François Vérove ? Un gendarme discret, dit son livret militaire. Puis un policier volontaire. Restent plusieurs épisodes mystérieux…
Je chausse du 36, je m’habille en 36, et porte l’alias de « Poulette ». Fait-diversière et spécialiste des cold cases aux Jours, je suis l’auteure des séries Chroniques du 36, La Mondaine et Le Grêlé, affaire non classée. Ces trois obsessions ont été rassemblées dans un livre coédité par Le Seuil et Les Jours, Le 36 : histoires de poulets, d’indics et de tueurs en série, paru en mars 2017. Depuis juin 2017, mon obsession est Grégory, cette tragédie familiale dans les Vosges où un corbeau meurtrier à deux têtes a déversé la haine et la jalousie sur les parents de l’enfant mort. Pour retracer cette affaire vieille d’un tiers de siècle qui a marqué le XXe siècle et ressurgit au XXIe, je la décrypte à l’aune du passé, en remontant le chemin de ses multiples protagonistes.
Rubricarde police à Libération pendant vingt-neuf ans, chargée du banditisme, du terrorisme et des faits divers, je continue avec passion à feuilletonner ces traques de flics aux trousses des braqueurs, de gendarmes derrière des meurtriers, de juges sur la piste de criminels, de victimes et de témoins pris dans des imbroglios hors du commun sur Les Jours, comme des polars du réel.
Désormais free-lance, je collabore également à L’Obs et à GQ. Je travaille aussi à l’écriture de scénarios pour un film de cinéma et pour un projet de série télé. Je suis l’auteure des Postiches, un gang des années 80 (Fayard, 2004), de Guy Georges : la traque (Fayard, 2010), adapté au cinéma en 2015 par Frédéric Tellier (L’Affaire SK1). Je témoigne souvent sur des faits divers dans des émissions radiophoniques (L’heure du Crime sur RTL, Affaires sensibles sur France Inter, etc) ou télévisées spécialisées (C dans l’air, Le monde en face, Faites entrer l’accusé, 13 h 15 le dimanche, Chroniques criminelles, Crimes…).
François Vérove ? Un gendarme discret, dit son livret militaire. Puis un policier volontaire. Restent plusieurs épisodes mystérieux…
À partir de 2014, une nouvelle juge prend le « cold case » en main. Elle réexamine toutes les pistes et un profil se précise…
En 1987, un inconnu armé viole une femme puis une adolescente à Paris. À chaque fois, il exhibe une carte tricolore et ligote ses victimes…
L’ADN a parlé : François Vérove, l’ex-gendarme qui s’est suicidé mercredi, est bien le tueur et violeur en série recherché depuis 1986.
Associé de Mesrine, compagnon de route des Postiches, évadé en série… Assagi, il raconte trente ans de banditisme singulier.
Les deux policiers ont été condamnés à sept ans de prison ferme pour le viol d’une touriste canadienne dans leurs bureaux de la BRI.
Le serial killer, son ex-épouse et leur fils, le flamboyant gang de braqueurs et leurs compagnons de route… Que sont-ils devenus ?
Fin 2018, un terrain lui appartenant intéressait particulièrement les enquêteurs. Ce jeudi, il aurait avoué le meurtre d’Estelle Mouzin.
L’ex-bandit Hellegouarch, dont la femme a été assassinée par le tueur en série Fourniret, se confie en exclusivité aux « Jours ».
Procès. Complice consentante de Fourniret ou femme manipulée ? La cour n’a pas tranché. Elle a pris vingt ans, lui perpétuité.
Procès. La cour d’assises a tout tenté pour extirper de la mémoire tortueuse de Fourniret le lieu où il a enfoui le cadavre.
Procès. Au deuxième jour, Jean-Pierre Hellegouarch a réclamé que Fourniret paye enfin pour l’assassinat de sa femme.
Procès. Au premier jour, le serial killer est apparu usé, mais stratège dans ses oublis et toujours aussi fasciné par lui-même.
Le 26 juin 2003, une jeune fille s’échappe de sa camionnette. C’est la chute du prédateur. Et la révélation de l’origine de son magot.
Année après année, tous les moments-clés de l’impensable rencontre entre le serial killer et les braqueurs… autour d’un magot.
Son ex-codétenu commence à le suspecter d’avoir tué sa femme, le fisc le traque et les Postiches ne trouvent plus leur trésor…
Grâce au magot volé, Michel et Monique Fourniret achètent une demeure au cœur de la forêt ardennaise. Derrière les murs, l’horreur.
