L’organisme public sera financé via une contribution obligatoire de tous les acteurs du secteur. Les plateformes enragent, Spotify et Deezer en tête.
Son rôle dans la série.
Avec 7 millions d’abonnés et 16 millions d’utilisateurs, Deezer est aujourd’hui un petit acteur du streaming musical dans le monde. Mais l’entreprise, fondée en France en 2007 sur les cendres d’un blog pirate, reste un nom de premier plan dans l’Hexagone, où elle fait encore jeu égal avec Spotify – qui tend néanmoins à prendre le large. Sauvé et poussé pendant longtemps par son partenariat avec l’opérateur Orange, Deezer a aujourd’hui choisi une stratégie de développement international qui évite la confrontation avec le géant du secteur, en allant, par exemple, chercher ses nouveaux abonnés au Brésil, au Mexique ou au Moyen-Orient. Racheté en 2016 par Access Industries, entreprise américaine propriété de Len Blavatnik, par ailleurs propriétaire de la major du disque Warner, Deezer a aussi fait entrer dans son capital le fonds souverain saoudien en 2018.
Depuis plusieurs années, Deezer est la seule grande plateforme internationale à proposer de changer le modèle de rémunération du streaming, très critiqué pour ses effets de bord, en faveur du système dit « user centric », qui pourrait mieux protéger la diversité artistique.
Son rôle dans la série.
Avec 7 millions d’abonnés et 16 millions d’utilisateurs, Deezer est aujourd’hui un petit acteur du streaming musical dans le monde. Mais l’entreprise, fondée en France en 2007 sur les cendres d’un blog pirate, reste un nom de premier plan dans l’Hexagone, où elle a malgré tout perdu sa première place historique face à Spotify en 2019. Malmené par son manque de financement qui l’a notamment empêchée de s’installer sur le marché nord-américain, Deezer cherche néanmoins à changer de catégorie en se rapprochant de François-Henri Pinault et Matthieu Pigasse, deux riches investisseurs qui envisagent de racheter indirectement l’entreprise et lui permettre d’entrer en bourse sept ans après avoir échoué dans ce domaine. Petite à l’échelle internationale, Deezer n’en est pas moins une plateforme qui compte au niveau européen, très présente dans les discussions et les institutions du secteur, mais également très volontaire dans sa collaboration avec le monde de la recherche ou la lutte contre la fraude au stream. C’est ainsi Deezer qui fait aujourd’hui figure de modèle dans la mise en place d’outils pour traquer les écoutes et les comptes problématiques.
Son rôle dans la série.
La première plateforme de streaming française a eu plusieurs vies. La première, c’était sous la forme de Blogmusik, un ancêtre du streaming lancé en 2006, dans une période qui n’en voulait pas. Renommée Deezer, financée par Xavier Niel, elle a tout même fini par renaître en 2009. Depuis 2012, Deezer a comme principal actionnaire (30 %) le milliardaire russe Len Blavatnik, qui est également propriétaire de la major du disque Warner. L’entreprise, qui reste basée à Paris, se développe principalement en passant des accords avec des opérateurs téléphoniques, notamment Orange en France, et en misant sur des marchés comme le Mexique et le Brésil, jusqu’ici négligés mais qui explosent grâce au streaming. Deezer a lancé son entrée en Bourse en octobre 2015, avant de la reporter faute de trouver assez d’investisseurs potentiels.
Par Sophian Fanen
Son rôle dans la série.
La première plateforme de streaming française a eu plusieurs vies. La première, c’était sous la forme de Blogmusik, un ancêtre du streaming lancé en 2006, dans une période qui n’en voulait pas. Renommée Deezer, financée par Xavier Niel, elle a tout même fini par renaître en 2009. Depuis 2012, Deezer a comme principal actionnaire (30 %) le milliardaire russe Len Blavatnik, qui est également propriétaire de la major du disque Warner. L’entreprise, qui reste basée à Paris, se développe principalement en passant des accords avec des opérateurs téléphoniques, notamment Orange en France, et en misant sur des marchés comme le Mexique et le Brésil, jusqu’ici négligés mais qui explosent grâce au streaming. Deezer a lancé son entrée en Bourse en octobre 2015, avant de la reporter faute de trouver assez d’investisseurs potentiels.
Par Sophian Fanen
Son rôle dans la série.
La première plateforme de streaming française a eu plusieurs vies. La première, c’était sous la forme de Blogmusik, un ancêtre du streaming lancé en 2006, dans une période qui n’en voulait pas. Renommée Deezer, financée par Xavier Niel, elle a tout même fini par renaître en 2009. Depuis 2012, Deezer a comme principal actionnaire (30 %) le milliardaire russe Len Blavatnik, qui est également propriétaire de la major du disque Warner. L’entreprise, qui reste basée à Paris, se développe principalement en passant des accords avec des opérateurs téléphoniques, notamment Orange en France, et en misant sur des marchés comme le Mexique et le Brésil, jusqu’ici négligés mais qui explosent grâce au streaming. Deezer a lancé son entrée en Bourse en octobre 2015, avant de la reporter faute de trouver assez d’investisseurs potentiels.
Par Sophian Fanen
L’organisme public sera financé via une contribution obligatoire de tous les acteurs du secteur. Les plateformes enragent, Spotify et Deezer en tête.
Une taxe ou une contribution volontaire ? Controversée, la seconde piste est à l’étude pour boucler le budget du Centre national de la musique.
Injures et règlements de comptes : le financement du CNM vire au vaudeville. Et à la fin, c’est Bercy qui décidera si les plateformes sont taxées.
Soutenue par Universal, la plateforme va changer son mode de rémunération, scrutant le lien avec les fans plus que le pur volume de streams. Une bascule.
