Ces deux Sénégalais ont pris la mer, bravé la mort pour atteindre les Canaries. Au bout de la route, peut-être, un travail sur le continent.
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Basé à Paris, Laurent Hazgui est né dans la capitale en 1977 de père tunisien et de mère polonaise. Il est photojournaliste et journaliste-rédacteur depuis 2002. Son travail de reportage et de portraitiste le plonge en France dans l’actualité sociale (travail, logement, écologie, immigration et précarité) et politique. À l’étranger, il travaille sur les migrations, les minorités et les questions environnementales. Le travail de Laurent Hazgui a été publié dans plus de 80 titres français et internationaux (Le Monde, Paris Match, Le Figaro Magazine, Le Pèlerin, Libération, Le Figaro, Le Point, Marianne, L’Express, Time Magazine, El Mundo, Der Spiegel, Le Temps…). Son travail sur « Les Conflits gelés » a été finaliste du prix HSBC 2012 et de la Bourse du Talent Reportage 2012.
Ces deux Sénégalais ont pris la mer, bravé la mort pour atteindre les Canaries. Au bout de la route, peut-être, un travail sur le continent.
Depuis fin 2020, les sauveteurs en mer des Canaries secourent toujours plus de pirogues. À bord, tous les migrants n’ont pas survécu.
Les migrants sénégalais voient les îles comme une étape, leur porte d’entrée en Europe. Mais elles sont souvent une prison à ciel ouvert.
Au Sénégal, le désir d’Europe n’est pas récent. Demba Sy est parti en 1968, a fait sa vie en France et est rentré quarante ans plus tard.
Longtemps expatrié au Japon, ce quinquagénaire est revenu créer un verger luxuriant. Et espère ainsi décourager les candidats au départ.
Ce cuisinier a pu investir dans son village du Sénégal grâce à sa carte de séjour française. Un sésame inaccessible aux plus jeunes.
Dans la vallée du fleuve Sénégal, l’argent des émigrés en France financent puits, écoles et dispensaires pour les habitants du coin.
Ibrahima, taxi, connaît la précarité des immigrés en Europe : ses frères et sœur ont pris la mer. Son avenir à lui est au Sénégal.
Rétro. Cinq photographes et une illustratrice reviennent sur une de leurs images produites pour « Les Jours ».
Doudou Faye vivait près d’un centre de formation rutilant, mais réservé à quelques élus. Il est mort sur la route de son rêve européen.
Le poisson se raréfie ? Ces pêcheurs sénégalais ont d’eux-mêmes réduit leurs prises. Pour leur futur et pour empêcher les départs.
Comme beaucoup de Sénégalais, le fils de Seynabou Dieng rêvait d’une vie meilleure en Europe. Il est parti, mais la réalité l’a rattrapé.
Pendant que les pêcheurs de ce port du Sénégal prennent la mer pour rejoindre l’Europe, les femmes tentent de vivre du poisson.
Info « Les Jours ». 98, c’est le chiffre des départs au sein de la radio à l’issue de l’ultime plan. Restent Bolloré et une antenne CNewsisée.
Comme tant de Sénégalais, Lémou Ndiaye a pris une pirogue pour les Canaries. Mais ça ne s’est pas passé comme il l’avait rêvé.
Dans ce port du Sénégal, l’activité n’est plus rentable. Alors les fils montent sur des pirogues pour les Canaries. Comme Doudou Faye…
Lors de la primaire, les écolos dégomment traditionnellement leur favori. Cette année, la mobilisation record ouvre toutes les options…
Trois semaines seulement après son installation, la nouvelle matinale du week-end est remplacée par celle… de la chaîne info.
De plus en plus de Sénégalais prennent cette route pour rejoindre l’Europe. Beaucoup y meurent, tel Doudou. Il avait 14 ans.
Après un simili-procès sur France Inter, les candidats à la primaire ont pu parler (un peu) idées et écologie chez Ruth Elkrief. Si, si.
Ils sont cinq ; le 28 septembre, il n’en restera qu’un : la primaire pour désigner le candidat écologiste à la présidentielle est ouverte.
Ombre de CNews, salarié suspendu et désormais la grève : l’homme d’affaires n’est pas encore là que déjà, la radio frise l’implosion.
