Moins toxique que d’autres insecticides, cette bactérie a toutefois un impact sur les animaux, alerte la biologiste Brigitte Poulin.
Pour Les Jours et la série Steak assez, j’ai visité à l’aube un abattoir de Meaux, rencontré des saigneurs et raconté la mort annoncée d’une truie, Sidonie. Pour Trash investigation, j’ai marché pendant des heures au milieu de vieux déchets. J’ai suivi leurs traces, à travers l’espace et à travers le temps. Pour Le vrai du bio et Du cargo au frigo, j’ai cuisiné nos assiettes et enquêté sur ce que les vendeurs de bio et de local veulent y mettre.
Journaliste depuis plus de dix ans, j’ai surtout travaillé pour Rue89 et Terra eco. Dans la liste de mes articles préférés, je place une vaine recherche du silence, une invitation à écouter les arbres pousser, des histoires de tomates fascinantes et beaucoup de reportages à vélo.
Moins toxique que d’autres insecticides, cette bactérie a toutefois un impact sur les animaux, alerte la biologiste Brigitte Poulin.
Plutôt que de tenter de l’éradiquer, il va falloir apprendre à vivre en paix avec cet agaçant insecte. Et compter sur ses prédateurs naturels.
Après l’humain, il est l’être qui aime le plus les vieux pneus, les bagnoles et les trucs en plastoc. C’est le vivant qu’il nous reste, celui qu’on mérite.
Prenez une bestiole invasive, une épidémie de dengue et un système de lutte à la limite. Ajoutez des Jeux olympiques. Ding ! Votre panique est prête.
Comme toute théorie du complot qui se respecte, celle des citoyens souverains mêle idées d’extrême droite et arnaques en cascade. Et a ses influenceurs.
Dans une vidéo, Pierre et Laëtitia développent les arguments des « citoyens souverains », théorie à laquelle ils adhèrent… entre autres complotismes.
Un résidu de pesticide pollue les nappes du département, contaminant l’eau du robinet comme celle des supermarchés. Un avant-goût de notre futur.
900 tonnes de batteries au lithium qui brûlent, des autorités qui minimisent, des habitants inquiets : une pollution locale tragiquement banale.
Destinée à apaiser les agriculteurs, la suspension du plan Écophyto va aggraver les problèmes de contamination, déjà fréquents, de l’eau potable.
La différence de réactions de Darmanin et du gouvernement face aux manifestations ne vous saute pas aux yeux ? Faites le quiz des « Jours ».
Attentat à Carcassonne, blocages routiers, drame de Pamiers : à la source des manifestations d’agriculteurs, il y a l’eau. Ou plutôt le manque d’eau.
Dans le Puy-de-Dôme, la marque d’eau, propriété de Danone, est accusée de vider les ruisseaux et de tarir les sources. La justice est saisie.
Indépendantes de l’État, ces structures décisives dans la gestion de la ressource sont pourtant l’objet de pressions pour financer le lobby agricole.
Avec le soutien de Macron, l’usine de puces électroniques de Crolles, en Isère, va s’agrandir. Tant pis pour la consommation d’eau et sa qualité.
Pour 30 000 euros, la marque pourrait acquérir une gigantesque masse d’eau près de Béziers. Dans une zone frappée de plein fouet par les sécheresses.
Potomanie à la Chambre haute (2/2). Défenseur du stockage de l’eau, l’élu a des billes dans des exploitations qui forent allègrement.
Alessandro Pignocchi, anthropologue, bédéaste et soutien des Soulèvements de la Terre, analyse les causes et les conséquences de leur dissolution.
Potomanie à la Chambre haute (1/2). L’élu LR a pu agrandir une retenue sur sa propre ferme grâce au président d’Auvergne-Rhône-Alpes. Un ami.
La lutte contre les dérives sectaires est plombée par les soupçons de favoritisme qui entourent la structure créée par Marlène Schiappa.
Avant Sainte-Soline, des projets de retenues d’eau ont été déclarés illégaux. Les chantiers ont continué, en toute impunité, grâce aux préfets.
