Années 1930 ou 2020, superprofits ou pertes… Ça ne change rien : Total distribue de généreux dividendes. Et tant pis pour les investissements.
Années 1930 ou 2020, superprofits ou pertes… Ça ne change rien : Total distribue de généreux dividendes. Et tant pis pour les investissements.
Les profits records annoncés ce mercredi attestent de la complaisance du fisc avec le pétrolier. Une indulgence déjà à l’œuvre en 1977…
Au cours des années 1970, le pétrolier a pu compter sur des hauts fonctionnaires très conciliants pour éviter l’impôt, en toute discrétion.
Via le ministre des Finances, la compagnie impose le « bénéfice mondial consolidé », qui fait discrètement s’évaporer l’impôt. Le coup parfait.
Prospecter et creuser pour trouver de nouveaux puits, ça coûte cher. Sauf quand on peut déduire de ses impôts ses investissements…
Dès 1955, l’entreprise empile les succursales et les filiales dans de savants montages financiers. Le but : échapper à l’impôt en France.
« Les Jours » ont mis la main sur des archives inédites qui détaillent le premier montage offshore du pétrolier pour réduire ses impôts.
Il fut un temps où Total était taxé en France… puis un accord entre États-Unis et Arabie saoudite a chamboulé la fiscalité du pétrole.
Dans la tourmente, l’entreprise se rend compte cette année-là qu’elle a tout intérêt à parler à l’opinion pour imposer ses (contre)vérités.
Cette année-là, une commission parlementaire révèle les avantages fiscaux du pétrolier. Près de 50 ans plus tard, rien ou presque n’a changé.
L’impuissance des politiques à taxer le géant pétrolier en France remonte à… À quand déjà ? « Les Jours » creusent.
Tous les candidats à la présidentielle souhaitent dézinguer l’impôt sur les héritages. Une promesse populaire… tout autant qu’inutile.
Doléances. Tous les midis, « Les Jours » partagent un extrait d’un cahier citoyen. Aujourd’hui, la dictature et la guerre civile.
Comme le gouverneur de la Banque de France, les tenants de la rigueur tentent d’imposer leur agenda pour le monde d’après. Insensé.
Grand collectionneur d’art, il finançait le rapatriement en Afrique d’œuvres spoliées. Les « Luanda Leaks » viennent de le rattraper.
Contre 4,6 millions, l’école va débaptiser une cour de son futur campus. Et une riche Américaine décédée en 2014 aura « son » jardin.
Pour lever des fonds, de plus en plus d’établissements baptisent salles et bâtiments du nom de leurs donateurs. Rien ne les arrête.
Créé par Anne Hidalgo, le Fonds pour Paris pousse au mélange des genres entre l’argent de riches mécènes et le patrimoine public.
L’asso de victimes du 13 Novembre critique le financement par mécénat du « cadeau » de l’artiste, inauguré ce vendredi matin.
Offerte par l’artiste à la ville de Paris, la sculpture, inaugurée le 4 octobre, a été financée par des mécènes pas du tout désintéressés.
Pour ses impôts, l’homme d’affaires a fait sa propre tambouille ; pour sa fondation culturelle, le mécène a dépensé sans compter.
Le secrétaire d’État Gabriel Attal a donné ce jeudi les contours d’une réforme fiscale qui ne devrait pas bouleverser le mécénat.
L’Oréal, Engie ou encore Suez participent au financement du sommet mondial de Biarritz. Une générosité tout à fait intéressée.
L’avantage fiscal offert aux gentils donateurs disparaîtra-t-il ? « Les Jours » décodent les signaux contradictoires de l’exécutif.
Ses investissements dans la culture font de Maja Hoffmann la vraie boss de la capitale camarguaise, éclipsant les politiques.
Visites particulières, privatisations… Les généreux mécènes négocient dur avant de verser leur obole aux causes qu’ils défendent.
La collecte pour Notre-Dame l’a montré, PDG et milliardaires rivalisent pour dégainer leur chéquier. Mais pourquoi tant de bonté ?
Replay. « Les Jours » ont suivi la conférence de presse du Président depuis l’Élysée : du flou, du vide et du théâtre.
La tournée du grand débat a fait halte au palais Bourbon. Dans l’hémicycle, trois pelés, un tondu… et « Les Jours ».
Jacky et ses compagnons de Voreppe ont joué le jeu du grand débat avec une députée macroniste. Qui a écouté, pas forcément entendu.
Replay. La secrétaire d’État a coanimé vendredi un « Balance ton post ! » spécial grand débat national. « Les Jours » étaient là.
Il aurait dû recueillir la parole des Français dans un bel élan de participation citoyenne. Las, il oriente vers les choix macroniens.
Pour l’« acte X », le pilier du rond-point de Voreppe tractera à Grenoble sa propre missive. Le grand débat ? Il ira, sans illusions.
Les mesures destinées à contenter les gilets jaunes ont été adoptées… mais ne sont pas à la hauteur des annonces d’Emmanuel Macron.
« Les Jours » ont passé les annonces présidentielles au peigne fin. Bilan : du flou, du flan et de l’enfumage.
Ces événements se déroulent en temps réel : Macron promet 100 euros, les gilets jaunes fulminent, les interpellés sont condamnés.
Quasi-résurrection de l’ISF, violences dans les beaux quartiers de Paris… Avec les gilets jaunes, les riches ont failli trembler.
L’Iséroise Émilie Chalas était de la vague des députés LREM en 2017. Elle a annulé une réunion publique pour des raisons de sécurité.
Macron coupe court au retour de l’impôt, revendication phare du mouvement. Son abrogation n’a pourtant pas montré son utilité.
La députée Amélie de Montchalin a tancé les banquiers pour qu’ils poussent leurs clients à investir dans les PME. En vain.
Les ouvrages de Jean-Noël Jeanneney et de Brice Couturier convoquent Saint-Simon, Ricœur ou Hegel. Mais oublient, hélas, les faits.
Des acteurs de l’entrepreneuriat concoctent le texte dans un accélérateur de start-up ? « Les Jours » s’y sont glissés.
Pour une future loi sur le financement des entreprises, le duo va chercher… les idées des entrepreneurs. Une première.
Annoncée cet été mais absente du programme d’En marche, la réforme de l’allocation logement est en fait échafaudée depuis un bail.
Houspillée par l’opposition à l’Assemblée nationale sur le « cadeau aux riches », la majorité En marche a dévoilé sa doctrine.