Le Président veut renouer avec les syndicats après les avoir ignorés sur les retraites. Trop tard ? Entretien avec le sociologue Guy Groux.
Le Président veut renouer avec les syndicats après les avoir ignorés sur les retraites. Trop tard ? Entretien avec le sociologue Guy Groux.
La réunion entre Matignon et l’intersyndicale n’a abouti à rien. Sans surprise, tant l’exécutif nie systématiquement tout dialogue social.
Entouré de conseillers fidèles mais à la pensée uniforme et méfiants à l’égard du dialogue social, Emmanuel Macron s’isole toujours plus.
Mis en examen pour « prise illégale d’intérêts », le secrétaire général de l’Élysée reste en poste, protégé de longue date du Président.
Les conseillers partent les uns après les autres mais le secrétaire général, très proche du Président, reste en poste malgré les critiques.
En cinq ans, les allers-retours des conseillers du public au privé sont devenus la norme. Mais avec quels garde-fous ?
Le recours décomplexé aux consultants s’invite dans la campagne. La pratique n’est pas nouvelle mais la Macronie en est très friande.
Pendant la campagne, la dépendance aux enquêtes d’opinion s’accroît, malgré les limites des méthodes des instituts.
Son rôle présumé dans l’affaire libyenne rend la papesse du people, conseillère occulte des Macron, embarrassante pour le pouvoir.
Malgré le procès des excès de l’Élysée, le pouvoir reste accro aux sondages et ne regarde toujours pas à la dépense.
Trois ans après avoir brutalisé des manifestants, l’ex-chargé de mission à l’Élysée est condamné à trois ans de prison dont un ferme.
Au nom de l’immunité présidentielle, l’ex-chef de l’État a refusé de répondre aux questions du tribunal. Qui les a tout de même posées.
Le procès des folles dépenses de sondages sous Nicolas Sarkozy illustre la dépendance des politiques à l’égard des instituts.
« Les Jours » mettent le nez dans la tambouille des études d’opinion, alors que s’ouvre le procès des dépenses pharaoniques sous Sarkozy.
Réquisitoire clément pour l’ex-chargé de mission, dont l’affaire a révélé l’amateurisme du pouvoir macroniste. Jugement le 5 novembre.
À la barre, Ismaël Émelien, ex-conseiller de Macron, a tenu sa ligne : il ne savait pas que la bande transmise par Benalla était volée.
Cuisiné trois jours durant sur les violences commises en marge du défilé, l’ancien chargé de mission plaide un « geste de civisme ».
Peu respectueux de sa hiérarchie à l’Élysée, il a peiné à s’expliquer sur l’obtention et l’usage de ses passeports diplomatiques.
Alors que le tribunal a tenté de cerner sa personnalité, l’ex-chargé de mission de l’Élysée s’est enfoncé dans ses contradictions.
La vidéo des violences du 1er mai 2018 a déclenché une affaire d’État tentaculaire qui arrive devant la justice ce lundi.
Un chargé de mission éruptif, provocateur et habile ; un pouvoir désorganisé et fébrile… Le feuilleton de l’été 2018 arrive au tribunal.
L’établissement va disparaître mais le concours et le classement de sortie demeurent. Reste un changement de nom à visée électorale.
Les youtubeurs McFly et Carlito invités à l’Élysée, Gabriel Attal sur Twitch avec l’influenceuse EnjoyPhoenix… Houla, ça sent déjà 2022 !
À 43 ans d’écart, le défunt Président et l’actuel ont braqué la présidentielle par surprise et inauguré une nouvelle relation à la com.
L’attentat de Conflans ravive le débat sur la laïcité. Dans les cabinets du pouvoir, les tenants d’une conception restrictive dominent.
Le monde d’avant revient en force et fait encore pencher à droite le Président. Cette fois sur les questions « régaliennes ».
Des cabinets ministériels à la haute administration, le Président place ses proches et assure ses arrières. Objectif : un second mandat.
