Le proprio débarque le président Jacques-Henri Eyraud, détesté des supporters. Voilà Pablo Longoria livré au « peuple marseillais ».
Journaliste indépendant, après trente ans à Libération, je suis basé à Marseille depuis fin 2016. J’ai écrit pour Les Jours sur les drogues, sur la campagne du Front national dans le Sud-Est au printemps 2017, et sur les migrants dans la vallée de la Roya. Depuis février 2018, j’ai embarqué dans une nouvelle série sur l’Olympique de Marseille, club dont je suis les péripéties depuis 1998. À part ça, je travaille pour Mediapart et le JDD. Je suis l’auteur de trois livres : La nièce, le phénomène Marion Maréchal-Le Pen (Seuil, 2017), Drogues : pourquoi la légalisation est inévitable (Denoël, 2010) et Agnelet, l’homme que l’on n’aimait pas (Odile Jacob, 2008).
Le proprio débarque le président Jacques-Henri Eyraud, détesté des supporters. Voilà Pablo Longoria livré au « peuple marseillais ».
Le président du club menace d’expulser du Vélodrome les groupes de supporters. Associations et politiques se lèvent comme un seul OM.
Derrière la crise que vit l’OM, il y a l’indigence de la direction… et peut-être l’explosion prochaine de la bulle du foot français.
L’agriculteur et les habitants de la vallée se relèvent peu à peu de la tempête Alex. Et tentent tant bien que mal d’aider les migrants.
Que sont-ils devenus ? Tout change et rien ne bouge. Entre deux gardes à vue, l’agriculteur a créé chez lui une communauté Emmaüs.
Deux ans après le rachat du club, le proprio doit s’y faire : l’OM reste un nain. Pour grandir, il faudra de l’argent… et regagner.
Employé du diocèse, le « curé de l’Ohème » réconcilie sur le web fidèles et fans. Dimanche, contre Paris, Dieu ne sera pas de trop.
Le club est englué dans un début de saison mi-figue mi-raisin. Heureusement, « Les Jours » ont la solution : Jean-Claude la win.
Le club des quartiers nord marche à peine et veut des bottes de sept lieues. Mais il reste du chemin pour sortir de l’ombre de l’OM.
Le recrutement de l’Italien est tombé à l’eau. La fin du mercato approche, et Marseille n’a toujours pas son grand attaquant.
Pour cette nouvelle saison, l’OM a pris des mesures radicales contre les fumigènes en collant la pression aux clubs de supporters.
La Ligue 1 reprend ce vendredi et Marseille n’a toujours pas signé l’attaquant italien. Les supporters trépignent.
L’OM vient d’éjecter du Vélodrome le club de supporters, accusé d’enrichissement personnel et de vente de faux billets.
La finale européenne perdue ? La quatrième place en France ? Pas grave. Le président Eyraud la joue calme olympien. Mais bien sûr.
Deux ans de présidence et son club joue une finale de coupe d’Europe. Mais petit scarabée Jacques-Henri a encore tant à apprendre…
Une page minimum, treize pour la qualification en finale de la Ligue Europa. Entre journal et club, c’est un mariage de (dé)raison.
Bon enfant et voyou, le « peuple de l’OM » a tout donné jeudi, avant même la victoire en demi-finale aller de coupe d’Europe.
Droits télé, loyer du Vélodrome, jackpot de la Ligue des champions… Le club compte ses sous et sur une bonne fin de saison.
L’OM qualifié en demi-finale de coupe d’Europe, Marseille se souvient des jours anciens, se met à rêver… et tacle le PSG. Bonheur.
Michel Tonini a les nerfs : l’OM a porté plainte contre son groupe de supporters. Dernier épisode d’une relation amochée.
Contre Lyon, l’OM promettait castagne et victoire. Raté. Résultat, la ville déprime et les fans craignent une nouvelle saison ratée.
Avant le choc OM-OL, « Les Jours » vous ont invités à un épisode vidéo « multilive » depuis Marseille. À revivre ici.
À l’OM, on n’a pas de pétrole, mais on a un camélidé. Même qu’il écrit les meilleurs résumés des matchs. Rencontre au poil.
Fini la défiance, l’Olympique de Marseille se rapproche des petits clubs de la ville. Pour ne pas voir filer les Zidane de demain.