Des mégabassines aux mesurettes du « plan eau », « Les Jours » plongent dans des conflits aquatiques de plus en plus bouillants.
Dans l’œil de la Miviludes depuis 2012, le naturopathe est mis en examen : un tournant historique dans la lutte contre les dérives sectaires.
Après l’incendie dans un entrepôt près de Rouen, la préfecture minimise encore les risques. Les leçons de Lubrizol n’ont pas été retenues.
Ingérences du ministère de l’Intérieur, dérives sectaires noyées dans un « séparatisme » bien flou… La Mission peine à travailler sereinement.
Info « Les Jours ». Face au manque de moyens humains, Hanène Romdhane, la cheffe de la Mission de lutte contre les dérives sectaires, démissionne.
Entreprises, institutions publiques, écoles de commerce : les coachs en développement personnel au discours douteux pullulent. (2/2)
« Sors de tes pensées limitantes » : le développement personnel inonde le monde du travail et frôle parfois l’emprise sectaire. (1/2)
Les particules fines et autres saletés émises par ce commerce pourrissent la santé de ses riverains, abandonnés par les pouvoirs publics.
« Les Jours » ont débusqué des formations financées sur fonds publics auprès d’instituts qui se réclament de la problématique Irène Grosjean.
Le collectif Cabrioles lutte contre le covido-négationnisme, jusque chez les progressistes, et pour l’« autodéfense sanitaire ». Entretien.
Les charlatans poursuivis par la justice et les désinformateurs santé pullulent sur la plateforme. La modération réagit… avec modération.
Gadget connecté de « thérapie fréquencielle », c’est surtout une arnaque pyramidale qui profite de la crédulité de gens malades.
Guy Trédaniel publie 600 livres par an. Ses auteurs sont médecins radiés, fous d’ésotérisme, propagateurs de rumeurs antivax… Dangereux.
Complotiste, antivax et antisémite, Martial Lanoir est suspecté d’avoir abattu un homme le 14 mai. Hasard ? Non, continuité idéologique.
À ces grands rendez-vous de médecine douce se mêlent pseudo-thérapeutes, charlatans et antivax. Quand ils ne sont pas les trois à la fois.
Comme l’avocate américaine, une association locale se bat contre le chrome VI, une substance nocive utilisée par un sous-traitant d’Airbus.
Guérisseurs, Bill Gates, « passe nazitaire », Alain Soral, kidnappings, suicide collectif… et vote Le Pen. Bienvenue chez les « conspis ».
Plongés chez les conspis-gourous-fachos, « Les Jours » révèlent que des médecins suspendus prescrivent sur deux plateformes.
De Mururoa à la Guadeloupe, la France a pollué ses anciennes colonies. Ce qui n’est pas sans conséquences, sanitaires comme sociales.
Les cancers pédiatriques sont sans doute dus à de mystérieux mélanges de polluants. Mais les parents sont seuls pour résoudre l’énigme.
Grillé plusieurs fois en train de polluer la Seine, le cimentier n’a jamais été condamné. À Paris, la vie est un long fleuve tranquille.
Le sixième rapport du Giec est définitif : le seuil stratégique d’1,5 °C en plus sera atteint dès 2030. Impossible de revenir en arrière.
La PME spécialisée dans le recyclage est régulièrement épinglée par riverains et associations pour entorses à la réglementation.
Info « Les Jours ». L’usine d’engrais de Saint-Nazaire outrepasse depuis 1993 ses autorisations de pollution. La préfecture le sait.
En Bretagne, après les rivières contaminées par les déjections porcines, voici la méthanisation et l’ère de la pollution agro-industrielle.
Retour à Rouen (2/2). Zéro transparence, absence de suivi sanitaire… « Les Jours » racontent les suites de l’incendie du 26 septembre 2019.
Retour à Rouen (1/2). Une catastrophe minimisée, des habitants abandonnés… « Les Jours » racontent le 26 septembre 2019 heure par heure.
Gabriel Ullmann mène des enquêtes publiques qui, sur le plan environnemental, déplaisent parfois aux autorités. Au point d’être évincé.
