En mai 2023, trente catholiques extrémistes ont empêché l’organiste Kali Malone de se produire dans le Morbihan. Deux étaient jugés ce mercredi.
Quand je me suis engagée dans le journalisme, je n’étais pas partie pour pousser la lourde porte de la justice. Pourtant, dès mes premières expériences en rédaction – Sécurité & Défense Magazine, Le Parisien, Libération, entre autres –, je me suis vite retrouvée à passer des jours entiers dans les prétoires, le derrière posé sur des bancs en bois mal vernis. Quand j’ai arrêté de sursauter à chaque coup de carillon qui accompagne l’entrée du juge, je me suis dit que j’étais peut-être faite pour ça. Pour Les Jours, je me suis intéressée de très près au meurtre d’Isabelle Mesnage, en 1986, dans la Somme, que je raconte dans la série Jacques Rançon, de sang froid. J’ai également suivi le procès des attentats du 13 Novembre, à lire dans Vendredi 13. Parce que la justice ne se fait pas toujours en grande pompe, je me suis penchée sur la justice du quotidien et les comparutions immédiates aux quatre coins de la France. C’est à retrouver dans l’obsession En comparution immédiate. Dans Rue Erlanger, l’esprit en feu, enfin, j’ai tenté de comprendre comment psychiatrie et détention sont aujourd’hui liées.
En mai 2023, trente catholiques extrémistes ont empêché l’organiste Kali Malone de se produire dans le Morbihan. Deux étaient jugés ce mercredi.
Peines légères pour les trois agents : un verdict clément qui illustre la laborieuse quête de justice des victimes de violences policières.
La blessure du jeune homme l’handicape-t-elle à vie ? C’est, avec l’attitude des accusés le jour des faits, une des questions centrales du procès.
Sept ans après les faits, trois policiers comparaissent devant les assises à partir de ce mardi. Un procès emblématique.
L’ancien ingénieur a écopé de la peine maximale ce mercredi. Mais son mutisme durant l’audience laisse beaucoup trop de questions sans réponse.
Ancien flirt, avocats décevants, procureur insensible… Ils étaient couchés dans les notes de Gabriel Fortin. Ils ont sans doute échappé au pire.
Gabriel Fortin comparaît pour assassinats, impliquant une préméditation. Or, ses voyages ressemblent justement à une surveillance de ses cibles…
Le tribunal va tenter de comprendre ce qui aurait poussé cet ingénieur à tuer trois DRH en janvier 2021. Son procès s’ouvre ce mardi à Valence.
Fin janvier 2021, trois femmes sont tuées par balle. Leurs points communs : leur domaine d’activité et leur lien avec un certain Gabriel Fortin.
L’incendiaire a été condamnée à passer vingt-cinq ans derrière les barreaux, là où l’état des détenus à l’esprit embué s’aggrave.
À l’audience, témoignages et expertises tentent de faire la lumière sur la psyché d’Essia B., entre addictions et troubles mentaux.
L’ouverture du procès d’Essia B. met en lumière le rôle des expertises psychiatriques dans la poursuite, ou non, des procédures criminelles.
En 2019, le feu allumé par Essia B. a tué dix personnes. Malgré son passif psychiatrique, elle comparaît à partir du 6 février.
Entre manque de magistrats et affaires expédiées, « Les Jours » ont sillonné les tribunaux pour raconter les comparutions immédiates.
D’un côté, des audiences de comparutions immédiates qui ne désemplissent pas ; de l’autre, un parquet moins surchargé et qui poursuit moins.
S’ils passent rarement devant la justice, les policiers et leurs comportements peuplent les dossiers de comparution immédiate.
Dans la Creuse, le département le plus âgé de France, le tribunal se donne le temps d’écouter les prévenus violents et alcooliques.
Lors des audiences souvent expéditives de comparution immédiate, des prévenus malades sont parfois jugés comme s’ils ne l’étaient pas.
Prévenu absent, traducteur manquant… Les renvois d’audience allongent les délais d’une procédure censée être rapide.
