L’organisme public sera financé via une contribution obligatoire de tous les acteurs du secteur. Les plateformes enragent, Spotify et Deezer en tête.
Son rôle dans la série.
Lancé en Suède au même moment où Deezer apparaissait en France, en 2007-2008, Spotify domine depuis le marché du streaming musical sur abonnement. Fin octobre 2020, l’entreprise comptait 320 millions d’utilisateurs et 144 millions d’abonnés payants dans le monde après son lancement récent en Russie et en Inde. Au-delà de ces chiffres, c’est Spotify qui a en bonne partie orienté le marché du streaming musical et changé la façon dont nous écoutons de la musique aujourd’hui, en basculant vers des recommandations organisées autour des playlists à partir de 2015, en travaillant des algorithmes qui sont parmi les plus avancés du secteur, etc. C’est aussi cette domination technologique et économique qui fait de Spotify la cible principale des critiques adressées au streaming depuis plusieurs années, qui se sont organisées et amplifiées en 2020 alors que les concerts étaient à l’arrêt. Spotify est aujourd’hui basé à New York et à Londres, mais conserve sa division technologique à Stockholm, sa ville d’origine.
Son rôle dans la série.
Avec quelque 406 millions d’utilisateurs mensuels dont 180 millions d’abonnés fin 2021, Spotify est de loin la première plateforme d’écoute de musique dans le monde. L’entreprise – que l’on présente encore comme suédoise mais dont toutes les décisions majeures sont aujourd’hui prises depuis New York – a aussi désormais dépassé Deezer en France, un marché atypique qui lui résistait jusque-là. C’est avant tout sur Spotify que se font les gloires de la musique d’aujourd'hui. C’est là, aussi, que la culture du chiffre est la plus poussée, car la plateforme a mis les chiffres d’écoutes très en avant et la quête du volume au cœur de son ergonomie. C’est donc sur Spotify que se joue une très large partie de la question de la fraude aux écoutes, mais le sujet a longtemps été considéré comme secondaire dans les couloirs de l’entreprise. C’est en train de changer : Spotify se met au niveau dans la course au fake stream. Mais d’autres dossiers apparaissent déjà pour assombrir son image : les influenceurs de la playlist qui se font rémunérer pour placer un titre et une myriade de faux artistes créés par des studios spécialisés pour remplir des playlists d’ambiance sans fin.
Son rôle dans la série.
Spotify a été créée à Stockholm sur une brillante astuce technique choisie par deux de ses fondateurs : Daniel Ek et Ludvig Strigeus, respectivement ancien directeur général et ancien cofondateur de uTorrent, l’un des logiciels de téléchargement de fichiers de pair à pair (peer-to-peer) les plus prisés depuis le milieu des années 2000. Depuis, l’entreprise partagée entre Stockholm (développement), Londres (direction) et le Luxembourg (finances et optimisation fiscale) est devenue l’un des plus gros acteurs de la musique en ligne, notamment depuis son lancement aux États-Unis en 2011. Spotify a en grande partie construit son succès en misant sur les algorithmes afin de construire des playlists et des recommandations personnalisées pour chacun de ses utilisateurs, afin de les alimenter en musique d’ambiance et écoutes passives.
Par Sophian Fanen
Son rôle dans la série.
Spotify a été créée à Stockholm sur une brillante astuce technique choisie par deux de ses fondateurs : Daniel Ek et Ludvig Strigeus, respectivement ancien directeur général et ancien cofondateur de uTorrent, l’un des logiciels de téléchargement de fichiers de pair à pair (peer-to-peer) les plus prisés depuis le milieu des années 2000. Depuis, l’entreprise partagée entre Stockholm (développement), Londres (direction) et le Luxembourg (finances et optimisation fiscale) est devenue l’un des plus gros acteurs de la musique en ligne, notamment depuis son lancement aux États-Unis en 2011. Spotify a en grande partie construit son succès en misant sur les algorithmes afin de construire des playlists et des recommandations personnalisées pour chacun de ses utilisateurs, afin de les alimenter en musique d’ambiance et écoutes passives.
Par Sophian Fanen
Son rôle dans la série.
