Un mois après le lancement, les syndicats alertent la ministre du Travail : quelque 70 salariés n’ont toujours pas été remplacés.
Près de 95 départs et une rédaction réduite à moins de 30 journalistes : il n’y aura pas d’antenne ce week-end mais des redifs.
Après un mois de grève, la chaîne info a repris l’antenne dans la douleur. Les deux tiers des journalistes ont décidé de partir.
Au 31e jour, face à un Bolloré inflexible, la rédaction a mis fin au mouvement, « la tête haute » et sous une pluie de départs.
Info « Les Jours ». Tandis que la direction joue le pourrissement, le banquier se porte candidat.
Replay. Grève, Morandini… « Les Jours » racontent une nouvelle folle journée de « L’empire ».
Plus de 50 postes supprimés, grille au rabais, arrivée de Morandini… Les décisions de Bolloré ulcèrent la rédaction.