Devant la justice parfois expéditive des comparutions immédiates défilent, inlassablement, des auteurs de violences conjugales.
Le manque de moyens se ressent aux comparutions immédiates, où des affaires de plus en plus complexes sont jugées. Exemple à Nantes.
« Les Jours » sillonnent les tribunaux pour raconter la comparution immédiate, procédure parfois sévère, souvent expéditive.
Ce vendredi, les avocats de Salah Abdeslam ont tenté de montrer qu’il avait évolué tout au long du procès. Verdict le 29 juin.
Le parquet demande la perpétuité pour Salah Abdeslam et de la prison ferme pour tous ceux dont la responsabilité reste trouble.
Mères, frères, proches… Ils ne sont pas assez impliqués pour être jugés par la cour d’assises spéciale, trop pour ne pas l’être du tout.
Le grand ami de Salah Abdeslam aurait pu éclairer la cour sur les derniers préparatifs du 13 Novembre… Las, il est détenu en Turquie.
Leurs compagnes les ont suivis, quittés ou ne savaient rien : les histoires sentimentales des accusés émaillent le procès du 13 Novembre.
Radicalisation, voyage en Syrie, mystérieux séjour anglais : ce personnage-clé des attentats de Paris et Bruxelles a fait face aux juges.
Parents, frères et sœurs des kamikazes doivent composer entre la culpabilité, le deuil et la suspicion, parfois justifiée, de la cour.
De 2013 à 2015, Samy Amimour, Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefaï ont gravi les échelons au sein de l’État islamique.
Son nom résonne à la cour qui, depuis mardi, retrace le parcours des assaillants. Six ans après, la commune belge tente de se réinventer.
Pour surmonter le traumatisme, beaucoup de rescapés du 13 Novembre ont eu besoin d’aide, de la psychiatrie traditionnelle à l’EMDR.
Les rescapés et proches de victimes du 13 Novembre continuent de se reconstruire peu à peu. À la barre, ils racontent leur vie d’après.
À partir de ce mardi et pendant cinq semaines, plus de 300 victimes vont prendre la parole au tribunal. Et raconter leur vendredi 13.
Les avocats des vingt accusés du 13 Novembre font parfois face à l’incompréhension. La défense est pourtant un droit et une nécessité.
Un travail policier d’une ampleur inédite débute le soir des attentats. Il aboutit, ce mercredi, à l’ouverture du procès du 13 Novembre.
À partir du 8 septembre, vingt hommes sont jugés pour leur rôle présumé dans le 13 Novembre. Des attaques imaginées depuis longtemps.
L’homme a commis deux meurtres et a été condamné en première instance pour un troisième. Y en a-t-il d’autres ? Le trouble est là…
Près de 35 ans après le meurtre d’Isabelle Mesnage, le verdict est tombé. Malgré les interrogations qui entourent ce trop vieux cold case.
Le 3 juillet 1986, un corps de femme est découvert. Ce mardi, Jacques Rançon est dans le box des accusés. Il a failli ne jamais l’être.
À partir du 8 juin, le tueur de la gare de Perpignan comparaît pour le meurtre d’Isabelle Mesnage. Son passé et sa pensée vont être scrutés.
Le 8 juin s’ouvre à Amiens un nouveau procès pour le tueur de Perpignan. Un « cold case » qui dormait depuis 1986, un de plus.
Podcast. Un procès « exemplaire » ou « politique » ? Alors que la polémique rebondit, nos journalistes analysent le verdict.
Podcast. Parmi les accusés présents à l’audience, seuls deux ont participé au commando. Retour sur le rôle de chacun avec nos journalistes.
Podcast. Comment défendre les accusés des attentats du 13 Novembre ? Nos journalistes décryptent le travail, délicat et minutieux, de ces avocats.
Podcast. La question de la souffrance traverse toute l’audience : entretien avec nos journalistes et le président de Life for Paris, Arthur Dénouveaux.