Ils ont fui la guerre en Syrie pour tout perdre dans le séisme du 6 février : reportage dans un camp de rescapés à Antakya.
Ils ont fui la guerre en Syrie pour tout perdre dans le séisme du 6 février : reportage dans un camp de rescapés à Antakya.
En Turquie, la population syrienne qui a fui la guerre dans son pays doit désormais survivre dans les décombres du séisme.
Après dix mois d’audience, le verdict : perpétuité incompressible pour Abdeslam et des condamnations plus mesurées pour les autres accusés.
Le parquet demande la perpétuité pour Salah Abdeslam et de la prison ferme pour tous ceux dont la responsabilité reste trouble.
Questions d’argent, divergences d’analyse, flou autour de leur rôle dans un tel procès… Les avocats des victimes sont appelés à la barre.
Participant zélé au 13 Novembre et à ses préparatifs, il a, dans une de ses rares réponses, assuré avoir désactivé son gilet explosif.
Le grand ami de Salah Abdeslam aurait pu éclairer la cour sur les derniers préparatifs du 13 Novembre… Las, il est détenu en Turquie.
Pour son premier interrogatoire, il a plaidé qu’il n’avait pas de sang sur les mains, sans renier son soutien à l’État islamique.
Leurs compagnes les ont suivis, quittés ou ne savaient rien : les histoires sentimentales des accusés émaillent le procès du 13 Novembre.
Radicalisation, voyage en Syrie, mystérieux séjour anglais : ce personnage-clé des attentats de Paris et Bruxelles a fait face aux juges.
L’ex-colonel syrien a été condamné à la perpétuité pour crimes contre l’humanité. Un premier pas pour les victimes de Bachar Al-Assad.
Que sont-ils devenus ? Entamé depuis plus d’un an et demi, le procès du Syrien accusé de crimes contre l’humanité arrive à son terme.
Parents, frères et sœurs des kamikazes doivent composer entre la culpabilité, le deuil et la suspicion, parfois justifiée, de la cour.
Au fil du procès du 13 Novembre apparaissent les loupés de la police belge, qui a croisé la route de plusieurs des terroristes.
En parallèle de sa propagande hollywoodienne, l’État islamique a développé une sidérante obsession bureaucratique.
De 2013 à 2015, Samy Amimour, Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefaï ont gravi les échelons au sein de l’État islamique.
Entendu comme témoin, François Hollande s’est employé à contester toutes les accusations de « failles » de l’action de l’État.
Son nom résonne à la cour qui, depuis mardi, retrace le parcours des assaillants. Six ans après, la commune belge tente de se réinventer.
Six des otages retenus par Foued Mohamed-Aggad et Ismaël Omar Mostefaï ont livré un récit brutal, émaillé de moments irréels.
Certains avocats de victimes accusent la police et le renseignement de n’avoir pas su prévenir l’attentat du 13 Novembre.
Au premier jour du procès du 13 Novembre, Salah Abdeslam a revendiqué son engagement. Les premiers mots d’un jihadiste singulier.
Un travail policier d’une ampleur inédite débute le soir des attentats. Il aboutit, ce mercredi, à l’ouverture du procès du 13 Novembre.
Un commando de dix hommes. Le Stade de France, les terrasses, le Bataclan. Moins de quatre heures. 131 morts, près de 700 blessés.
À partir du 8 septembre, vingt hommes sont jugés pour leur rôle présumé dans le 13 Novembre. Des attaques imaginées depuis longtemps.
La France craint que le retour au pouvoir des talibans n’attire de nouveau les radicalisés, comme dans les années 1990-2000.
Détenus en Syrie, 200 à 300 enfants attendent un rapatriement vers la France qui suscite l’hostilité. Pourtant, la réinsertion fonctionne.
Depuis 2015, la justice s’est durcie au point de prendre des décisions arbitraires envers ceux qu’elle considère comme des « velléitaires ».
Des surprises et des bougies, des lecteurs et un grand merci… Voici « Les dessous des “Jours” », épisode 21.
