Ils ont résisté au plan de départs, ont été transférés dans une filiale, Intelcia, et ont vite déchanté, rincés.
Aux Jours, je me suis occupée de la codirection de la rédaction. Ce qui consiste à parler plus fort que les autres lors des conférences de rédaction, à écrire des plannings sur un tableau de marque Velleda, mais surtout à définir les sujets qui vont être publiés, à discuter des heures durant du synopsis d’une enquête, ou juste de l’emplacement d’une virgule.
J’ai travaillé sur la série Le plan D, une enquête sur le plus gros et le plus discret plan social de France, chez SFR. Au-delà de la stratégie de son propriétaire, Patrick Drahi, je me suis intéressée à l’invisibilisation de ces emplois qu’on supprime aujourd’hui en France par milliers, à ces plans de départs « volontaires » et ces « ruptures conventionnelles collectives » qui remplacent désormais les vilains mots « licenciements » et « plan social ». (Pour en savoir plus, lire le making of de cette série.
Je suis également l’auteure de la série Les années collège, un an en 3e B, qui m’a donné l’occasion de réviser quelques bases en histoire-géo et de fouiller cette question de chimie sociale qui m’entête depuis longtemps sur les origines de la séparation des corps sociaux, les riches et les pauvres, les Blancs et les Noirs…
Avant de fomenter avec quelques camarades ce projet pas du tout dingue de monter un site indépendant qui raconterait l’actualité comme une série, j’ai été journaliste au service société de Libération, collaboré avec de nombreux titres de presse (M le magazine, Associated Press, Le Journal du Dimanche, La Tribune de Genève, Marianne…), écrit un livre sur un convoyeur de fonds (Toni, 11.6, histoire du convoyeur, Stock, 2011) adapté au cinéma par Philippe Godeau (11.6, avec François Cluzet), un autre sur Lyon (Éditions Autrement), ville où j’ai longtemps vécu et où j’ai commencé le journalisme.
J’aime, entre toutes choses journalistiques, raconter des histoires.
Ils ont résisté au plan de départs, ont été transférés dans une filiale, Intelcia, et ont vite déchanté, rincés.
Info « Les Jours ». L’opérateur s’est trompé dans le calcul des indemnités d’anciens employés… et exige un remboursement express.
Info « Les Jours ». Des employés risquent le licenciement pour avoir aidé des clients à résilier leur abonnement.
Après SFR. Pour Cédric, le rachat par Patrick Drahi a été une épreuve. Et le plan de départs volontaires, une « libération ».
Après SFR. Ex-manager parti avec le plan de départs volontaires, Marc accuse le contrecoup social de la vie sans feuille de paie.
Replay. Revivez l’émission live des « Jours » sur le plan social à SFR.
Plans de départs volontaires, ruptures conventionnelles collectives… Aujourd’hui, on « choisit » de quitter son CDI. Comme chez SFR.
Les prud’hommes de Marseille ont reçu d’ex-salariés du plan social de 2017. Le marathon judiciaire ne fait que commencer.
Cette semaine, 300 ex-salariés saisissent les prud’hommes. Candidats au départ, ils affirment qu’ils ont aussi été poussés dehors.
Deux vendeurs SFR ont été licenciés après avoir croisé la route de la sœur d’Armando Pereira, le numéro 2 du groupe.
Avec le plan de départs, l’entreprise s’est vidée. Les 10 000 salariés restants tentent de se relever, non sans difficultés.
En moins d’un an et deux plans de départs volontaires, SFR a liquidé son service clients. Récit d’un démantèlement.
Après le démantèlement du service clients de SFR, après la suppression de son poste, Laure a compris qu’elle devait partir.
Info « Les Jours ». Un rapport d’audit confidentiel contrarie la com optimiste de la direction… et la justification du plan social.
À Nantes, en région parisienne… Des dizaines d’anciens salariés se réunissent pour attaquer l’opérateur en justice.
Info « Les Jours ». Les rescapés du plan social reçoivent des vidéos présentées… par une journaliste de la chaîne de Patrick Drahi.
SFR mais aussi Carrefour, Pimkie, Peugeot… Les plans de départs volontaires se multiplient. Volontaires, vraiment ?
Info « Les Jours ». Ils ont décidé d’attaquer la direction pour violation de l’accord qui a permis le départ de 5 000 salariés.
En plus de l’énorme plan social, les syndicats dénoncent une multiplication des licenciements individuels dans les magasins.
Avec 5 000 « départs volontaires » en quelques mois, le groupe SFR se retrouve débordé par son propre plan social.
Des ex-salariés expliquent comment la dégradation des conditions de travail et la « honte » ressentie les ont poussés à partir.
« Les Jours » se sont procuré un rapport alarmant sur la situation à SFR, qui accable la stratégie de Patrick Drahi.