Spotify a été créée à Stockholm sur une brillante astuce technique choisie par deux de ses fondateurs : Daniel Ek et Ludvig Strigeus, respectivement ancien directeur général et ancien cofondateur de uTorrent, l’un des logiciels de téléchargement de fichiers de pair à pair (peer-to-peer) les plus prisés depuis le milieu des années 2000. Depuis, l’entreprise partagée entre Stockholm (développement), Londres (direction) et le Luxembourg (finances et optimisation fiscale) est devenue l’un des plus gros acteurs de la musique en ligne, notamment depuis son lancement aux États-Unis en 2011. Spotify a en grande partie construit son succès en misant sur les algorithmes afin de construire des playlists et des recommandations personnalisées pour chacun de ses utilisateurs, afin de les alimenter en musique d’ambiance et écoutes passives.
Par Sophian Fanen
L’organisme public sera financé via une contribution obligatoire de tous les acteurs du secteur. Les plateformes enragent, Spotify et Deezer en tête.
Une taxe ou une contribution volontaire ? Controversée, la seconde piste est à l’étude pour boucler le budget du Centre national de la musique.
Injures et règlements de comptes : le financement du CNM vire au vaudeville. Et à la fin, c’est Bercy qui décidera si les plateformes sont taxées.
Soutenue par Universal, la plateforme va changer son mode de rémunération, scrutant le lien avec les fans plus que le pur volume de streams. Une bascule.
Sous les recommandations (4/4). Le sociologue Quentin Gilliotte enquête sur nos usages protéiformes en matière de consommation musicale.
Sous les recommandations (3/4). Pour construire leurs collections musicales, les auditeurs ont apprivoisé la recommandation.
Sous les recommandations (1/4). Tout le monde pense que les machines de Spotify ou Deezer enferment l’auditeur dans ses goûts. On a vérifié.
Dans son rapport sorti ce lundi, le Centre national de la musique admet que la fraude des plus gros échappe encore aux plateformes.
Spotify a suspendu des chansons de Vitaa pour punir son label qui, comme beaucoup, joue un rôle trouble dans la manipulation des écoutes.
Info « Les Jours ». L’obstruction du géant suédois fragilise sérieusement l’étude sur la fraude que mène le Centre national de la musique.
Face au cercle vicieux des fausses écoutes qui biaise la distribution des revenus, les acteurs de la musique se mobilisent plus ou moins.
Certaines playlists d’utilisateurs monnayent la mise en avant d’artistes en manque de visibilité. Une fraude qui contribue aux fake streams.
Fermes à clics, comptes zombies, camouflage… Les techniques des tricheurs se professionnalisent. Les plateformes tentent de suivre.
30 % des écoutes des nouveautés musicales françaises seraient des faux destinés à gonfler les classements. Enquête.
Bien qu’elle s’abrite toujours derrière son statut d’hébergeur, la plateforme fait le tri : elle garde Joe Rogan mais bannit Alain Soral.
Pour dénoncer des propos antivax dans un podcast, le rockeur quitte la plateforme… qui n’en a cure. Le désamour avec les artistes s’aggrave.
À l’écart de Spotify, de nouvelles plateformes réinventent le lien entre les artistes et leur public. Plus proche et plus rémunérateur.
Le système du « user centric » est censé mieux partager le butin des écoutes. Le Centre national de la musique vient de faire les comptes.
Pour exister sur les plateformes de streaming, il faut le temps, l’argent et l’envie. Pas évident pour les petites maisons de disques.
Si les plateformes sont dans le viseur, les labels jouent aussi un rôle majeur dans la rémunération des artistes, jugée trop faible.
Entre musiciens et plateformes, c’était un mariage de raison, c’est désormais la rupture. Les histoires d’argent finissent mal…
La plateforme de streaming veut imposer le « user-centric payment system », un modèle économique jugé plus juste pour les artistes.
Le texte voté ce mardi par l’Europe va modifier la circulation de la culture en ligne, notamment sur YouTube. On vous explique tout.
La chercheuse Maria Eriksson pointe le déséquilibre flagrant entre les droits de l’utilisateur… et ceux que s’accorde la plateforme.
La musique a changé d’ère avec l’offre légale ? Qu’importe, l’élue plaide pour la répression contre les téléchargeurs de films.
Bye-bye labels et distributeurs… La plateforme invite tous les amateurs à déposer leur musique sur ses serveurs. C’est un séisme.
Petits streams (6/6). La logique de la playlist force les labels à privilégier les œuvres courtes… ou à les découper. Une hérésie ?