« Patriotisme républicain », « problèmes d’intégration », réseaux violents… Qui drague à droite toute devant la presse présidentielle ?
Après un an seulement, le Président essore un nouveau conseiller en communication : Joseph Zimet est sur le départ.
Le nombre maximum de conseillers a été revu à la hausse dans le gouvernement Castex, renforçant le pouvoir des entourages ministériels.
Pour la première fois, Emmanuel Macron s’est prêté à l’interview d’après défilé. Aucun Président n’a été blessé au cours du tournage.
Son casting ? Des « technos », des grandes gueules et des sarkozystes… pour faire oublier que le vivier macroniste est déjà tari.
Passé de parfait inconnu à « Monsieur déconfinement » puis à Premier ministre, Jean a une mission : ne pas faire d’ombre au président.
Macron prépare le post-coronavirus avec ses armes de toujours : des économistes orthodoxes et des incantations écolos sans chair…
Ce dimanche soir, le Président parle. Jusqu’ici, il est resté muet sur le racisme, se contentant d'infos distillées dans la presse.
Dans le casse-tête du déconfinement, l’exécutif tarde à prendre ses responsabilités et instrumentalise les avis des scientifiques.
C’est un scoop « Les Jours » : la com lunaire du Président est due à son ami imaginaire, qu’il a emmené en voyage en Israël.
Le projet de loi consacre la méthode Macron : en finir avec le paritarisme au bénéfice d’un pilotage par les cabinets du pouvoir.
Le président de la République a présenté ce mercredi ses vœux à la presse dans une ambiance de défiance réciproque. Reportage mondain.
Le Président laisse Édouard Philippe aller au charbon sur les retraites, mais gaffe, il ne doit pas avoir l’air absent. Dilemme de com.
Le PDG de BlackRock France a ses entrées au cabinet d’Édouard Philippe. Sous Raffarin, il a dirigé plusieurs de ses conseillers…
Que sont-ils devenus ? « Les Jours » révèlent que les courriers et les cahiers citoyens n’ont jamais été mis en ligne.
Jean-François Cirelli, le PDG du fonds de pension en France, connaît bien le dossier : il a piloté la réforme de 2003 depuis Matignon.
La réforme par points de Macron inclura des mesures d’économies. Un compromis au sein de l’exécutif qui met en rage tous les syndicats.
Le conflit d’intérêts du haut-commissaire avec les assureurs jette une ombre de plus sur la réforme. Nouvelle mobilisation ce mardi.
Le Président est « calme et déterminé », selon son dircom : origine d’une petite phrase issue d'une nouvelle stratégie envers la presse.
Emmanuel Macron ne tranche pas entre ses conseillers, Matignon et Bercy. Résultat : face à la grève, l’exécutif stresse.
Un an après le début du mouvement, « Les Jours » retrouvent Élodie et Jacky, du rond-point de Voreppe : désillusion et mobilisation.
Le haut-commissaire Jean-Paul Delevoye entre au gouvernement, sur fond de concurrence entre les cabinets du pouvoir.
Macron affiche un tournant écologique et social. Il incarne pourtant la doxa néolibérale qui imprègne toute la haute fonction publique.
D’ordinaire avare de sa parole, le Président a inauguré à Biarritz une nouvelle posture médiatique : l’omniprésence.
Le 18 juillet 2018, « Le Monde » révélait les turpitudes du chargé de mission de l’Élysée. Retour sur un an de scandales.
Après la Grande Guerre, notre taupe journaliste raconte de l’intérieur l’opération de com, lourdingue, d’Emmanuel Macron en Normandie.
Que transportait le gilet jaune le 22 décembre à Paris ? Une matraque ? Un gri-gri, pour son avocat, qui dénonce un procès politique.
Quiz. Un an après ses exploits de la place de la Contrescarpe, « Les Jours » vous révèlent quel Alexandre se cache en vous.
