Deux ans de prison ferme et surtout une peine d’inéligibilité immédiate ont été requis contre la patronne du RN. Qui crie à la mise à mort politique.
Journaliste depuis trente ans et spécialisé dans les affaires judiciaires, Thierry Lévêque, né en 1964, a couvert les grands procès et les grandes affaires des années 1990-2000 à l’agence de presse Reuters, à Paris. Il a écrit trois essais, Intouchable ? sur les affaires Chirac (Delavilla, 2011), Boulevard du crime sur le palais de justice de Paris (Jacob-Duvernet, 2011) et Cache-cash, sur l’argent liquide (Flammarion, 2013), ainsi qu’un roman noir auto-édité, Danube rouge (2014). Avec Dorothée Moisan, Marie-Amélie Lombard-Latune et Marie-France Etchegoin, il a raconté l’affaire Charlie dans Et soudain, ils ne riaient plus (Les Arènes, 2016). Il est indépendant depuis 2013 et travaille pour plusieurs titres de la presse magazine, tout en enseignant le journalisme. Il tient aussi un blog d’humeur et d’actualité, Crocs de boucher.
Deux ans de prison ferme et surtout une peine d’inéligibilité immédiate ont été requis contre la patronne du RN. Qui crie à la mise à mort politique.
Malgré les mails, malgré les tableaux, malgré les preuves, malgré l’évidence, les prévenus continuent à nier le détournement de fonds européens.
Selon elle, les assistants européens pouvaient travailler pour le parti et puis ils travaillaient vraiment à Bruxelles et même en « pool »… Un calvaire.
Argumentaire malmené et addition revue à la hausse : le parti d’extrême droite, accusé de détournements de fonds européens, s’enfonce déjà.
Ce lundi débute le procès des assistants parlementaires européens du RN. Une condamnation de sa cheffe entraverait une nouvelle candidature présidentielle.
François Vérove pourrait avoir été impliqué dans les meurtres non résolus de deux petites filles en 1987. La juge Nathalie Turquey enquête.
Malgré des pistes d’élucidation, le pôle de Nanterre refuse de rouvrir le dossier du meurtre d’un retraité sans histoire de Sarcelles. Incompréhensible.
Une association a réalisé ce que refuse de faire le pôle de Nanterre : une carte des 369 homicides non élucidés. Un total sûrement sous-estimé.
À la traîne au plan international, le pôle « cold cases » vient de diffuser une vidéo pour identifier un violeur en série. Une première encore bancale.
Les succès d’élucidation du pôle de Nanterre, créé il y a deux ans, révèlent les défaillances du passé. Et le manque de moyens d’aujourd’hui.
Grâce à une nouvelle expertise génétique, un suspect a été arrêté quinze ans après un meurtre. Un succès du pôle « cold cases » qui en appelle d’autres.
Au terme d’un procès qui a mis en lumière sa responsabilité dans les crimes de son ex-mari, elle a écopé de la perpétuité, avec vingt ans de sûreté.
Les policiers ont tout fait pour défendre leur enquête bâclée, finalement résolue par la gendarmerie. Jusqu’à tenter d’innocenter le tueur.
Point-clé du procès, les 35 meurtres que Fourniret aurait pu commettre, au lieu des 11 connus. « Peut-être vrai ou pas vrai », dit la complice.
Jugée pour la troisième fois pour trois des meurtres commis avec Michel Fourniret, Monique Olivier s’est présentée en femme soumise et apeurée.
Les ratés judiciaires sur le parcours criminel du couple seront au cœur du procès de Monique Olivier, le premier du pôle « cold cases », mardi.
L’assassinat de Dominique Bernard relance le débat sur l’illusoire prévention totale du crime et les supposées failles de la loi.
Le meurtre non-résolu d’une lycéenne en 1993 a été confié au pôle « cold cases ». Ce cas soulève la question des féminicides par auteur inconnu.
Introuvable depuis 2003, elle était inhumée dans un cimetière voisin. Une faute ahurissante enfin rectifiée par le pôle « cold cases ».
Après trente-six ans d’enquêtes ratées, les juges de Nanterre héritent de quatre crimes non résolus aux modes opératoires très proches.
Reportage à l’Office central pour la répression des violences aux personnes, qui veut bâtir une mémoire criminelle des « cold cases ».