Dans les zones industrielles, les riverains se heurtent à la fois au laxisme des autorités et aux substances qui les empoisonnent.
Lors du week-end de l’Ascension, des incendies se sont déclarés sur deux sites Seveso. Aucun danger, insistent les autorités. Vraiment ?
Comme dans la zone portuaire de Saint-Nazaire, nombre de riverains d’usines ont dû tout apprendre des polluants qui les encerclent.
Ici cohabitent du nitrate d’ammonium, une raffinerie, une usine de déchets… Les riverains de la zone industrielle de Saint-Nazaire morflent.
Les militants écologistes viennent de gagner une bataille contre la zone industrialo-portuaire, défendue par le préfet et les élus locaux.
Qu’ont en commun ceux qui contaminent l’air et les sols ? La justice ne les inquiète pas. « Les Jours » crèvent l’écran de fumée.
Confinés, les Français ont mangé des produits du coin… mais ça n’a pas duré. Aujourd’hui, producteurs et consommateurs ont le blues.
Trop bon et trop sain, l’avocat ? Ou bien trop hype et trop gourmand en eau ? Commis d’office, « Les Jours » font son procès.
Les betteraviers peuvent réutiliser les néonicotinoïdes tueurs de butineuses, interdits en 2018. Le résultat d’un lobbying raffiné.
Même bio, notre petit noir mondialisé déforeste et esclavagise. Au point que certains prônent le retour de la chicorée. What else ?
Résistante, peu chère… mais cultivée loin et avec des produits toxiques pour la santé et la planète : la banane craint pour sa peau.
Manger de la viande locale, d’accord. Encore faut-il que l’animal ait été tué sur place. Une pratique qui se développe en France.
À coup de com qui fleure bon le terroir, marques et grandes surfaces surjouent la carte du circuit court pour vendre leurs produits.
Symbole de la gastronomie française, nos cucurbitacées vinaigrées ne sont plus du tout locales… Mais des néocornichonneurs résistent.
Pêché en Europe, épluché au Maroc puis renvoyé sur les étals européens : le trajet du crustacé gris est absurde. Bioman le décortique.
Pour soutenir les agriculteurs dans la crise, ils promettaient patriotisme alimentaire et approvisionnement de proximité… Survendu.
Artisanale, locale, IPA… La mode est à la petite bière du coin. Mais comment la produire quand l’industrie monopolise le houblon ?
Qu’il soit d’élevage ou sauvage, le poisson que l’on pose sur nos sushis pollue, est pollué, et n’est pas, mais alors pas du tout local.
Dans sa nouvelle enquête, Bioman sonde les circuits courts : qu’est-ce que ça change de consommer local ? Premier épisode : l’eau.
Acheter sans emballage, c’est mieux pour la planète et nos finances… sauf dans la grande distribution. Une nouvelle enquête de Bioman.
Cuisiner une fois le week-end pour toute la semaine : les adeptes du « batch cooking » veulent manger mieux tout en gagnant du temps.
La fin du monde, une lointaine menace ? Les chercheurs qui étudient notre planète l’observent au quotidien, effarés.
Légumes en bouillie, abats dégueus : Bioman a demandé à un chef de vous réconcilier avec vos plats détestés de la cantoche.
Avec sa brique à 87 centimes, l’enseigne casse les prix du bio. Risqué, selon l’enquête que « Les Jours » ont menée dans la filière.
Dis Bioman, que choisir pour respecter l’environnement, les producteurs, le goût et notre santé ? Attention, ça va trancher.
On mange mal et on gaspille trop dans les réfectoires, mais le bio s’implante doucement dans les assiettes des enfants.
Un brie de Meaux AOP prétendument fabriqué en Espagne ? Le Bioman des « Jours » a enquêté sur une rumeur qui ne sent pas bon.
Notre enquêteur du bien manger a la solution à tous vos problèmes d’assiette. Relax, il va calmer vos angoisses. À moins que…
Fraises AB ? Tomates de supermarché ? Qui c’est les meilleures ? Évidemment, c’est les rouges. Voici notre Coupe du Monde des fruits.