Fourniret a piégé la femme de son ex-codétenu. Ensemble, ils ont déterré le magot des Postiches. Puis il l’a tuée. Froidement.
Une prison italienne, un hélico, une arrestation et des lingots d’or introuvables : la folle cavale des Postiches prend fin.
« Les Jours » ont eu accès aux lettres dans lesquelles le détenu Fourniret et sa future femme planifient meurtres et viols.
Le 14 janvier 1986, rue du Docteur-Blanche à Paris, l’ultime braquage du gang se termine dans le sang et le caniveau.
En cellule, le violeur au comportement curieux s’attire les faveurs d’un braqueur. Récit d’une rencontre qui finira mal.
Cosmopolite, rigolarde et hyperpro, une bande sème la panique dans les banques des beaux quartiers parisiens à partir de 1981.
Le tueur en série est mort ce lundi 10 mai. Dans « Le Magot », Patricia Tourancheau raconte sa funeste rencontre avec les Postiches.
Chaque samedi, une comédienne lit un épisode des « Jours ». Cette semaine, les carnets du magistrat hanté par l’affaire Grégory.
Chaque samedi, une comédienne lit un épisode des « Jours ». Cette semaine, le 36 et son visiteur du soir : Gainsbarre.
Chaque samedi, une comédienne lit un épisode des « Jours ». Cette semaine, l’épopée de Lucienne Goldfarb.
Chaque samedi, une comédienne lit un épisode des « Jours ». Cette semaine, les débuts de l’affaire Grégory.
Chaque samedi, une comédienne lit un épisode des « Jours ». Cette semaine, le meurtre de Cécile Bloch, 11 ans.
La garde à vue de ce témoin-clé de l’affaire a couru sur plus de trente-trois ans. Elle vient d’être annulée par la cour d’appel de Paris.
Pour le premier enquêteur de l’affaire Grégory, il n’y a pas d’énigme : avant d’être écarté, il suivait la bonne piste.
Pendant trente ans, les Jacob n’avaient jamais été inquiétés. C’est par leur arrestation que l’affaire Grégory a rebondi.
L’affaire Grégory et son traitement médiatique hantent encore la journaliste Laurence Lacour, raconte-t-elle aux « Jours ». (2/2)
Pour « Les Jours », l’ex-reporter sort de son silence et revient sur le fiasco médiatico-judiciaire de l’affaire Grégory. (1/2)
Depuis 25 ans, sans relâche, le père de Grégory mène discrètement des investigations qui ont permis de relancer la procédure.
Depuis l’assassinat de Grégory, il y a plus de trente ans, Christine et Jean-Marie Villemin tentent de se reconstruire.
Le logiciel Anacrim a permis de dessiner la piste d’un complot de famille ayant précédé la mort de Grégory Villemin.
C’est notamment grâce à ce logiciel, qui a mis en relation les éléments de l’affaire Grégory, que l’enquête a été relancée.
De 1987 à 1990, il a repris l’enquête. « Les Jours » ont pu consulter les carnets de Maurice Simon, hanté par l’affaire.
Jean-Michel Lambert a été retrouvé mort mardi soir. C’est lui qui, il y a 32 ans, avait négligé la piste Bernard Laroche.
La belle-sœur de Bernard Laroche l’avait impliqué, avant de se rétracter. Ce jeudi, elle a été mise en examen pour enlèvement.
Accusée d’infanticide et devenue « la femme la plus haïe de France », la mère de Grégory obtient finalement un non-lieu en 1993.
Presse, police, juge, voisins : en 1984, tous ont voulu faire de Christine Villemin la meurtrière de son fils Grégory.
Le grand-oncle et la grand-tante ont été mis en examen vendredi. Flashback le 16 octobre 1984, jour de l’assassinat.
Trente-deux ans après l’assassinat de Grégory Villemin, l’affaire ressurgit par là où elle avait commencé : les lettres anonymes.
Trente ans après la mort de Cécile Bloch, les policiers refont l’enquête et imaginent ce qu’a pu devenir le Grêlé.
En 2005, près de vingt ans après la mort de Cécile Bloch, les enquêteurs lancent une opération de la dernière chance…
En 2001, quinze ans après la mort de Cécile Bloch, une singulière profileuse belge lance une enquête parallèle.
Quinze ans après le meurtre de Cécile Bloch par le Grêlé, la police intègre une profileuse pour relancer la traque du « serial killer ».