Info « Les Jours ». La « rupture conventionnelle » est ouverte, visant 39 postes. Mais déjà plusieurs voix sont écartées de la station.
Trente-huit postes supprimés, le PDG d’Hachette Livre évincé : tout lien avec les ambitions d’un certain Bolloré n’est que pure coïncidence…
Journal de redéconfinement. « Les Jours » rassemblent les infos essentielles sur la crise sanitaire. En accès libre.
Non, les animaux ne reprennent pas leurs droits, mais notre regard peut-être… Reportage dans Paris avec le naturaliste Grégoire Loïs.
Pour soutenir les agriculteurs dans la crise, ils promettaient patriotisme alimentaire et approvisionnement de proximité… Survendu.
Minés par la réforme du calcul des droits, les voilà assommés par la fermeture des agences Pôle emploi et inégaux face au numérique.
Pour le chercheur Philippe Bongrand, les parents confinés sont mal armés pour jouer le rôle que l’Éducation nationale attend d’eux.
Un maire réélu pour un sixième mandat ; des familles qui se baladent tranquillement : jour d’élection dans l’Yonne, sous coronavirus.
La maison de santé, les conteneurs à verre, le marché du jeudi… C’était soir de meeting pour le maire de ce bourg de l’Yonne.
Le Royaume-Uni, qui débute les négociations post-Brexit ce lundi, a présenté son futur système d’immigration, très restrictif.
Le Président est « calme et déterminé », selon son dircom : origine d’une petite phrase issue d'une nouvelle stratégie envers la presse.
Benalla, gilets jaunes, montée du populisme… Les conseillers concentrent toutes les critiques et cherchent à sortir du marasme.
Alors que l’Europe n’en finit plus de fermer ses frontières, Ousman, comme tant d’autres, continue de rêver à l’exil.
Papa Bouron, Vieux Camara et Vieux Sylla ont pris la route ensemble depuis le Sénégal. Ils ont péri dans le même chalutier bleu.
Le village des disparus (4/4). Parti du Sénégal, il devait monter à bord du chalutier bleu qui a coulé le 18 avril 2015.
Le village des disparus (3/4). À Kothiary, au Sénégal, notre journaliste a retrouvé les proches de migrants morts en Méditerranée.
Le village des disparus (2/4). À Kothiary, au Sénégal, notre journaliste a retrouvé les familles de migrants noyés en Méditerranée.
Le village des disparus (1/4). À Kothiary, au Sénégal, notre journaliste a retrouvé les familles de migrants morts en Méditerranée.
Notre journaliste arrive au Sénégal, d’où sont originaires de nombreux migrants morts en Méditerranée.
Laurent Hazgui, photographe de notre série « Les disparus », raconte son reportage au Niger sur les traces des migrants.
Les routes de la migration tuent, bien avant la Méditerranée. Au Niger, le Sahara est un cimetière de corps anonymes.
Dans un « ghetto », un foyer de migrants au Niger, il y a Issa, Yahya, Barry… Ils arrivent, ils reviennent. Tous sont coincés.
Refoulés d’Algérie, rescapés de l’enfer libyen… Les organisations internationales décident de leur sort aux confins du Sahel.
Au Niger, notre journaliste croise la route d’une Nigériane prête à mourir pour que ses deux filles rejoignent l’Europe.
Au Niger, notre journaliste rencontre ceux dont l’activité lucrative est devenue hors la loi : les passeurs.
À 19 ans, Ousman Gaye a tenté de franchir la Méditerranée deux fois. Deux fois, il a fini en prison. Alors il rentre en Gambie.
Notre enquête sur la trace des migrants morts en mer passe par le Niger, nouveau pays de transit pour les candidats à l’exil.
Les routiers français, qui se mobilisent contre les ordonnances, attendent aussi que le gouvernement les défende à Bruxelles.
Le chronotachygraphe connecté ? Selon l’Europe, un joujou extra pour réguler le secteur. Les chauffeurs sont moins convaincus.
La loi a beau les obliger à se reposer à l’hôtel, faute d’hébergement, les chauffeurs de l’Est s’ennuient dans leurs camions.