Ballonnements ? Problèmes digestifs ? Le gluten a une tête de coupable idéal. Les industriels ne s’y sont pas trompés…
Recettes miracles et conseils chelous… Les sites alternatifs sur l’alimentation cartonnent. Mais leurs infos sont en carton.
Notre enquêteur du bien manger pensait rapporter du salon bio Naturally des fruits à tomber. Las, il n’a récolté que des chamans.
Cet ancien légume oublié a investi les assiettes des adeptes du bien manger. Au point de devenir un marqueur social.
Vous voulez faire oublier des licenciements ou le contenu réel de votre rayon légumes ? Vantez donc le bien manger !
Notre enquêteur du bien manger se penche sur ces fruits et légumes anciens qui reviennent à la mode dans les rayons bios.
SOS bien manger, bonjour ! Oui, il y a trop de logos. Oui, il y a plein d’arnaques… Heureusement, il y a le guide des « Jours ».
Bio, sain, responsable… Le bien manger est une sacrée angoisse pour le consommateur et un juteux business pour les industriels.
D’une plage du Havre aux bords de Seine, notre enquêteur a reconstitué l’histoire des détritus, reflets honteux de nos existences.
Les entreprises se déresponsabilisent des déchets qu’elles engendrent, en subventionnant des organismes qui les ramassent.
Nos eaux usées ne sont pas toujours nettoyées. Tampons, Cotons-Tiges et lingettes finissent alors dans les rivières.
Pour saisir pourquoi des déchets jonchent les rives de la Seine, plongez dans les égouts à la poursuite d’un mégot.
De Rouen au Havre, des granulés plastique envahissent les berges de la Seine. Leurs producteurs se défaussent.
Notre enquêteur quitte la plage pour les berges du fleuve, où s’accumulent des tonnes d’ordures avant de redescendre vers la mer.
À qui sont ces bâches et bidons sur la plage-poubelle du Havre ? Ça ne nous regarde pas, se défendent leurs fabricants.
Sous la falaise-décharge de Dollemard, au milieu des bouteilles en plastique, deux pierres tombales. D’où viennent-elles ?
Comment ces bouchons se sont-ils retrouvés incrustés dans les falaises du Havre ? Notre investigateur déchets a mené l’enquête.
Coca-Cola jure faire au mieux, mais ses bouteilles en plastique s’amoncellent sur les plages, dont celles du Havre.
Quand et pourquoi les falaises de Dollemard ont-elles commencé à servir de décharge sauvage ? Le Havre a l’amnésie facile.
Au pied des falaises du plateau de Dollemard, au Havre, se déverse un demi-siècle de pneus, de radiateurs, de tombes…
Les personnages des « Jours » deviennent « Les électeurs ». Aujourd’hui, la porte-parole de l’association animaliste L214.
Son éleveur attend un signe des parlementaires avant de la tuer à la ferme. Mais la proposition de loi sur les abattoirs piétine.
Les scandales se multiplient, le véganisme se développe et la consommation de viande chute en France. Y aurait-il un lien ?
Poulet « in vitro », nuggets de blé : la bidoche artificielle grignote des parts de marché. Une bonne nouvelle ?
Dans les couloirs de l’Assemblée nationale, à la télé et même à l’école : personne n’échappe au lobby de la viande.
La majorité de la barbaque vendue en France n’a souvent de viande que le nom et a un arrière-goût de souffrance animale.
Parce qu’ils les aiment, certains éleveurs tuent leurs bêtes à la ferme. Au fusil. Une pratique illégale, pour le moment.
Accusés de maltraitance animale, ces salariés de l’abattoir de Mauléon se disent victimes des cadences.
Caméras à gogo et abattage rituel à faire évoluer piano piano : la commission d’enquête a rendu ses conclusions.
Pour le sacrifice de l’Aïd, cette ville de banlieue parisienne accueille un abattoir mobile. Une solution à étendre ?
L’association a remis sur la table les pratiques des abattoirs avec ses caméras cachées… et orientées, selon ses détracteurs.
Nous avons suivi la commission d’enquête sur les abattoirs dans la Seine-et-Marne. Au menu : bruits, odeurs et douleur.