En 2001, la crim’ en est sûre, le Grêlé a aussi assassiné une jeune Allemande. Qui a inscrit un nom étrange sur un carnet…
Un soir de juillet 2014, 52 kilos de cocaïne disparaissent des locaux de la PJ parisienne…
En 1997, plus de dix ans après les faits, l’assassin de Cécile Bloch court toujours. La crim’, elle, multiplie les pistes.
En 1996, dix ans après la mort de Cécile Bloch, l’ADN de son assassin est isolé. Enfin un coup de fouet pour l’enquête ?
En 1994, huit ans après la mort de Cécile Bloch, un homme kidnappe une fillette et la conduit dans une ferme de l’Essonne.
En 1987, un an après le meurtre de Cécile Bloch, les corps d’une jeune Allemande et de son employeur sont retrouvés à Paris.
En ce printemps 1986, l’inspecteur Pasqualini a une intuition : l’assassin de Cécile Bloch est un criminel en série.
Plusieurs témoins ont croisé le suspect numéro 1 du meurtre de Cécile Bloch. La police va pouvoir tirer son portrait-robot.
Un ex-gendarme s’est suicidé ce mercredi. Son ADN a parlé : il était bien le Grêlé. Retrouvez nos douze épisodes sur ce « cold case ».
Bernard Squarcini mis en examen, Christian Flaesh en garde à vue… Les ex-grands flics de droite sont en mauvaise passe.
Proxénètes étrangers, réseaux sur internet et pénalisation du client : la brigade s’adapte.
Un tuyau de cette figure de la rue Saint-Denis a permis d’élucider le meurtre d’une policière.
Au boulot, ils écumaient les bars à hôtesses, les backrooms homos et regardaient des films porno.
À l’automne 1968, le 36 enquête sur l’affaire Markovic, ragots et photos truquées de Claude Pompidou à la clé.
Derrière la disparition de l’opposant marocain s’entremêlent flics, truands et la plus grande maquerelle de Paname.
Son claque fermé, la taulière dirige un club libertin… sous l’œil protecteur de Roland Dumas.
Prostituée puis proxénète, elle a toujours tuyauté la police. Et peut-être même celle de Vichy…
Le 36 abrite un curieux musée. On y expose des poils pubiens et des godes antédiluviens.
Martine Monteil, l’ex-boss de la brigade, a arrêté la plus grande maquerelle du XXe siècle.
Flic d’abord. Martine Monteil a été la première cheffe du 36, sans avoir « le mot “féministe” tatoué sur le front ».
Grâce à ses indics, le commissaire Féval ramenait de belles affaires au 36. Mais l’un d’entre eux l’a conduit en cabane.
Rubis, 13 Novembre, stars Canal+, gang des postiches et Bigard… La brigade de répression du banditisme a fêté ses 40 ans.
Patrick Riou, l’ex-patron de la crim’, raffolait des affaires sensibles, mais pas des pressions politiques.
L’ex-boss de la crim’ a été marqué par son premier meurtre. Et par ses dix ans au cœur d’un service à part au 36.
« Les Jours » exhument des photos jamais publiées de Gainsbarre au Quai des Orfèvres, dont il était un pilier.
L’ex-super-flic Michel Neyret a été condamné ce mardi à 30 mois de prison ferme pour corruption. Récit d’un naufrage.
Le verdict est tombé jeudi dans le procès Faïd. Le commandant Maugard raconte comment il a coincé le gang de Creil.
Spécialiste du flic « dans la tourmente », l’avocate Anne-Laure Compoint défend une police old school et flamboyante.
L’identité des policiers qui ont tiré sur l’ennemi public n°1 était cachée depuis 1979. Jean-Louis Fiamenghi en était.
Au Quai des Orfèvres, Jean-Louis Fiamenghi, aujourd’hui reconverti dans le privé, était un flic d’action tendance cow-boy.
La police judiciaire de Paris va quitter le 36 quai des Orfèvres. Un bâtiment historique où repose la mémoire du crime.
À chaque épisode, une comédienne lit une histoire policière des « Jours ». Aujourd’hui, les carnets du magistrat hanté par l’affaire Grégory.
À chaque épisode, une comédienne lit une histoire policière des « Jours ». Aujourd’hui, le 36 et son visiteur du soir : Gainsbarre.
À chaque épisode, une comédienne lit une histoire policière des « Jours ». Aujourd’hui, l’épopée de Lucienne Goldfarb.
À chaque épisode, une comédienne lit une histoire policière des « Jours ». Aujourd’hui, les débuts de l’affaire Grégory.