Sous les recommandations (4/4). Le sociologue Quentin Gilliotte enquête sur nos usages protéiformes en matière de consommation musicale.
Sous les recommandations (3/4). Pour construire leurs collections musicales, les auditeurs ont apprivoisé la recommandation.
Sous les recommandations (1/4). Tout le monde pense que les machines de Spotify ou Deezer enferment l’auditeur dans ses goûts. On a vérifié.
Dans son rapport sorti ce lundi, le Centre national de la musique admet que la fraude des plus gros échappe encore aux plateformes.
Spotify a suspendu des chansons de Vitaa pour punir son label qui, comme beaucoup, joue un rôle trouble dans la manipulation des écoutes.
Info « Les Jours ». L’obstruction du géant suédois fragilise sérieusement l’étude sur la fraude que mène le Centre national de la musique.
Face au cercle vicieux des fausses écoutes qui biaise la distribution des revenus, les acteurs de la musique se mobilisent plus ou moins.
Certaines playlists d’utilisateurs monnayent la mise en avant d’artistes en manque de visibilité. Une fraude qui contribue aux fake streams.
Fermes à clics, comptes zombies, camouflage… Les techniques des tricheurs se professionnalisent. Les plateformes tentent de suivre.
30 % des écoutes des nouveautés musicales françaises seraient des faux destinés à gonfler les classements. Enquête.
À l’écart de Spotify, de nouvelles plateformes réinventent le lien entre les artistes et leur public. Plus proche et plus rémunérateur.
Le système du « user centric » est censé mieux partager le butin des écoutes. Le Centre national de la musique vient de faire les comptes.
Si les plateformes sont dans le viseur, les labels jouent aussi un rôle majeur dans la rémunération des artistes, jugée trop faible.
Entre musiciens et plateformes, c’était un mariage de raison, c’est désormais la rupture. Les histoires d’argent finissent mal…
La plateforme de streaming veut imposer le « user-centric payment system », un modèle économique jugé plus juste pour les artistes.
Le texte voté ce mardi par l’Europe va modifier la circulation de la culture en ligne, notamment sur YouTube. On vous explique tout.
La chercheuse Maria Eriksson pointe le déséquilibre flagrant entre les droits de l’utilisateur… et ceux que s’accorde la plateforme.
La musique a changé d’ère avec l’offre légale ? Qu’importe, l’élue plaide pour la répression contre les téléchargeurs de films.
Bye-bye labels et distributeurs… La plateforme invite tous les amateurs à déposer leur musique sur ses serveurs. C’est un séisme.
Petits streams (4/6). Grand public, Spotify et Deezer sont et resteront perdues avec les musiques de niche. Vivement leurs rejetons.
Petits streams (3/6). Hors du rap, les longs formats ne font pas le poids face aux playlists. Au grand dam des labels indépendants.
Petits streams (2/6). Les plateformes savent manier les tubes, beaucoup moins les musiques underground. Et ça leur va bien comme ça.
Bling-stream (7/7). Dans le système actuel, l’argent des plateformes va aux plus écoutés. Donc au rap, aux dépens de la diversité.
Bling-stream (6/7). Mal médiatisés et contraints à la course aux clics sur Spotify, les petits artistes fraudent pour se lancer.
Bling-stream (5/7). « Les Jours » révèlent que la prétendue triche massive aux fausses écoutes représente moins de 5 % des streams.
Bling-stream (3/7). Spotify a beau vouloir l’enterrer pour imposer ses playlists, le long format reste un passage obligé.
Ondes de choc (4/4). Tenues de diffuser 40 % de chanson francophone, les radios enragent : elles veulent la même règle pour tous.
Ondes de choc (3/4). La FM utilise sa puissance de frappe auprès des foules pour se différencier du streaming. Jusqu’à quand ?
Ondes de choc (2/4). Stations et plateformes sont d’accord : les animateurs fidélisent l’auditeur. Les premières ont de l’avance.
Ondes de choc (1/4). Gros temps pour les stations jeunes : les 15-25 les abandonnent peu à peu pour les plateformes de stream.
Les musiques d’ambiance aseptisées prennent tant de place sur les plateformes que Spotify en fabriquerait en sous-main.
Sur Spotify ou Deezer, les playlists d’ambiance triomphent. Une consécration pour la musique pensée pour meubler le quotidien.
Sur les pas des radios commerciales, Spotify et Deezer enferment leurs auditeurs dans un univers limité et ultraconfortable.
Elle s’est péniblement faite au streaming, et voilà que les artistes n’ont plus besoin d’elle… Sale temps pour la major.
Cette base de données en ligne pourrait rénover l’économie de la musique. Mais l’industrie n’y a pas forcément intérêt.
Distancés par Amazon et Spotify, l’enseigne et le service de streaming font cause commune pour sauver leur peau en France.
La gonflette du streaming existe. Mais pour ces rappeurs, c’est un contre-feu des majors pour masquer leurs mauvais résultats.
Libérés, délivrés (1/2). Autrefois dépendants des labels, les musiciens deviennent aujourd’hui leurs propres patrons.
Sous le streaming légal (1/2). Insatisfaits par l’offre, des puristes de la musique privilégient le bon vieux téléchargement.
La guerre de YouTube (2/2). Au-delà de l’argent, l’industrie musicale exige plus de contrôle sur les vidéos.
Tubes en chaîne (4/4). Le boulot de « curation » de Délicieuse musique préfigure le monde de la musique de demain.
Tubes en chaîne (3/4). Les indépendants sont perdus et les médias pataugent. Les majors, elles, squattent les clics.
Tubes en chaîne (2/4). Si les êtres de chair et d’oreilles sont revenus au cœur de la création des sélections, c’est pour guider les robots.