Dans le bassin minier, le député PCF sortant Jean-Marc Tellier mise sur le social pour conserver le seul siège que la Nupes avait arraché au RN en 2022.
Journaliste depuis dix ans, j’ai travaillé pour L’Express.fr avant de me lancer à la pige, en 2016. Je m’intéresse aux questions sociales, avec une prédilection pour le monde du travail, mais aussi aux sujets de société – droits des femmes, migrations, environnement… –, que je couvre depuis la France ou en reportage à l’étranger. Mes obsessions pour Les Jours m’ont conduite d’une agence Pôle emploi du Loiret à l’avant des berlines Uber, en passant par les coulisses de la « start-up nation » et de la SNCF en plein tourment social, ainsi qu’un scandale de pédocriminalité au sein du mouvement catholique des Focolari. J’écris aussi pour Causette, Le Monde diplomatique, Contexte, Paris Match, Les Échos ou encore la revue XXI.
Dans le bassin minier, le député PCF sortant Jean-Marc Tellier mise sur le social pour conserver le seul siège que la Nupes avait arraché au RN en 2022.
Pour son deuxième mandat, le député de la Somme veut sortir de son pré carré et combler ses lacunes afin de rassembler la gauche. Et viser 2027 ?
En 2017, il est temps de défendre la France invisible plus loin. Après « Merci patron ! », le Picard est élu député. Sa notoriété devient nationale.
Le député aux ambitions nationales est-il l’espoir de la gauche ? Avant la politique, c’est par le journalisme qu’il a mené la lutte des classes.
L’échec de la proposition de loi Liot enterre une contestation qui, malgré l’ampleur des manifestations, n’a jamais fait plier le gouvernement.
Violences et cécité du gouvernement, cortège de tête recomposé et pratiques qui essaiment… L’analyse revigorante du sociologue Michel Kokoreff.
De l’incinérateur d’Ivry au Louvre, les opposants à la réforme des retraites prêtent main forte aux actions stratégiques et symboliques.
Manifs sauvages ou défilés classiques, comme celui de ce jeudi ? Qu’importe, le 49.3 et l’immobilité de Macron ont reboosté les grévistes.
Pour la réforme, tout se joue ce jeudi. Gouvernement, opposition, syndicats, rue… Le bilan du politologue Dominique Andolfatto.
Avec une pension inférieure de 40 % à celle des hommes, elles sont les grandes perdantes du système et au cœur de la lutte contre la réforme.
Jusqu’ici, les confédérations sont unies contre la réforme, manœuvrent habilement et l’opinion suit. Mais comment basculer vers la victoire ?
À peine plus d’un sur deux a un emploi, mais repousser l’âge de la retraite ferait baisser leur chômage… Le gouvernement est très optimiste.
Le gouvernement brandit la menace du déficit pour justifier sa réforme des retraites, censée sauver un système… pas si malade que ça.
« Les Jours » désossent la réforme des retraites. À commencer par l’âge légal, inéquitable biologiquement et socialement.
Un rapport indépendant met enfin le mouvement catholique face à ses responsabilités, lui qui a couvert un scandale de pédocriminalité.
Que sont-ils devenus ? Un an après la révélation du scandale de pédocriminalité au sein du mouvement catholique, l’enquête interne traîne.
La Ciase estime à 330 000 les victimes de violences sexuelles commises par des religieux et des laïcs. Parmi ces derniers, les Focolari.
La crise sanitaire leur a volé leurs amitiés, leurs petits boulots, leurs stages, leur moral… Pour tenir, il leur reste internet.
Après des décennies d’omerta, le mouvement catholique lance une enquête interne. Mais pour les victimes, la transparence traîne à venir.
Des chercheurs fouillent dans l’histoire du catholicisme afin de chiffrer le nombre de victimes et d’agresseurs au sein du clergé.
Que sont-ils devenus ? Travailler à son compte, c’était son « rêve d’adolescente ». Désormais chauffeuse VTC, Salima a résisté à 2020.
Pour les victimes, les mouvements mis en cause doivent s’ouvrir à des enquêtes extérieures. Les Focolari viennent enfin de s’y résoudre.
Depuis 2019, la Ciase enquête sur des décennies de silence. Elle a recueilli 6 500 témoignages, dont plusieurs sur les Focolari.
Info « Les Jours ». Deux hommes accusent à leur tour M., un membre de la communauté catholique des Focolari, d’agressions sexuelles.
