La vice-présidente enthousiasme les démocrates et décontenance le camp Trump. Il ne lui reste plus qu’un détail à régler : trouver un programme…
Son rôle dans la série.
Fils d’un Kenyan étudiant aux États-Unis et d’une mère originaire du Kansas, Barack Obama passe, après le divorce de ses parents, son enfance en Indonésie puis à Hawaï, où il est né, avec ses grands-parents maternels. Étudiant brillant, il est diplômé de Columbia puis de Harvard. Durant ses études, il devient organisateur communautaire dans les quartiers sud de Chicago, ville dans laquelle il s’installe avec son épouse Michelle, qui en est originaire. Devenu professeur de droit et avocat à Chicago, il devient en 2004 sénateur des États-Unis pour l’Illinois. La même année, il marque la convention démocrate à Boston par un discours exposant sa volonté d’unification politique des États-Unis au-delà du clivage partisan démocrates/républicains. Cet optimisme est le moteur de sa campagne présidentielle en 2008, qui fait de lui le premier président américain noir. Mais contrairement à ses espoirs, sa présidence voit la radicalisation partisane atteindre des sommets. Son projet d’assurance santé universelle, l’Obamacare, déclenche la formation des Tea Party, organisations conservatrices radicales et identitaires blanches qui s’emparent progressivement du parti républicain. Malgré sa réélection en 2012, Obama est vite bloqué par l’hostilité absolue d’un Congrès républicain qui ne cherche aucun compromis. Son second mandat est synonyme de déception pour beaucoup de progressistes sur les questions des armes à feu ou des violences policières contre les Noirs. L’élection de Donald Trump, qui a fait de la destruction de l’œuvre présidentielle d’Obama son seul programme, a sonné comme une humiliation. Elle explique pourquoi, depuis, Barack Obama est resté bien plus investi en politique que n’importe lequel de ses prédécesseurs, derrière son ex-vice-président Biden, qui finira d’ailleurs à la Maison-Blanche en 2021.
Par Corentin Sellin
Son rôle dans la série.
Fils d’un Kenyan étudiant aux États-Unis et d’une mère originaire du Kansas, Barack Obama passe, après le divorce de ses parents, son enfance en Indonésie puis à Hawaï, où il est né, avec ses grands-parents maternels. Étudiant brillant, il est diplômé de Columbia puis de Harvard. Durant ses études, il devient organisateur communautaire dans les quartiers sud de Chicago, ville dans laquelle il s’installe avec son épouse Michelle, qui en est originaire. Devenu professeur de droit et avocat à Chicago, il devient en 2004 sénateur des États-Unis pour l’Illinois. La même année, il marque la convention démocrate à Boston par un discours exposant sa volonté d’unification politique des États-Unis au-delà du clivage partisan démocrates/républicains. Cet optimisme est le moteur de sa campagne présidentielle en 2008, qui fait de lui le premier président américain noir. Mais contrairement à ses espoirs, sa présidence voit la radicalisation partisane atteindre des sommets. Son projet d’assurance santé universelle, l’Obamacare, déclenche la formation des Tea Party, organisations conservatrices radicales et identitaires blanches qui s’emparent progressivement du parti républicain. Malgré sa réélection en 2012, Obama est vite bloqué par l’hostilité absolue d’un Congrès républicain qui ne cherche aucun compromis. Son second mandat est synonyme de déception pour beaucoup de progressistes sur les questions des armes à feu ou des violences policières contre les Noirs. L’élection de Donald Trump, qui a fait de la destruction de l’œuvre présidentielle d’Obama son seul programme, a sonné comme une humiliation. Elle explique pourquoi, depuis, Barack Obama est resté bien plus investi en politique que n’importe lequel de ses prédécesseurs, derrière son ex-vice-président Biden, qui finira d’ailleurs à la Maison-Blanche en 2021.
Par Corentin Sellin
Son rôle dans la série.