Ex-enquêteur de terrain à la PJ, Raphaël Nedilko a résolu deux « cold cases ». Il fustige les lacunes de la police face aux crimes complexes.
Le pôle « cold cases » sonde le parcours criminel du violeur et meurtrier d’enfants Willy van Coppernolle pour élucider d‘anciennes affaires.
Les tribunaux continuent à détruire les scellés dans les affaires de crimes irrésolus. Le pôle « cold cases » doit remédier à ce scandale.
La première mise en examen du pôle de Nanterre tente de rattraper les dysfonctionnements de la justice, notamment du fichage génétique.
Olivier Le Gall enquête, au sein d’un cabinet d’avocats, sur des crimes non résolus. Une première en France.
Élus européens inculpés et enquête en France sur l’attribution du Mondial à l’émirat : l’édition 2022 s’achève dans un parfum de corruption.
À la tête d’une fédération à la dérive, le président Le Graët pourrait survivre à ses turpitudes grâce aux résultats des Bleus au Qatar.
Muets sur les morts des chantiers du Qatar, hostiles au brassard contre l’homophobie… Les Bleus ont déjà perdu moralement le Mondial.
Médias, supporters, sponsors, politiques… Tous sont gênés aux entournures, mais tous iront à Doha. Show must go on.
La « neutralité carbone » vantée par la Fifa est basée sur des calculs contestables et des promesses trompeuses. Du greenwashing en action.
Depuis les années 1990, ce petit État manie le soft power sportif et médiatique et étend son influence en Occident, notamment en France.
L’ONG contrarie le foot business et la FFF : elle demande 420 millions pour les morts du Mondial de tous les scandales.
Le mystère Marion Wagon, une famille disparue en 1972… Les dossiers s’accumulent et le tribunal de Nanterre risque de manquer d’effectifs.
Après dix mois d’audience, le verdict : perpétuité incompressible pour Abdeslam et des condamnations plus mesurées pour les autres accusés.
Questions d’argent, divergences d’analyse, flou autour de leur rôle dans un tel procès… Les avocats des victimes sont appelés à la barre.
Le nouveau pôle de Nanterre dédié aux « cold cases » a détaillé les premières affaires qui vont être réexaminées. Elles datent de 1987.
Le nouveau pôle « cold cases » pourrait hériter de l’affaire Danièle Bernard dont le meurtre, en 1989, a été négligé par la justice.
Le seul survivant du commando de tueurs a donné pour la première fois sa version du soir du 13 Novembre, qui minimise son implication.
Participant zélé au 13 Novembre et à ses préparatifs, il a, dans une de ses rares réponses, assuré avoir désactivé son gilet explosif.
Le survivant du 13 Novembre et président de Life for Paris prône la résilience sans haine et veut faire rentrer les enfants de jihadistes.
Des dizaines de familles de disparus demandent que soit disséqué son parcours. Un cas qui devrait atterrir au nouveau pôle « cold cases ».
Pour son premier interrogatoire, il a plaidé qu’il n’avait pas de sang sur les mains, sans renier son soutien à l’État islamique.
Le nouveau pôle judiciaire dédié aux « serial killers » fait renaître l’espoir dans des centaines de « cold cases ».
Au fil du procès du 13 Novembre apparaissent les loupés de la police belge, qui a croisé la route de plusieurs des terroristes.
En parallèle de sa propagande hollywoodienne, l’État islamique a développé une sidérante obsession bureaucratique.
Entendu comme témoin, François Hollande s’est employé à contester toutes les accusations de « failles » de l’action de l’État.
Six des otages retenus par Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefaï ont livré un récit brutal, émaillé de moments irréels.
Cette étude transdisciplinaire scrute les souvenirs de survivants, de proches, d’habitants des quartiers visés… Mais aussi leur psychisme.
À l’audience, le commissaire de la BAC et le patron de la BRI ont fait le récit de l’intervention des policiers le soir du 13 Novembre.
Certains avocats de victimes accusent la police et le renseignement de n’avoir pas su prévenir l’attentat du 13 Novembre.
Au premier jour du procès du 13 Novembre, Salah Abdeslam a revendiqué son engagement. Les premiers mots d’un jihadiste singulier.
