Entre provocations et insultes, surtout de la part du candidat républicain, jamais une campagne n’aura été aussi violente et les États-Unis, aussi divisés.
Corentin Sellin est professeur agrégé d’histoire en classes préparatoires au lycée Carnot de Dijon. Ayant développé une passion aiguë pour la politique aux États-Unis dès l’adolescence pour embêter ses parents, il l’a conservée une fois adulte après des études sérieuses, au point d’en faire des livres (Les États-Unis et le monde, publié aux éditions Atlande en 2018) puis d’analyser la vie politique américaine à l’ère Trump via le média Twitter.
Entre provocations et insultes, surtout de la part du candidat républicain, jamais une campagne n’aura été aussi violente et les États-Unis, aussi divisés.
Le patron de X a pris la tête de la campagne républicaine, déléguée à des sous-traitants. L’ex-Président, lui, se prépare à contester son éventuelle défaite.
Grâce à leurs contributions, les gros donateurs influencent comme jamais la campagne… et les engagements politiques des deux candidats.
La démocrate a fait forte impression face à Donald Trump. Mais l’ex-Président, qui ne s’adresse qu’à ses partisans, en a-t-il quelque chose à faire ?
La vice-présidente enthousiasme les démocrates et décontenance le camp Trump. Il ne lui reste plus qu’un détail à régler : trouver un programme…
Rural quand elle est urbaine, de gauche quand elle est modérée : avec Walz à la vice-présidence, la candidate démocrate joue la complémentarité.
Lâché par son camp, le président Biden ne vise plus la réélection. Sa vice-présidente est la favorite pour le remplacer, mais sans faire l’unanimité.
La tentative d’assassinat dont a été victime l’ex-Président en fait un martyr, alors que la vie politique américaine devient de plus en plus brutale.
La Cour suprême a validé la demande d’immunité de l’ex-Président pour les actes commis pendant son mandat. Un coup dur pour la justice… et les démocrates.
La prestation du Président lors du premier débat face à Trump n’a pas évacué les doutes sur sa santé. Elle pousse même les démocrates à espérer un retrait.
Sa condamnation ne freine pas l’ex-Président dans sa course contre Joe Biden. Et tout le Parti républicain est derrière lui…
Le Super Tuesday, date-clé des primaires à la présidentielle, a validé un duel évident… dont les Américains ne veulent pas.
Notre spécialiste de la vie politique américaine a répondu à vos questions sur la présidentielle et le duel annoncé entre Donald Trump et Joe Biden.
En roue libre, l’ex-Président a écrasé Nikki Haley en Caroline du Sud. L’horizon est dégagé, mais la partie pas encore gagnée.
L’ex-Président américain n’en finit plus de cajoler le Russe. Parce qu’il admire son autoritarisme, bien sûr. Mais y aurait-il d’autres raisons ?
L’institution peut prochainement le disqualifier pour la présidentielle… comme lui accorder l’immunité pour ses actes lors de l’insurrection du Capitole.
Purge idéologique, militarisation à tout-va : le programme de l’ex-Président, favori des républicains à la présidentielle de 2024, est effarant.
Après son soutien sans faille à Israël, le président américain demande désormais une « pause » humanitaire. Pour ne pas fâcher son électorat.
L’élection du nouveau speaker de la Chambre des représentants, évangélique et droitier, confirme la mainmise de Trump sur le parti républicain.
Le Président estime être le seul à pouvoir contrer Trump en 2024. Mais ses presque 81 ans et sa santé font douter les démocrates.
Sans y participer, il a remporté le débat des candidats à l’investiture républicaine. Et peu importe qu’il doive faire un passage en prison ce jeudi.
Malgré une troisième inculpation, cette fois pour la présidentielle de 2020, l’ex-Président continue de survoler la primaire républicaine.
Poursuivi cette fois dans l’affaire des archives secrètes, l’ex-Président chante à nouveau l’air du complot. Et les républicains suivent…
Le néocandidat à la primaire républicaine se pose en recours de Donald Trump. Car sur le front des idées, il est juste un peu plus radical.
Le polémiste licencié par Fox News est devenu la matrice idéologique d’un parti républicain en voie de radicalisation.
Malgré son âge, le Président est candidat à sa réélection. Il compte sur sa capacité à lever des fonds… et sur l’épouvantail Trump.
L’inculpation de l’ex-Président est une première dans l’histoire américaine mais son implication dans l’assaut du Capitole reste à juger.
Devant le Congrès, le Président a prêché l’union transpartisane mais les conservateurs, de plus en plus à droite, ne pensent qu’à se venger.
Chômage au plus bas, justice fiscale, parti uni… Voilà qui ferait rêver tout leader de centre-gauche européen. Et pourtant, ça ne prend pas.
Le républicain Kevin McCarthy a été élu après quinze tours de scrutin, mais c’est au prix de lourdes concessions à l’extrême droite.