Replay. « Les Jours » ont suivi la conférence de presse du Président depuis l’Élysée : du flou, du vide et du théâtre.
Président en vrille, com en toupie : l’Élysée tente de masquer les gilets jaunes derrière l’écran de fumée de Notre-Dame.
La suppression de l’ENA, envisagée comme l’une des réponses aux gilets jaunes, est la mesure la plus symbolique. Pas la plus simple.
La tournée du grand débat a fait halte au palais Bourbon. Dans l’hémicycle, trois pelés, un tondu… et « Les Jours ».
Sibeth Ndiaye et Cédric O, deux fidèles du Président, quittent la coulisse pour rejoindre le gouvernement. En pleine lumière.
Les sénateurs ont transmis à la justice les dossiers du dircab et du secrétaire général de l’Élysée, soupçonnés de faux témoignages.
Huit heures 100 % pur jus de cerveau : « Les Jours » étaient au « grand débat d’idées » organisé lundi soir à l’Élysée. Et ont survécu.
Après le saccage des Champs-Élysées ce samedi, Édouard Philippe dégaine à la va-vite une nouvelle série de mesures sécuritaires.
Les allers-retours entre État et entreprises, la Macronie en raffole. Un mélange des genres qui nourrit la défiance envers les élites.
Le gouvernement a promis que tout serait lu, mais à vingt jours de la clôture des contributions, la tâche s’avère ardue.
Après dix-huit mois de pouvoir, les fidèles du Président quittent l’Élysée un à un. Dernier en date : Ismaël Emelien.
Benalla, gilets jaunes, montée du populisme… Les conseillers concentrent toutes les critiques et cherchent à sortir du marasme.
Afin de se rabibocher avec les journalistes, le Président a profité de son voyage en Égypte pour leur chuchoter des confidences.
L’interdiction administrative de manifester fait un come-back fracassant dans la proposition de loi examinée à l’Assemblée.
Il aurait dû recueillir la parole des Français dans un bel élan de participation citoyenne. Las, il oriente vers les choix macroniens.
Devant le Sénat, Alexandre Benalla a refusé de répondre à la plupart des questions, entretenant le flou sur l’affaire.
Pour l’« acte X », le pilier du rond-point de Voreppe tractera à Grenoble sa propre missive. Le grand débat ? Il ira, sans illusions.
Faux document, sésames diplomatiques utilisés frauduleusement vingt fois… Devant le Sénat, l’Élysée balance Alexandre Benalla.
Cible des gilets jaunes, la chaîne est en proie à une crise interne qui voit les journalistes remettre en cause ses pratiques.
Utilisés sans doute, rendus peut-être… Les passeports diplomatiques de l’ex-conseiller n’en finissent plus d’encombrer Macron.
Il ne sourit plus à pleines dents, il écrit aux gilets jaunes… La nouvelle stratégie de com présidentielle est un peu voyante.
Samedi, les gilets jaunes du rond-point de Voreppe sont allés mener une action lors de l’inauguration d’une patinoire voisine.
« Les Jours » ont passé les annonces présidentielles au peigne fin. Bilan : du flou, du flan et de l’enfumage.
Ces événements se déroulent en temps réel : Macron promet 100 euros, les gilets jaunes fulminent, les interpellés sont condamnés.
Le report de la taxe carbone n’apaise pas la colère des gilets jaunes. « Les Jours » racontent l’éruption anti-Macron.
Le Président a beau « entendre » la « grogne » des manifestants, ses mots font flop et le mouvement ne faiblit pas.
Info « Les Jours ». Mis en examen pour avoir fourni la vidéosurveillance à Benalla et suspendu, le commissaire est muté en Alsace.
Dernier jour d’une « itinérance mémorielle » qui a tourné à la galère présidentielle : pour nos taupes journalistes, c’est la quille.
Pétain a poursuivi Macron jusqu’à Maubeuge. Accusées de tous les maux, nos taupes journalistes se rebiffent.