Une révolution en Syrie, un personnage trouble, un procès, une journaliste… Voici la genèse de notre podcast, produit pour Audible.
En dix épisodes haletants, Brice Andlauer a mené l’enquête sur l’enquête de Lena Bjurström. Découvrez ici les deux premiers.
Une décennie après le début de la guerre civile, des ONG viennent de porter plainte pour des attaques chimiques commises par le régime.
L’ex-sergent syrien Eyad Al-Gharib écope de quatre ans et demi de prison. Un verdict qui reconnaît la nature criminelle du régime.
La radicalisation de Français issus de la classe moyenne blanche déroute les spécialistes et la justice antiterroriste.
Condamné fin 2020, ce chômeur était un cadre de l’organisation… depuis son canapé. « Les Jours » enquêtent sur les nouveaux jihads.
Que sont-ils devenus ? Le procès d’Anwar Raslan met en lumière le recours systématique aux violences sexuelles par le régime de Damas.
Au procès du colonel Anwar Raslan, les témoignages des survivants et déserteurs mettent au jour la mécanique meurtrière du régime Assad.
Le frère et le neveu d’Obeida Dabbagh sont morts aux mains du régime Assad. Depuis, il se bat pour que leurs bourreaux soient jugés.
Eyad Al-Gharib est jugé pour complicité de crimes contre l’humanité. L’ancien sergent, déserteur, dit n’avoir pas eu le choix.
Éternels activistes, les avocats Anwar Al-Bunni et Mazen Darwish montent désormais des dossiers judiciaires, comme celui d’Anwar Raslan.
Une ONG archive depuis 2012 la machine de répression syrienne. Un trésor inestimable, notamment lors du procès d’Anwar Aslan.
Nuran Al-Ghamian a été détenue au centre d’Al-Khatthib à Damas, où officiait Anwar Raslan. Elle y a survécu mais en suffoque encore.
Pour la première fois depuis le début de son procès, l’ancien colonel syrien a pris la parole par la voix de ses avocats. Il nie tout.
À l’origine de l’arrestation d’Anwar Raslan, il y a le dossier César : 28 000 photos de corps de détenus torturés par le régime Assad.
Depuis le 23 avril, le colonel syrien est jugé pour crimes contre l’humanité en Allemagne. Un symbole pour les rescapés des geôles d’Assad.
C’est grâce à la coopération des justices européennes qu’Anwar Raslan est jugé à partir de ce jeudi pour crimes contre l’humanité.
Pour beaucoup d’exilés syriens, ce n’est pas par conviction qu’Anwar Raslan a fui le régime Assad, dont il était un rouage essentiel.
Selon un ex-détenu syrien, Anwar Raslan, poursuivi pour crimes contre l’humanité, n’est pas le tortionnaire que l’on croit.
Déserteur du régime Assad, le colonel syrien doit être jugé fin avril pour crimes contre l’humanité. « Les Jours » racontent sa traque.
Non, le maire de Nice n’a pas été diffamé dans « Les revenants », la série des « Jours » sur les jihadistes de retour en France.
Révélés par « Les Jours », les manquements de la banque en matière de financement du terrorisme lui valent une amende astronomique.
Info « Les Jours ». Certains de ses clients, dont une banque syrienne, auraient échappé à son radar. Une enquête est ouverte.
Prix Albert-Londres (2/2). Ils étaient partis faire le jihad, ils sont revenus en France : David Thomson ausculte leurs parcours.
Prix Albert-Londres (1/2). Ils étaient partis faire le jihad, ils sont revenus en France : David Thomson ausculte leurs parcours.
Deux jours après la qualification de Marine Le Pen, la famille syrienne paraphait son « contrat d’intégration républicaine ».
La Syrie, la Grèce, la France… Les Jaamour vont devoir quitter Saint-Nazaire, où ils commençaient à prendre leurs marques.
En Syrie, dans la brigade de novices d’Omar Omsen, Quentin n’a pas supporté d’être confronté à la guerre, la vraie (2/2).