Après deux peignées face au PSG, visite des derniers salons où l’on cause de l’OM : ceux des coiffeurs et des tatoueurs.
Les fans marseillais sont interdits de déplacement à Paris dimanche. Mais pas (encore) pour le remake trois jours après. Ubuesque.
Bridés, parqués, fouillés… Les fans fulminent et gênent. Dimanche encore, les Bordelais sont interdits de déplacement à Marseille.
L’OM va-t-il mettre la main sur le stade largement subventionné par le contribuable marseillais ? Les négos sont serrées.
La nouvelle série des Jours explore une étrange planète, l'OM. Premier épisode en accès libre. Bienvenue au club.
Voisins, extrémistes de droite et macronistes… Les adversaires de l’agriculteur qui aide les réfugiés repassent à l’attaque.
Absurdité de la loi : lundi, un chercheur est condamné pour avoir aidé des migrants. Mardi, Herrou est placé en garde à vue.
En attendant l’asile tant espéré, ces Soudanais arrivés par la vallée de la Roya se construisent une vie en France.
Les bénévoles de la Roya doivent se débrouiller pour nourrir chaque jour des centaines de migrants coincés en Italie.
Depuis Vintimille, en Italie, les migrants tentent et retentent le passage en France, où ils sont sans cesse refoulés.
Découragés par la pression des autorités et l’ampleur de la tâche, les habitants de la vallée qui aident les réfugiés doutent.
Cédric Herrou s’explique : « J’ai vu des gens en difficulté dans la vallée, j’ai réagi. » Bilan : quatre mois avec sursis.
Le durcissement des mesures contre les migrants satisfait les militants d’extrême droite qui s’agitent contre leur présence.
Tour de vis dans la vallée de la Roya : 250 migrants ont été interpellés et Cédric Herrou a été placé en garde à vue.
Un havre de paix. Une fois sur les terres de Cédric Herrou, les migrants venus d’Italie ne sont pas reconduits à la frontière.
À part Gilbert Collard et Emmanuelle Ménard, les candidats FN suivis par « Les Jours » se sont tous plantés dans le Sud-Est.
Dans le Sud-Est, le FN est déçu. Malgré plusieurs qualifications pour le second tour, il est rarement en position de l’emporter.
La défection de Marion Maréchal-Le Pen a fragilisé le parti en Paca. Son remplaçant, Hervé de Lépinau, n’arrive pas à mobiliser.
L’investiture de Philippe Vardon aux législatives à Nice montre que le FN reste très clément avec sa frange la plus radicale.
Après les Bompard à Orange, les Mégret à Vitrolles, voici les Ménard à Béziers, où la femme du maire se présente aux législatives.
Pour ravir sa circonscription du Gard au député FN, En marche a investi l’ex-torera Marie Sara, qui découvre l’arène politique.
En quittant la politique à un mois des législatives, Marion Maréchal-Le Pen sape le moral du Front national en Paca.
À Carpentras, les militants du FN s’inquiètent de la suite : « Qu’est-ce qu’ils vont faire de nous ? »
Dans le Vaucluse, pendant que les communistes recouvrent les affiches de la tante, les frontistes font des selfies avec la nièce.
Autoproclamé « premier parti de France », le FN, bien qu’en progression, n’a pas obtenu le triomphe espéré en Paca. Analyse.
Dans ces terres où ils ont leurs aises, les militants FN espéraient voir Marine Le Pen en tête. Et se défoulent sur Fillon.
Au meeting de Marine Le Pen, ses partisans assurent que la victoire viendra bientôt, grâce aux « conneries des autres ».
Dans le Sud-Est, écrit la chercheuse Christèle Marchand-Lagier, l’électorat FN vote par contagion, dépit, et racisme aussi.
Lassée des chiquenaudes de Marine Le Pen, Marion Maréchal-Le Pen pourrait tout plaquer. Et laisser le FN régional en carafe.
À mesure que le Front national progresse en Paca, les militants anti-FN ont de plus en plus de mal à mobiliser.
Un docu anéantit la tentative de normalisation du FN en montrant le visage identitaire et négationniste de cadres du parti en Paca.
Dimanche, à Pignans, à la réunion publique du Front national, ils étaient six. Dont un candidat aux législatives, ex-comique.
Pendant les élections, « Les Jours » suivent le Front national sur ses terres de Paca. Comme ce jour-là, à Bandol.