Un commando de dix hommes. Le Stade de France, les terrasses, le Bataclan. Moins de quatre heures. 131 morts, près de 700 blessés.
La France craint que le retour au pouvoir des talibans n’attire de nouveau les radicalisés, comme dans les années 1990-2000.
Détenus en Syrie, 200 à 300 enfants attendent un rapatriement vers la France qui suscite l’hostilité. Pourtant, la réinsertion fonctionne.
Info « Les Jours ». Betclic a reçu une aide publique alors que l’industrie prospère sur l’addiction et cible les jeunes de banlieue.
Après chaque compétition, l’UEFA laisse derrière elle des stades démesurés qui coûtent une fortune aux villes et sont laissés en déshérence.
Les joueurs s’acharnent à arracher à la Fédération des sommes folles… mais dérisoires à leur échelle. Indécent ou logique ?
Info « Les Jours ». La Cour des comptes enquête sur l’argent du foot, qui ne ruisselle pas jusqu’aux petits clubs. Tel l’AS Brignoles.
Depuis 2015, la justice s’est durcie au point de prendre des décisions arbitraires envers ceux qu’elle considère comme des « velléitaires ».
S’appuyant sur le profil de l’assaillant de Rambouillet, un énième texte antiterroriste consacre la surveillance de masse indifférenciée.
Opération Serval, opération Barkhane… Depuis 2013, Paris a fait le choix de poursuivre une guerre mouvante et sans issue. Un piège.
La radicalisation de Français issus de la classe moyenne blanche déroute les spécialistes et la justice antiterroriste.
Condamné fin 2020, ce chômeur était un cadre de l’organisation… depuis son canapé. « Les Jours » enquêtent sur les nouveaux jihads.
La cour n’a retenu le terrorisme que pour quatre des onze accusés présents, soulignant les faiblesses de l’accusation.
Les avocats de la défense ont combattu l’accusation de « terrorisme », qui fait peser de lourdes peines sur les accusés.
L’avocat historique de « Charlie », Richard Malka, a marqué la fin du procès par une plaidoirie en faveur de la liberté d’expression.
Caricatures, Samuel Paty, tensions diplomatiques, Covid-19… L’audience aux multiples effets collatéraux reprend ce mercredi.
Ni les années d’enquête, ni les audiences n’ont permis de savoir comment les deux frères ont préparé l’attaque de « Charlie Hebdo ».
Quinze jours après le meurtre de Samuel Paty, l’attentat de jeudi s’inscrit dans un contexte de tensions grandissantes sur l’islamisme.
La question de la radicalisation traverse l’assassinat de Samuel Paty aussi bien que le procès des attentats de janvier 2015.
L’assassinat de Samuel Paty, qui avait montré les caricatures de Mahomet à ses élèves de quatrième, fait écho au procès des attentats.
Accusé d’être jihadiste et le complice principal des tueurs de janvier 2015, il tente, à la barre, de passer pour un « simple » voyou.
Le jihadiste s’est procuré des armes importées par des suprémacistes lillois, qui étaient en plus indics de la gendarmerie et de la police.
En plein examen de la question des donneurs d’ordre des attentats de 2015, une attaque a eu lieu devant les anciens locaux de « Charlie ».
Alliés des terroristes ou simples voyous ? La justice doit trancher sur le rôle des accusés dans la préparation des attaques.
À la barre, les survivants de « Charlie » se sont remémoré l’horreur du 7 janvier 2015, ont partagé leurs blessures, dit leur colère.
Bande à « Charlie », victimes de l’Hyper Cacher, accusés : le procès des attentats de janvier 2015 est un étrange ballet judiciaire.
L’audience qui s’ouvre convoque des seconds couteaux, des disparus, d’autres absents encore. Au premier rang desquels Hayat Boumeddiene.
Podcast. Un procès « exemplaire » ou « politique » ? Alors que la polémique rebondit, nos journalistes analysent le verdict.
Podcast. Parmi les accusés présents à l’audience, seuls deux ont participé au commando. Retour sur le rôle de chacun avec nos journalistes.
Podcast. Comment défendre les accusés des attentats du 13 Novembre ? Nos journalistes décryptent le travail, délicat et minutieux, de ces avocats.
Podcast. La question de la souffrance traverse toute l’audience : entretien avec nos journalistes et le président de Life for Paris, Arthur Dénouveaux.