Les membres de la famille syrienne ont enfin été reconnus comme réfugiés et pourront rester dix ans en France.
Comme beaucoup d’autres jeunes de Nice, il a été endoctriné par un certain Omar. Comme beaucoup, il l’a suivi en Syrie (1/2).
Devenu militaire pour apprendre à manier les armes, Younes est ensuite parti faire le jihad, comme une dizaine d’ex-soldats français.
Par peur de mourir, Kevin a déserté l’État islamique avec femmes et enfants. Transféré en France vendredi, il a été écroué.
À Saint-Nazaire, une association épaule les Jaamour. Mais des bénévoles sont là aussi. De bonne volonté, mais envahissants.
À Saint-Nazaire, le père et la mère de cette famille syrienne prennent des cours de français. Une nécessité.
Trois hommes étaient jugés en début de semaine à Paris pour un séjour en Syrie en 2013. Parmi eux, un ancien soldat.
Nouvelles arrivantes, veuves, divorcées passent par ces maisons pour femmes. Seul moyen de s’en échapper : le mariage.
La collection « Les Jours » - Le Seuil se poursuit avec la publication, ce jeudi, des récits exceptionnels de David Thomson sur les jihadistes.
Houmam a demandé l’asile en Allemagne ; sa famille, en France. Depuis, ils voient leurs retrouvailles repoussées.
Une cérémonie via Skype, une ceinture d’explosifs en cadeau : Safya et Lena racontent la violence de l’intime dans l’État islamique.
Elles voyaient la France comme une terre d’humiliation des musulmans. L’EI, comme un paradis. Alors elles sont parties.
Rentrée déçue mais pas repentie de l’État islamique, Lena, 22 ans, rêve de nouveaux attentats en France.
Safya, 23 ans, est rentrée de Syrie pour accoucher en France. Mais elle regrette sa vie au sein de l’EI et rêve de repartir.
À son retour de Syrie, Safya, 23 ans, a retrouvé une vie ordinaire malgré des convictions jihadistes toujours bien ancrées.
Sorti de prison, Zoubeir pense à l’après-jihad. Mais son passé pas si lointain le rattrape.
Attaques de gardiens et rapprochement avec les délinquants : l’État islamique prospère en prison, raconte Zoubeir.
En attendant d’obtenir l’asile, la famille syrienne prend doucement ses marques à Saint-Nazaire.
Zoubeir et d’autres « revenants » racontent le quotidien en cellule, entre dissimulation et enracinement dans la radicalité.
En prison, Zoubeir est regroupé avec des jihadistes de retour, souvent déçus de leur expérience, mais pas repentis.
À son arrivée en Syrie fin 2013, Zoubeir découvre une ambiance de colo, vantée sur internet à coup de selfies.
Mardi, les Jaamour sont arrivés à Saint-Nazaire. Pour cette famille qui a fui la Syrie, c’est la fin du périple.
Les Jaamour découvrent enfin le nom de la ville de l’Hexagone où ils vont être relocalisés. Départ ce mardi.
Trouver une épouse est l’une des préoccupations des étrangers de l’EI, raconte Zoubeir. Qui a failli « pécho » sur Facebook.
Entre le premier contact de Zoubeir avec un jihadiste sur internet et son départ en Syrie, sept mois ont suffi.
Zoubeir a grandi dans un HLM de Seine-Saint-Denis. Une adolescence discrète, mais marquée par la religion et l’ennui.
Un an en Syrie, un an en prison : Zoubeir tente de dissuader d’autres jeunes de partir. Il se voit comme un « ex-musulman ».
Le gouvernement grec a organisé une université d’été pour une vingtaine d’étudiants réfugiés dont l’aîné des Jaamour.
La famille était très aisée en Syrie ; réfugiée en Grèce depuis six mois, elle doit désormais compter le moindre sou.
Les Jaamour doivent être accueillis en France. Comme tous les réfugiés, cette famille syrienne a dû passer des entretiens poussés.