Info « Les Jours ». Suite à nos révélations et après des décennies d’omerta, le mouvement catholique écarte ses dirigeants France et Europe.
Info « Les Jours ». Enfant, Christophe Renaudin a été agressé sexuellement par un membre des Focolari. Il est loin d’être la seule victime.
Pour les cheminots, la souffrance au travail est parfois telle qu’elle tue. Un « syndrome France Télécom » que nie la direction. Enquête.
Manque de reconnaissance, fin du régime spécial, externalisation : à la SNCF, les agents démissionnent en masse.
La crise sociale en cours s’accompagne d’une éradication de ceux censés protéger les cheminots : les élus des salariés.
Les « espaces initiatives mobilité » fourguent des missions sans lendemain aux agents dont l’entreprise veut se débarrasser.
La souffrance au travail affecte particulièrement les cheminots chargés de l’entretien des rails, où la sous-traitance prospère.
Édouard Philippe appelle à ne pas « priver » les Français de Noël. Mais pour les cheminots, une pause est inconcevable. Même à la CFDT.
La durée et l’ampleur du mouvement boostent les grévistes de la SNCF. D’autant que cette fois, ils ne sont pas seuls dans la fronde.
Pour les cheminots, la grève de ce jeudi est capitale : la réforme des retraites est un pas de plus vers la dislocation de leur métier.
Réorganisés, réformés sans cesse et sans stratégie, les cheminots trinquent. C’est le constat des experts et des médecins du travail.
À partir du 15 décembre, le cœur de métier de ces cheminots – donner le départ des trains – disparaît. Souffrance et déclassement.
Avec la fin du statut au 1er janvier prochain, les cheminots vivent une crise sociale sans précédent. « Les Jours » enquêtent.
Cet été, les cheminots encartés CGT et SUD cesseront le travail sporadiquement. En espérant que la lutte reprenne à la rentrée.
Qu’y a-t-il précisément dans le « pacte ferroviaire » ? Quel avenir pour le conflit ? « Les Jours » vont au charbon.
Alors que la réforme de la SNCF sera bientôt votée, les cheminots ont organisé une manif sauvage et joyeuse dans Paris.
Les cheminots suivis par « Les Jours » espèrent un sursaut de la lutte contre la réforme, soumise au vote du Sénat ce mardi.
Derrière son comptoir, Stéphane Protois-Menu partage rythme et contraintes des cheminots, mais il est salarié d’un sous-traitant.
94,97 % des cheminots contre la réforme : le succès du vote ragaillardit les syndicats mais n’ébranle pas le gouvernement.
Après la grève intermittente, le référendum. Après les artistes, les économistes… Les syndicats ont des idées et des soutiens.
Opposé à la réforme ferroviaire, ce conducteur de TGV a fait deux jours de grève… puis a repris le boulot, résigné.
La mobilisation des cheminots ? Correcte. Son avenir ? Mystère. Seule certitude : la résignation n’est pas à l’ordre du jour.
Après une carrière chez PSA, Serge Fournet répare des trains. Un boulot éprouvant. Gréviste, il n’accable pourtant pas la SNCF.
Comment rester motivé ? Quelle suite donner à la grève ? Les cheminots suivis par « Les Jours » s’interrogent.
Contractuel mais attaché à la culture SNCF, Valéry Vuong ne participe ni à la mobilisation… ni au dénigrement des cheminots.
Depuis mardi, les agents SNCF suivis par « Les Jours » sont engagés dans une grève qu’ils veulent faire durer.
Contre une réforme qu’il juge « injuste » et le « cassage » de cheminots, Martin, conducteur SNCF, se joint au mouvement ce mardi.
Alors que le gouvernement veut réformer la SNCF, « Les Jours » racontent les cheminots, leurs métiers et leur combat.
Interdits de travailler pour les plateformes de VTC depuis décembre, les chauffeurs non diplômés sont laissés à l’abandon.
Que sont devenues les vieilles start-up françaises ? « Les Jours » remontent le temps jusqu’en 2011, autant dire le Moyen Âge.
En virée, Mounir Mahjoubi a récolté les doléances de patrons du numérique. Qui veulent moins de règles et plus de sous.
Célébrée par le milieu, la start-up de livraison de repas a coulé à l’été 2016. Un fiasco exemplaire et socialement désastreux.
Pour un start-uppeur, la recherche d’argent frais est une partie de poker, pleine de coups de bluff et de coups fourrés.