En un an de militantisme, qu’ont découvert ces six adhérentes du mouvement de Macron, sur elles et sur la politique ?
Prisca Thevenot, candidate En marche suivie par « Les Jours », a perdu face à Marie-George Buffet dans le fief de la communiste.
Adversaire à Paris de Danielle Simonnet, figure de La France insoumise, Pierre Person appartient au cercle proche de Macron.
La candidate d’En marche, suivie par « Les Jours », est qualifiée pour le second tour en Seine-Saint-Denis.
Prisca Thevenot a découvert la politique avec Macron. Elle n’imaginait pas se retrouver un jour candidate en Seine-Saint-Denis.
Marianna et Bouchra, deux néophytes, n’ont pas été investies par En marche aux législatives. À leur place : deux hommes du QG.
Chômeuse, vigneron, prof… Pendant la campagne, les personnages des séries des « Jours » sont devenus « Les électeurs ».
Pas d’ambiance de Grand Soir chez les militants En marche du XIe arrondissement de Paris après la victoire de leur candidat.
Diaporama. L’élection présidentielle vue par les photographes des séries des « Jours ».
Injures, portes claquées : depuis le premier tour, la « bienveillance » des militants d’En marche, prônée par Macron, prend cher.
Avant de devenir le credo du candidat, ce concept a inspiré Aristote, Kant et Martine Aubry. Mais aussi le management.
« On est chez nous ! » vociféré chez l’une, la « bienveillance » martelée chez l’autre : deux salles, deux France.
En Seine-Saint-Denis, où Mélenchon est arrivé en tête, les macronistes peinent parfois à convaincre pour le second tour.
Après la victoire au premier tour de Macron, les militants du XIe se demandent comment convaincre, notamment les mélenchonistes.
Paris, Seine-Saint-Denis, Côte-d’Or. Exploration des scores du candidat, au fil de la géographie de « La planète Marche ».
« Ça y est, on y est », « Là, c’est gagné »… Dimanche soir, porte de Versailles, les militants d’En marche exultaient.
Diaporama. L’élection présidentielle vue par les photographes des séries des « Jours ».
Derniers jours de porte-à-porte pour les militants d’En marche, dernières occasions de convaincre les indécis, encore nombreux.
« Rassembleur » et d’une intelligence « hors norme », « droit » mais « pas très “swag” » : Emmanuel Macron vu par ses militants.
Les militants locaux d’En marche labourent le terrain pour leur candidat, estimant être le seul rempart face au FN.
En marche attire les néo-militants et les candidats potentiels aux législatives. Mais leurs actions peinent à décoller.
Discours entrepreneurial, vision ouverte de l’identité : le candidat pourrait séduire en banlieue. Encore faut-il mobiliser…
Certains chômeurs du Pôle emploi de Montargis suivis par « Les Jours » s’abstiendront. Beaucoup d’autres voteront Le Pen.
Après un congé maladie, la chômeuse a repris sa quête d’un emploi avec obstination. Mais la fin de droits approche.
Gauche, droite : la pauvreté de la production intellectuelle des politiques français atteint des niveaux abyssaux.
Selon l’Insee, le taux de chômage vient de passer sous les 10 %. À Montargis, c’est encore le statu quo.
Le stage de Marie-France n’a pas abouti. Mais la chômeuse suivie par « Les Jours » a l’habitude de jongler entre les métiers.
Faute de travailleurs qualifiés à Montargis, Patrick Bourrelier fait venir des ouvriers de Pologne dans son usine de métallurgie.
Motivée, organisée, optimiste : elle est une bonne élève de Pôle emploi. Pour des résultats bien maigres.
Leurs produits ? Des CV. Leurs clients ? Les recruteurs. Les conseillers Entreprises Pôle emploi sont des VRP assumés.
Elle est au chômage depuis mars. Son mari, depuis avril. Dans leur pavillon, le temps se fait long et le budget se réduit.
Cet après-midi, un conseiller Pôle emploi organise un atelier. Face à lui, des chômeurs englués dans des histoires personnelles.
Attention, zone sensible. Dans le hall de l’agence se croisent chômeurs angoissés et conseillers sur le qui-vive.