Des victoires démocrates inattendues aux « midterms », Trump désavoué, des conservateurs qui se déchirent : le président américain respire.
S’il reste des incertitudes, l’hypothèse du raz-de-marée républicain s’éloigne et les candidats trumpistes obtiennent des résultats mitigés.
Les démocrates promettent de gagner les « midterms » et vont sans doute les perdre. Mais les républicains pourraient ne pas triompher…
Malgré un bilan positif, le président américain se heurte, à l’approche des élections de mi-mandat, à son impopularité et à l’insécurité.
La commission d’enquête a osé : l’ancien Président est convoqué pour s’expliquer sur son rôle dans l’insurrection du 6 janvier 2021.
Les néocandidats républicains ont passé l’étape des primaires haut la main. Mais les « midterms » sont une marche bien plus élevée.
Avant les élections de mi-mandat, Joe Biden ne joue plus les conciliateurs, il désigne la menace : le come-back de Donald Trump.
Après des mois d’échecs politiques, le président américain réussit à redonner de l’espoir aux démocrates avant les élections de mi-mandat.
Trumpiste jusqu’à la mort, prêt à justifier la violence et toujours plus près du suprémacisme blanc : voici le nouveau parti républicain.
Perquisitionné en Floride dans une enquête sur les archives de son mandat, l’ex-Président s’est une nouvelle fois posé en victime.
Depuis les révélations de la témoin-clé Cassidy Hutchinson, des émeutiers et des proches de l’ex-Président ont été auditionnés. Un tournant.
Loin de la réconciliation, le pays voit les conflits juridiques se multiplier dans les États conservateurs. La bataille s’annonce longue.
Après l’IVG, la Cour suprême noyautée par Trump pourrait s’en prendre au mariage gay et la contraception. Bienvenue aux États-Désunis.
Contrairement au Watergate, le travail de la commission parlementaire ne suffira peut-être pas à sanctionner l’ex-Président.
Entre lobbying de la NRA, blocage au Sénat et mauvaise foi conservatrice, la tuerie risque de ne rien changer au problème des armes à feu.
Un arrêt provisoire révélé par la presse remet en cause le droit à l’avortement, déclenchant un séisme politique aux États-Unis.
Racheté par le milliardaire, le réseau va-t-il devenir un haut-parleur trumpiste, refuge de la liberté d’expression absolue ? Pas si vite…
La stratégie de soutien éperdu à l’Ukraine du Président se heurte à son impopularité nationale et aux républicains sur les autres sujets.
La laborieuse nomination de la juge noire Ketanji Brown Jackson révèle l’ampleur de la fracture entre deux Amérique irréconciliables.
Il savait que Poutine allait attaquer, le lui a fait savoir… et ça n’a rien empêché. Comme un reflet de sa faiblesse sur le plan intérieur.
La finale du championnat de football américain, qui a lieu ce dimanche, est devenue un rendez-vous immanquable pour les présidents.
L’assaut (3/3). Attisées par un Trump revanchard, les braises de l’insurrection du 6 janvier 2021 restent inflammables.
L’assaut (2/3). Créée pour faire la lumière sur le 6 janvier 2021, la commission parlementaire devient vite l’objet de jeux partisans.
L’assaut (1/3). Le 6 janvier 2021, des partisans de Donald Trump envahissent le Congrès. Un an après la stupeur, l’enquête continue.
Si elle autorise des recours, la Cour suprême, à majorité conservatrice, ne suspend pas la loi texane contre l’avortement.
Entravé par des sénateurs républicains toujours acquis à Donald Trump, le président américain réduit fortement l’ambition de ses réformes.
Depuis l’assassinat de JFK, les mesures de protection du président américain n’ont cessé de se durcir. Au point de le rendre intouchable.
Au début du XXe siècle, la sécurité des présidents des États-Unis se professionnalise. Pas assez pour empêcher l’assassinat de JFK en 1963.
L’assassinat de Lincoln n’a pas révolutionné la sécurité du président. Deux de ses successeurs en paieront le prix fort.
La victoire-éclair des islamistes, qu’il jugeait « hautement improbable », est un revers stratégique pour le président américain.
Au lendemain de la Guerre de sécession, le 14 avril 1865, John Wilkes Booth, un acteur en vogue, abat le président des États-Unis.
« Les Jours » traquent ceux qui se sont fixé une mission : tuer le Président des États-Unis. Le premier attentat remonte à… 1835.
Le Président voit ses réformes sociales se fracasser au Sénat, où les républicains refusent obstinément sa politique de la main tendue.
Malgré la défaite, il a consolidé son emprise sur le parti républicain et ses élus. Et place même ses pions pour un come-back.
Le Président tente de durcir le contrôle des armes mais les républicains bloquent, soutenus par une Cour suprême encore plus conservatrice.
La nouvelle loi électorale adoptée par cet État du Sud, qui restreint le vote anticipé par correspondance, fait un heureux : Donald Trump.