Fils d’un Kenyan étudiant aux États-Unis et d’une mère originaire du Kansas, Barack Obama passe, après le divorce de ses parents, son enfance en Indonésie puis à Hawaï, où il est né, avec ses grands-parents maternels. Étudiant brillant, il est diplômé de Columbia puis de Harvard. Durant ses études, il devient organisateur communautaire dans les quartiers sud de Chicago, ville dans laquelle il s’installe avec son épouse Michelle, qui en est originaire. Devenu professeur de droit et avocat à Chicago, il devient en 2004 sénateur des États-Unis pour l’Illinois. La même année, il marque la convention démocrate à Boston par un discours exposant sa volonté d’unification politique des États-Unis au-delà du clivage partisan démocrates/républicains. Cet optimisme est le moteur de sa campagne présidentielle en 2008, qui fait de lui le premier président américain noir. Mais contrairement à ses espoirs, sa présidence voit la radicalisation partisane atteindre des sommets. Son projet d’assurance santé universelle, l’Obamacare, déclenche la formation des Tea Party, organisations conservatrices radicales et identitaires blanches qui s’emparent progressivement du parti républicain. Malgré sa réélection en 2012, Obama est vite bloqué par l’hostilité absolue d’un Congrès républicain qui ne cherche aucun compromis. Son second mandat est synonyme de déception pour beaucoup de progressistes sur les questions des armes à feu ou des violences policières contre les Noirs. L’élection de Donald Trump, qui a fait de la destruction de l’œuvre présidentielle d’Obama son seul programme, a sonné comme une humiliation. Elle explique pourquoi, depuis, Barack Obama est resté bien plus investi en politique que n’importe lequel de ses prédécesseurs, derrière son ex-vice-président Biden, qui finira d’ailleurs à la Maison-Blanche en 2021.
Par Corentin Sellin
La vice-présidente enthousiasme les démocrates et décontenance le camp Trump. Il ne lui reste plus qu’un détail à régler : trouver un programme…
Rural quand elle est urbaine, de gauche quand elle est modérée : avec Walz à la vice-présidence, la candidate démocrate joue la complémentarité.
Lâché par son camp, le président Biden ne vise plus la réélection. Sa vice-présidente est la favorite pour le remplacer, mais sans faire l’unanimité.
L’ex-Président américain n’en finit plus de cajoler le Russe. Parce qu’il admire son autoritarisme, bien sûr. Mais y aurait-il d’autres raisons ?
L’élection du nouveau speaker de la Chambre des représentants, évangélique et droitier, confirme la mainmise de Trump sur le parti républicain.
Le Président estime être le seul à pouvoir contrer Trump en 2024. Mais ses presque 81 ans et sa santé font douter les démocrates.
Malgré son âge, le Président est candidat à sa réélection. Il compte sur sa capacité à lever des fonds… et sur l’épouvantail Trump.
Chômage au plus bas, justice fiscale, parti uni… Voilà qui ferait rêver tout leader de centre-gauche européen. Et pourtant, ça ne prend pas.
Des victoires démocrates inattendues aux « midterms », Trump désavoué, des conservateurs qui se déchirent : le président américain respire.
Les démocrates promettent de gagner les « midterms » et vont sans doute les perdre. Mais les républicains pourraient ne pas triompher…
Malgré un bilan positif, le président américain se heurte, à l’approche des élections de mi-mandat, à son impopularité et à l’insécurité.
Perquisitionné en Floride dans une enquête sur les archives de son mandat, l’ex-Président s’est une nouvelle fois posé en victime.
Entre lobbying de la NRA, blocage au Sénat et mauvaise foi conservatrice, la tuerie risque de ne rien changer au problème des armes à feu.
La stratégie de soutien éperdu à l’Ukraine du Président se heurte à son impopularité nationale et aux républicains sur les autres sujets.
La laborieuse nomination de la juge noire Ketanji Brown Jackson révèle l’ampleur de la fracture entre deux Amérique irréconciliables.