Le monde des start-up et de la tech n’échappe pas au sexisme que les femmes rencontrent dans les autres milieux. Enquête.
À la tête d’un fonds de 160 millions d’euros, Jean-David Chamboredon est un incontournable de la « start-up nation ».
Crypto lunchs et afterworks à base de bitcoins et « League of Legends » : cette start-up de jeux vidéo vient de lever 2,5 millions.
Monter sa boîte est devenu un idéal de réussite dans les grandes écoles, qui cajolent la future aristocratie entrepreneuriale.
Le business de cette start-up : louer des vêtements. Son fondateur, pas spécialiste de la mode, a « senti une opportunité ».
Quoi de mieux qu’un incubateur de start-up pour raconter les coulisses de la nouvelle économie ? « Les Jours » s’installent.
Longtemps à la traîne, les syndicats tentent, via les VTC, de réagir à l’uberisation du travail.
Face aux abus de la plateforme, ils organisent la riposte et tentent de convaincre les clients d’être « responsables ».
Des chauffeurs Uber racontent des anecdotes sur leurs clients, dont beaucoup n’ont pas conscience de leur pouvoir de nuisance.
Depuis qu’Uber a baissé ses tarifs, les chauffeurs sont obligés de travailler plus pour gagner moins. Ils sont en colère.
Le soir du second tour, « Les Jours » ont sillonné Paris avec des chauffeurs Uber et leurs clients.
Sophia, qui emploie une quinzaine de chauffeurs, est devenue complètement dépendante d’Uber. Son chiffre d’affaires s’effondre.
Sans permis VTC, Salima louait sa voiture. Plus simple, pensait-elle. Mais surtout éreintant. Elle a jeté l’éponge.
La société bouleverse le secteur des transports et ne cesse, depuis son installation en France, de faire du chantage à l’emploi.
Au centre d’Aubervilliers, les employés de la plateforme coachent les chauffeurs et draguent les taxis. À la méthode Uber.
Il posait des pavés, il est devenu VTC. Il est sorti de son quartier et de sa coquille. Et a côtoyé le « grand monde ».
Certains chômeurs du Pôle emploi de Montargis suivis par « Les Jours » s’abstiendront. Beaucoup d’autres voteront Le Pen.
Après un congé maladie, la chômeuse a repris sa quête d’un emploi avec obstination. Mais la fin de droits approche.
La start-up est une chimère, qui a perdu 5 milliards de dollars, mais qui fait briller les yeux. En bourse et en France.
En quête de nouveaux chauffeurs, la firme californienne a fait des quartiers franciliens son principal terrain de drague.
« Voyous », « gros bras » : au procès Air France, le procureur a rudoyé les salariés jugés pour « violences en réunion ».
Ce mardi, Vincent Martinez est jugé pour « violences en réunion ». L’ex-magasinier d’Air France veut laver son honneur.
Selon l’Insee, le taux de chômage vient de passer sous les 10 %. À Montargis, c’est encore le statu quo.
Certains chômeurs deviennent conseillers Pôle emploi. Pas par vocation, mais pour avoir un travail.
Chaque conseiller Pôle emploi gère des centaines de chômeurs. Premier objectif : repérer ceux qui n’auront pas besoin d’eux.
Le métier d’aide à domicile recrute. Précaire, éprouvant, il attire quasi exclusivement des femmes au chômage.
Désormais, l’inscription à Pôle emploi se fait par internet. Un cauchemar pour les demandeurs d’emploi qui ne maîtrisent pas l’outil.
Le stage de Marie-France n’a pas abouti. Mais la chômeuse suivie par « Les Jours » a l’habitude de jongler entre les métiers.
Faute de travailleurs qualifiés à Montargis, Patrick Bourrelier fait venir des ouvriers de Pologne dans son usine de métallurgie.
Motivée, organisée, optimiste : elle est une bonne élève de Pôle emploi. Pour des résultats bien maigres.
Leurs produits ? Des CV. Leurs clients ? Les recruteurs. Les conseillers Entreprises Pôle emploi sont des VRP assumés.
Elle est au chômage depuis mars. Son mari, depuis avril. Dans leur pavillon, le temps se fait long et le budget se réduit.
Cet après-midi, un conseiller Pôle emploi organise un atelier. Face à lui, des chômeurs englués dans des histoires personnelles.
Attention, zone sensible. Dans le hall de l’agence se croisent chômeurs angoissés et conseillers sur le qui-vive.