Houmam, le premier des Jaamour à avoir fui la Syrie, s’inquiète : il est réfugié en Allemagne, sa famille pourrait s’installer en France.
Les Jaamour ont reçu une offre de « relocalisation » en France, mais la procédure n’est pas terminée pour la famille syrienne.
Le deuxième des enfants de la famille a quitté la Syrie le premier et a gagné l’Allemagne. Voici le récit de son périple.
Réfugiés temporaires (6/6). L’État va installer 27 000 Syriens sur les terres de 3 000 alévis, qui craignent d’être chassés.
Réfugiés temporaires (5/6). Dans cette ville balnéaire turque, les Syriens sont tolérés tant qu’ils se tiennent loin.
Les Jaamour, réfugiés syriens, font tant bien que mal le ramadan en Grèce. Pendant ce temps, les néonazis d’Aube dorée rôdent.
L’attaque d’Istanbul met en lumière les carences des forces de sécurité du pays, focalisées sur les opposants à Erdogan.
Réfugiés temporaires (4/6). Les Turcs des villes du Sud-Est accueillent l’afflux massif de Syriens avec méfiance, parfois violence.
Réfugiés temporaires (3/6). Sous-payés, mal-logés, parfois victimes de violences, les Syriens survivent dans une Turquie dépassée.
Réfugiés temporaires. À Gaziantep, où vivent 325 000 Syriens, beaucoup d’enfants travaillent pour un salaire de misère.
Réfugiés temporaires. « Les Jours » entament une série consacrée aux réfugiés syriens en Turquie. Parmi eux, des enfants au travail.
Les Jaamour souhaitent être relocalisés dans l’UE. Mais où ? « Les Jours » ont assisté aux entretiens qui en décideront.
Les Jaamour attendent un rendez-vous avec le service d’asile grec… en vidéo et sur un ordinateur pris d’assaut.
Bracelet électronique, DGSI… Depuis son retour et avant son procès, Yassin doit assumer les conséquences de son jihad.
Ça y est, la famille de Yassin, jihadiste blessé, échappe enfin à l’État islamique. Mais rien ne se passe comme prévu.
S’appuyer sur le HCR ? Miser sur la relocalisation ? Que faire pour qu’Athènes ne devienne pas un cul-de-sac ?
Afin de soigner Yassin, blessé en faisant le jihad, ses parents, médecins, ont accepté de travailler pour l’État islamique.
À la mi-mars, les Jaamour ont vu passer Angelina Jolie et s’évanouir l’espoir d’un accord sur les réfugiés.
Sa femme et ses filles sont retenues dans une madafa, une maison pour femmes ; Fayçal est désormais seul avec pour objectif de retrouver, mort ou vif, son fils blessé en faisant le jihad.
Stand-by au terminal E1 du Pirée. La famille de réfugiés syriens tue le temps et désespère de rejoindre l’Allemagne.
Tammam, ses frères et ses parents ont quitté la Syrie pour l’Allemagne, mais ils sont bloqués à Athènes. « Les Jours » suivent leur épopée.
La famille de Yassin, blessé en faisant le jihad, a décidé d’aller le chercher en Syrie. Elle arrive dans l’État islamique.
Parti faire le jihad, Yassin a été blessé. Sa mère raconte la décision inouïe de la famille : aller le chercher en Syrie.
Yassin est rentré en France. Il y a un peu plus d’un an, il était en Syrie, blessé en combattant pour l’EI.
Le 13 Novembre a été un « déclic » qui a poussé Bilel à quitter l’État islamique avec femme et enfants.
Bilel décrit le quotidien au sein de l’EI, entre têtes coupées, camps d’entraînement et minibus remplis de nouvelles recrues.
Bilel, parti faire le jihad en Syrie, raconte pourquoi après Al Qaeda, il a rejoint l’EI avec un autre Français.
En 2014, Bilel se retrouve d’abord intégré dans une unité jihadiste proche d’Al Qaeda.