C’est enfin l’heure des résultats pour les élèves suivis par « Les Jours » depuis deux ans, et l’heure du bilan pour la réforme covidée.
Je vous dois un aveu : je n’ai strictement aucun souvenir du contenu de mes cours de philo de terminale. C’est pourtant censé être un rite de passage marquant, une émancipation intellectuelle précieuse vers l’âge adulte. Il faut croire que ma dernière année de bahut fut abreuvée d’autres nourritures spirituelles. De ma classe de philo, je retiens cette brochette de trois camarades, avec qui je m’alignais toujours au milieu de la classe, que je n’ai jamais revus depuis. Toujours chauds pour attiser des débats alambiqués, toujours chauds, aussi, pour s’enflammer face à la moindre iniquité.
Un après-midi dissipé, notre toute jeune prof de philo s’en était pris à une élève, qui dans mon souvenir ne mettait pas plus le waï que d’autres mais maîtrisait moins que certains l’art de la rhétorique. J’avais alors lancé à la cantonade une citation du dramaturge Georges Courteline (pompée dans un emballage de chocolat) : « Madame, passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet. » Regard polaire de la prof, convocation à la fin de l’heure, recadrage sur le respect de l’autorité, mon éternel talon d’Achille.
Membre du collectif We Report, quand je ne repasse pas le – nouveau – bac pour « Les Jours » au lycée Mounier de Grenoble, je suis correspondante régionale de Libération, après une escale en Nouvelle-Calédonie et dix ans de vie parisienne, dont sept au Monde.
C’est enfin l’heure des résultats pour les élèves suivis par « Les Jours » depuis deux ans, et l’heure du bilan pour la réforme covidée.
Le redouté grand oral a commencé, sur fond de grève des profs de philo. Une fin d’année à l’image de la réforme Blanquer : foirée.
Le président LR a la confiance, l’écolo espère surfer sur la vague verte, Najat Vallaud-Belkacem fait son come-back… Revue des troupes.
Nouveauté du bac Blanquer, le grand oral se rapproche dangereusement pour les terminales de Grenoble, qui se préparent avec un comédien.
Pas évident de se préparer en distanciel à ce qui attend élèves de TG4 à leur retour au lycée Mounier : l’écrit blanc de philo.
Malgré le manque d’infos, le lycée Mounier de Grenoble se prépare pour le grand oral, seule épreuve du nouveau bac ayant résisté au Covid.
L’annulation des épreuves de spécialité est un bref répit pour le lycée Mounier, pris dans le casse-tête de la réforme et du coronavirus.
Bac Blanquer, Parcoursup, enseignement supérieur… Le compte à rebours est lancé pour les terminales du lycée Mounier à Grenoble.
Les lycées restent ouverts, annonce Jean-Michel Blanquer qui garde l’objectif de 50 % de cours à distance. À Grenoble, on tente de suivre…
Face au revirement de Jean-Michel Blanquer, le lycée Mounier a décidé de passer outre les instructions pour son hommage à Samuel Paty.
Au lycée où « Les Jours » sont installés, les profs disent leur désarroi et leur sentiment d’abandon après le meurtre de Samuel Paty.
Platon, esprit critique, notions, Marx, méthodo… Les élèves du lycée Mounier de Grenoble découvrent la sagesse, version bac Blanquer.
Corps changés, visages masqués et la réforme Blanquer toute l’année. « Les Jours » font leur rentrée en terminale G4 au lycée Mounier.
Jeudi, Jean-Michel Blanquer a mis fin au suspense et annulé l’oral de français. Une pilule douce-amère pour le lycée Mounier, à Grenoble.
Les élèves seront évalués seulement en contrôle continu, annonce le ministre. À Grenoble, le lycée Mounier fait de son mieux pour suivre.
Épreuves du bac en suspens, conseil de classe virtuel : le coronavirus s’invite dans une année déjà mouvementée pour la 1ère G4.
Réforme du bac, « devoir de réserve », postes rognés, classes surchargées… Les profs du lycée Mounier à Grenoble ouvrent les vannes.
Réforme du bac, choix de carrière et bavardages : c’est l’heure de la rencontre parents-profs pour la 1ère G4 du lycée Mounier.
Ces nouvelles épreuves cristallisent la colère avec des appels à la grève. Au lycée Mounier, elles débutent ce mardi. Enfin, normalement.
L’année s’achève sur un plateau-repas (un peu) festif pour les 1ères G4 alors que se dessinent déjà les épreuves de contrôle continu.
Info « Les Jours ». Ce rituel trimestriel va être réformé pour s’adapter au nouveau bac. Exemple au lycée Mounier, à Grenoble.
Entre choix des options, premiers exams et exercice attentat, les premières du lycée Mounier, à Grenoble, ont l’angoisse au ventre.
Un an après le début du mouvement, « Les Jours » retrouvent Élodie et Jacky, du rond-point de Voreppe : désillusion et mobilisation.
Choisir des cours en plus ? Avec le nouvel examen, ça ne paye plus, constatent parents et élèves du lycée Mounier, à Grenoble.
Le nouveau bac a chamboulé les livres scolaires au point qu’au lycée Mounier, à Grenoble, certains ne sont pas encore arrivés. Galère.
Épreuves, calendrier, coefs : les profs du lycée Mounier, à Grenoble, ont tenté de briefer les familles sur la nébuleuse réforme.
C’est jour d’élection des délégués au lycée Mounier, à Grenoble. Au cœur des préoccupations des candidats : la réforme du bac.
Au lycée Mounier, à Grenoble, Philippe Raspail élabore les plannings. Un casse-tête avec la réforme du bac ? Même pas.
Au lycée Mounier, à Grenoble, les élèves suivis par « Les Jours » apprennent à se connaître et se familiarisent avec le nouveau bac.
Pour raconter la réforme Blanquer de l’intérieur, « Les Jours » font leur rentrée en 1ère G4 au lycée Mounier de Grenoble. Driiiiiing !
Jacky et ses compagnons de Voreppe ont joué le jeu du grand débat avec une députée macroniste. Qui a écouté, pas forcément entendu.
Pour l’« acte X », le pilier du rond-point de Voreppe tractera à Grenoble sa propre missive. Le grand débat ? Il ira, sans illusions.
Samedi, les gilets jaunes du rond-point de Voreppe sont allés mener une action lors de l’inauguration d’une patinoire voisine.
Alors qu’a eu lieu l’« acte V » ce samedi, Élodie, gilet jaune à Voreppe, raconte le découvert chronique, la débrouille et le courroux.
Ces événements se déroulent en temps réel : Macron promet 100 euros, les gilets jaunes fulminent, les interpellés sont condamnés.
Samedi, l’« acte IV » des gilets jaunes s’est déroulé façon puzzle mais avec une même colère, dirigée contre Emmanuel Macron.
Un mouvement déterminé, un gouvernement tétanisé, des violences redoutées… « L’acte IV » des gilets jaunes se joue ce samedi.
L’Iséroise Émilie Chalas était de la vague des députés LREM en 2017. Elle a annulé une réunion publique pour des raisons de sécurité.