Il dit vouloir rétablir la confiance avec la population, la presse, les républicains… Mais quatre ans de Trump sont passés par là.
L’ex-Président est jugé par les sénateurs ce mardi. Ce qui ne dit rien du soutien fervent qu’il conserve auprès des républicains.
Investi ce mercredi, le nouveau Président a la tâche colossale de réparer un pays meurtri par quatre ans de trumpisme.
Sidérante et inédite, l’attaque du Congrès vient conclure quatre années d’un mandat passé à démolir systématiquement la démocratie.
Mercredi, l’appel de Donald Trump à contester la victoire de Joe Biden a embrasé ses partisans qui ont envahi le Capitole.
Illégitime aux yeux des trumpistes, trop modéré pour la gauche des démocrates, le futur Président rame vers la Maison-Blanche.
De plus en plus seul à crier à la fraude, Trump envisage d’accorder par avance le pardon présidentiel à ses proches… et à lui-même.
Alors que la certification des votes confirme l’élection de Joe Biden, le président poursuit sa croisade judiciaire et conspirationniste.
Malgré la victoire de Biden, la transition avec le président sortant, renforcé par de bons résultats électoraux, promet d’être houleuse.
Déclaration incendiaire, appel à la Cour suprême, recours… Trump tente le tout pour le tout pour retarder la probable victoire de Biden.
Trump ou Biden président ? Les États-Unis tranchent ce mardi. Corentin Sellin dessine quatre scénarios pour la nuit américaine.
Système oblige, les candidats misent tout sur quelques États. Biden a les minorités avec lui ; Trump, le souvenir du hold-up de 2016.
Le système électoral américain est déjà complexe. Le Président espère désormais l’instrumentaliser à coups de procédures judiciaires.
Les deux candidats à la vice-présidence ont tenu un débat plus présidentiel que Biden et Trump, mais restent tout aussi irréconciliables.
Insultes, attaques personnelles : mardi soir, faute de dialogue possible, chaque candidat s’est adressé à son Amérique.
Trump a nommé une juge ultraconservatrice à la Cour suprême : menace en vue sur l’avortement et le résultat de l’élection présidentielle.
Des sommes astronomiques déferlent sur les campagnes des deux candidats. La faute à un financement électoral totalement dérégulé.
Indispensable avec la pandémie, le vote par correspondance hérisse le Président. Qui l’accuse de favoriser la fraude… et les démocrates.
Il n’était pas républicain ; les républicains sont devenus trumpistes. En quatre ans, le Président les a convertis au nationalisme.
Le candidat démocrate a fait le choix, historique mais attendu, de cette sénatrice noire de 55 ans pour être sa colistière.
Tenter de repousser le scrutin à l’après-Covid est l’une des options d’un Trump bien mal engagé. Mais qui n’a pas encore perdu.
En envoyant la police fédérale à Portland et Chicago, le Président s’enfonce dans un mandat et une campagne toujours plus autoritaires.
En cas de non-réélection du président, la violence des anti-IVG pourrait être ravivée, analyse pour « Les Jours » Mary Ziegler, juriste.
La Cour suprême a retoqué une loi anti-avortement, mais la question reste, pour les conservateurs, la mère de toutes les batailles.
Au prix de luttes féroces, c’est dans les couloirs de l’institution que se réforme aujourd’hui le pays. Trump l’a bien compris…
La mort de George Floyd déclenche un mouvement historique de révolte contre le racisme. Donald Trump, lui, attise les inégalités.
Le supposé « crime politique » que rabâche le président américain révèle surtout la manière dont il piétine l’indépendance de la justice.
Comme Bill Clinton ou Donald Trump, le candidat démocrate est accusé d’agression sexuelle. Son parti assumera-t-il la vague #MeToo ?
Des manifestants qui s’opposent aux mesures barrières ? Absurde. Un président qui les soutient ? Bienvenue dans l’Amérique trumpiste.
Malgré l’épidémie, le président a tenu à ce que la primaire démocrate du Wisconsin se tienne ce mardi. Insensé ? Non, calculateur.
Un souci présidentiel, le coronavirus ? Plutôt l’occasion de renforcer un projet radical, probusiness et antiprogressiste.
L’épidémie fait ressortir les failles du système de soins américain, privé, cher et profondément inégalitaire.
Pionniers en matière de droits politiques des femmes, les États-Unis n’ont toujours pas élu de présidente. Vous avez dit sexisme ?
On l’avait enterré ; le voilà nouveau favori des démocrates. La suite logique d’une carrière faite de fautes et de résurrections.
Il n’y a jamais eu de tradition socialiste aux États-Unis ? Faux. Le favori de la primaire démocrate en est même l’héritier.
Deux milliardaires en concurrence pour la magistrature suprême ? Du jamais vu aux États-Unis, où la liberté d’expression se paye cash.