Il savait que Poutine allait attaquer, le lui a fait savoir… et ça n’a rien empêché. Comme un reflet de sa faiblesse sur le plan intérieur.
La finale du championnat de football américain, qui a lieu ce dimanche, est devenue un rendez-vous immanquable pour les présidents.
Si elle autorise des recours, la Cour suprême, à majorité conservatrice, ne suspend pas la loi texane contre l’avortement.
La victoire-éclair des islamistes, qu’il jugeait « hautement improbable », est un revers stratégique pour le président américain.
Le Président tente de durcir le contrôle des armes mais les républicains bloquent, soutenus par une Cour suprême encore plus conservatrice.
La nouvelle loi électorale adoptée par cet État du Sud, qui restreint le vote anticipé par correspondance, fait un heureux : Donald Trump.
Il dit vouloir rétablir la confiance avec la population, la presse, les républicains… Mais quatre ans de Trump sont passés par là.
Investi ce mercredi, le nouveau Président a la tâche colossale de réparer un pays meurtri par quatre ans de trumpisme.
Illégitime aux yeux des trumpistes, trop modéré pour la gauche des démocrates, le futur Président rame vers la Maison-Blanche.
De plus en plus seul à crier à la fraude, Trump envisage d’accorder par avance le pardon présidentiel à ses proches… et à lui-même.
Joe Biden devient le 46e président des États-Unis face à Donald Trump. Une revanche pour cet éternel second couteau.
Après quatre jours sous tension, l’ex-vice-président d’Obama devient président des États-Unis. Mais Trump n’a pas reconnu sa défaite…
Trump ou Biden président ? Les États-Unis tranchent ce mardi. Corentin Sellin dessine quatre scénarios pour la nuit américaine.
Système oblige, les candidats misent tout sur quelques États. Biden a les minorités avec lui ; Trump, le souvenir du hold-up de 2016.
Le système électoral américain est déjà complexe. Le Président espère désormais l’instrumentaliser à coups de procédures judiciaires.
Insultes, attaques personnelles : mardi soir, faute de dialogue possible, chaque candidat s’est adressé à son Amérique.
Trump a nommé une juge ultraconservatrice à la Cour suprême : menace en vue sur l’avortement et le résultat de l’élection présidentielle.
Des sommes astronomiques déferlent sur les campagnes des deux candidats. La faute à un financement électoral totalement dérégulé.
Il n’était pas républicain ; les républicains sont devenus trumpistes. En quatre ans, le Président les a convertis au nationalisme.
En cas de non-réélection du président, la violence des anti-IVG pourrait être ravivée, analyse pour « Les Jours » Mary Ziegler, juriste.
La Cour suprême a retoqué une loi anti-avortement, mais la question reste, pour les conservateurs, la mère de toutes les batailles.
Au prix de luttes féroces, c’est dans les couloirs de l’institution que se réforme aujourd’hui le pays. Trump l’a bien compris…
La mort de George Floyd déclenche un mouvement historique de révolte contre le racisme. Donald Trump, lui, attise les inégalités.
Le supposé « crime politique » que rabâche le président américain révèle surtout la manière dont il piétine l’indépendance de la justice.
Comme Bill Clinton ou Donald Trump, le candidat démocrate est accusé d’agression sexuelle. Son parti assumera-t-il la vague #MeToo ?
Des manifestants qui s’opposent aux mesures barrières ? Absurde. Un président qui les soutient ? Bienvenue dans l’Amérique trumpiste.
Malgré l’épidémie, le président a tenu à ce que la primaire démocrate du Wisconsin se tienne ce mardi. Insensé ? Non, calculateur.
Un souci présidentiel, le coronavirus ? Plutôt l’occasion de renforcer un projet radical, probusiness et antiprogressiste.
L’épidémie fait ressortir les failles du système de soins américain, privé, cher et profondément inégalitaire.
On l’avait enterré ; le voilà nouveau favori des démocrates. La suite logique d’une carrière faite de fautes et de résurrections.