En rachetant SFR en 2014, Patrick Drahi promet de ne pas toucher aux effectifs pendant trois ans. 5 000 départs plus tard…
5 000 emplois supprimés chez SFR, et pourtant, le méga-plan social de Patrick Drahi passe quasiment inaperçu. Récit d’une saignée.
Du collège à la fac, « Les Jours » racontent cette difficile étape qu’est l’orientation. Une loi a été présentée ce mercredi.
Entre micro-rassemblements antiracistes, cortèges lycéens et 1er Mai décousu, le premier tour mobilise mollement contre le FN.
Vigneron, chômeuse, chanteur… Pendant la campagne, les personnages des séries des « Jours » deviennent « Les électeurs ».
Les ados que « Les Jours » ont suivis pendant leur troisième sont revenus à Aimé-Césaire raconter leur nouvelle vie de lycéens.
Prof, chômeuse, chanteur… Pendant la campagne, les personnages des séries des « Jours » deviennent « Les électeurs ».
Vigneron, chômeuse, chanteur… Pendant la campagne, les personnages des séries des « Jours » deviennent « Les électeurs ».
Les anciens 3e B suivis par « Les Jours » pendant un an sont de retour au collège pour c’est la remise des diplômes du brevet.
Comme ses camarades de 3e B, il aime la musique, les jeux vidéo, rêve de football… Mais il n’a pas la même vie qu’eux.
Réussit-on moins bien quand on est un garçon ? Un enfant d’immigrés ? Un boursier ? Réponses infographiques avec les 3e B d’Aimé-Césaire.
En sortant du brevet, les 3e B ont reçu leurs affectations en lycée. Un drame, des déceptions et un peu de joie.
L’orientation, le brevet, les inégalités, son parcours scolaire : cette semaine, les 3e B interviewent Najat Vallaud-Belkacem.
Entre foi, famille, brevet et règlement intérieur du collège, les élèves d’Aimé-Césaire bidouillent leur ramadan.
Avis favorables, défavorables, encouragements, félicitations… L’année se termine pour les 3e B. En attendant le brevet.
En 3e B, garçons et filles n’ont pas les mêmes notes, se fritent et rarement fricotent.
En français, les 3e B travaillent sur la prophétie et la prédestination. Ils ont aussi écrit et joué des scènes sur leur destin.
La mixité sociale est un combat quotidien au collège Aimé-Césaire, qui doit composer avec les contournements de carte scolaire.
La semaine dernière, les 3e B du collège Aimé-Césaire passaient leur oral de stage. Endimanchés et stressés.
Suite de la journée avec la CPE. Au menu : troubles du comportement, démocratie directe et pions déboussolés.
Au collège, la conseillère principale d’éducation gère les absences, la discipline et la sécurité. Bref, les problèmes.
Illuminati, Charlie et morts bien vivants… Les 3e B n’échappent pas aux théories complotistes. Opération démontage.
Bac pro ou seconde générale : les 3e B d’Aimé-Césaire sont à l’heure des vœux, mais ce sont les résultats qui comptent.
Chaque midi, au réfectoire, le collège Aimé-Césaire envoie de la musique dans ses haut-parleurs pour adoucir les mœurs.
Cette semaine a eu lieu le premier conseil de discipline pour un élève de la 3e B. Un moment difficile.
Cette semaine, les 3e B sont en stage d’observation en entreprise. Première incursion dans la vie active.
Avant-goût de la réforme du collège qui sera mise en place à la rentrée : les 3e B testent le cours de maths en anglais.
Christiane Taubira a fini par dire non. Le député PS du Finistère, lui, a encore dit oui et devient garde des Sceaux.
La plupart des élèves de la classe n’étaient pas à la marche du 11 janvier 2015 et ont du mal avec le droit au blasphème.
À peine 15 ans et déjà, les élèves de la 3e B doivent décider de leur avenir.
Trois élèves pourraient intégrer le prestigieux lycée. À trente minutes de métro et quelques années-lumière d’Aimé-Césaire.
Les parents de la 3e B viennent chacun leur tour discuter avec le professeur principal.
Au lendemain du premier tour des régionales, comme chaque lundi, la 3e B analyse l’actualité en cours de français.
Début décembre se tient le conseil de classe du premier trimestre des 3e B. Un exercice très codifié.
L’après des musulmans. Ce samedi soir, à la mosquée, on échange pour parler des attentats et de la lassitude « de devoir se justifier ».
Premier jour de classe après les attentats. Cette fois, il n’y aura pas de « je ne suis pas Charlie ».
Ce soir, les 3e B vont voir un spectacle de danse juste à côté, au Cent-Quatre. Mais l’ambiance est tendue, car des bagarres de bandes minent la vie du quartier.
Montrer son carnet de correspondance, passer la grille, survivre à la récré, monter en cours, sortir ses affaires en silence.