Petits streams (4/6). Grand public, Spotify et Deezer sont et resteront perdues avec les musiques de niche. Vivement leurs rejetons.
Petits streams (3/6). Hors du rap, les longs formats ne font pas le poids face aux playlists. Au grand dam des labels indépendants.
Petits streams (2/6). Les plateformes savent manier les tubes, beaucoup moins les musiques underground. Et ça leur va bien comme ça.
Dans son document d’entrée en bourse, déposé mercredi, la plateforme affiche son ambition de voler des auditeurs aux radios.
Bling-stream (7/7). Dans le système actuel, l’argent des plateformes va aux plus écoutés. Donc au rap, aux dépens de la diversité.
Bling-stream (6/7). Mal médiatisés et contraints à la course aux clics sur Spotify, les petits artistes fraudent pour se lancer.
Bling-stream (5/7). « Les Jours » révèlent que la prétendue triche massive aux fausses écoutes représente moins de 5 % des streams.
Bling-stream (3/7). Spotify a beau vouloir l’enterrer pour imposer ses playlists, le long format reste un passage obligé.
Bling-stream (2/7). Fini, les morceaux choisis par les labels. Connectés à leurs idoles, les fans décident désormais des tubes.
Ondes de choc (4/4). Tenues de diffuser 40 % de chanson francophone, les radios enragent : elles veulent la même règle pour tous.
Ondes de choc (3/4). La FM utilise sa puissance de frappe auprès des foules pour se différencier du streaming. Jusqu’à quand ?
Ondes de choc (2/4). Stations et plateformes sont d’accord : les animateurs fidélisent l’auditeur. Les premières ont de l’avance.
Ondes de choc (1/4). Gros temps pour les stations jeunes : les 15-25 les abandonnent peu à peu pour les plateformes de stream.
Pilier du nouveau monde sonore façonné par le streaming, la musique d’ambiance s’attaque désormais à votre inconscient.
Les musiques d’ambiance aseptisées prennent tant de place sur les plateformes que Spotify en fabriquerait en sous-main.
Sur Spotify ou Deezer, les playlists d’ambiance triomphent. Une consécration pour la musique pensée pour meubler le quotidien.
Sur les pas des radios commerciales, Spotify et Deezer enferment leurs auditeurs dans un univers limité et ultraconfortable.
Elle s’est péniblement faite au streaming, et voilà que les artistes n’ont plus besoin d’elle… Sale temps pour la major.
Cette base de données en ligne pourrait rénover l’économie de la musique. Mais l’industrie n’y a pas forcément intérêt.
Distancés par Amazon et Spotify, l’enseigne et le service de streaming font cause commune pour sauver leur peau en France.
La gonflette du streaming existe. Mais pour ces rappeurs, c’est un contre-feu des majors pour masquer leurs mauvais résultats.
Libérés, délivrés (1/2). Autrefois dépendants des labels, les musiciens deviennent aujourd’hui leurs propres patrons.
Sous le streaming légal (1/2). Insatisfaits par l’offre, des puristes de la musique privilégient le bon vieux téléchargement.
La guerre de YouTube (2/2). Au-delà de l’argent, l’industrie musicale exige plus de contrôle sur les vidéos.
La guerre de YouTube (1/2). L’industrie musicale défie la plateforme à Bruxelles. Le risque : que toute vidéo incluant de la musique soit supprimée.
Tubes en chaîne (4/4). Le boulot de « curation » de Délicieuse musique préfigure le monde de la musique de demain.
Tubes en chaîne (3/4). Les indépendants sont perdus et les médias pataugent. Les majors, elles, squattent les clics.
Tubes en chaîne (2/4). Si les êtres de chair et d’oreilles sont revenus au cœur de la création des sélections, c’est pour guider les robots.
Tubes en chaîne (1/4). Avec le streaming, l’album recule face à la playlist, collection de chansons prêtes à consommer.
Le Disquaire day, ce samedi, est une parenthèse enchantée dans une économie du vinyle sapée par la montée des prix.
Sous contrat (1/3). Le streaming a reconduit les clauses qui surprotègent certains labels aux dépens des artistes.
Les coulisses de la mission Schwartz reflètent l’état de la musique : pratiques obsolètes et crispations sur le streaming.
Le streaming et son économie opaque creusent le fossé entre quelques artistes à succès et tous les autres.