Polémique Pétain et bataille des Ardennes médiatique… Nos taupes racontent la nouvelle étape de l’« itinérance » présidentielle.
Infiltrée dans la caravane présidentielle, une taupe journaliste raconte aux « Jours » l’étape de l’« itinérance » à Verdun.
Jour après jour, « Les Jours » racontent la tournée des popotes poilues d’Emmanuel Macron à l’occasion du 11 Novembre.
Un Président qui fait lambiner les journalistes, des chaînes info qui comptent les heures et à la fin… Christophe Castaner !
Auditionnés par les sénateurs, les ex-patrons de la sécurité de l’Élysée mettent à mal la version de l’ancien chargé de mission.
Le ministre de l’Intérieur démissionne pour rejoindre Lyon. Un psychodrame à la com où tout ce qui pouvait foirer foira.
L’affaire Benalla illustre la faiblesse des contre-pouvoirs et le manque de transparence de la présidence sous la Ve République.
Date par date, tous les moments-clés du thriller politique et médiatique qui secoue la Macronie.
Pour le député PS, qui a participé à la commission d’enquête, l’affaire Benalla illustre le mépris du Président envers le Parlement.
Quiz. « Les Jours » vous invitent à jouer l’un des premiers rôles dans la série de l’été. Êtes-vous plutôt Manu ? Alex ? Gégé ?
L’affaire et le fiasco de la commission d’enquête secouent l’hémicycle : la Macronie s’enraye, les opposants rembrayent.
Devant les sénateurs, le chef d’En marche a annoncé le licenciement de Vincent Crase, compagnon de tabassage d’Alexandre Benalla.
L’affaire Benalla révèle le fonctionnement en circuit fermé des fidèles de Macron… et le rôle inédit de ses conseillers sécurité.
On le connaissait manager de la start-up nation, voilà le président de la République coach tout-puissant des Bleus.
Toute la presse a fêté la première année d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Mais pas aussi bien que lui.
Après le traditionnel, le déambulatoire et le soyeux, Macron a testé l’entretien bourre-pifs avec Bourdin et Plenel.
Replay. « Les Jours » vous ont fait vivre en live l’interview du Président sur TF1 par le héraut de la France d’en bas.
D’un côté, le Président s’entretient avec les journalistes élyséens ; de l’autre, il expulse du palais la salle de presse. Ambiance.
Vous avez aimé la leçon de déontologie d’Emmanuel Macron aux journalistes ? Vous allez adorer la façon dont ils l’ont reçue.
« Les Jours » étaient au pince-fesses de l’Élysée pour les vœux du Président à la presse. Au menu : distance et connivence.
« Les Jours » ont déposé un cadeau au pied du sapin présidentiel : un conte de Charles Dickens. En version « nouveau monde ».
Replay. Laurent Delahousse et son art de l’interview ont reçu Emmanuel Macron sur France 2 : « Les Jours » se sont invités.
Il tient à contrôler ses images. Au point de les fabriquer lui-même. Les 19 pages dans le dernier « Paris Match » en témoignent.
Replay. « Les Jours » racontent la toute première interview télé d’un Président qui s’était jusqu’alors refusé à l’exercice.
Les conseillers ont tenu un discours différent à chacun des syndicats. Le texte final a été une surprise. Une mauvaise.
Le Président boude toujours les médias : mardi encore, à la Sorbonne, il a répondu aux étudiants, moins aux journalistes.
À l’origine de la réforme du Code du travail, des économistes influents défendent depuis des années la « flexisécurité ».
Les conseillers ministériels sont souvent issus d’agences de communication qui cherchent des relais au cœur du pouvoir.
Le Président tourneboule sa com. En difficulté, il s’offre deux nouveaux colocataires : un chien et un porte-parole.
Au terme d’un été de faux dialogue, les conseillers ont repris la plupart des propositions du syndicat patronal.
Les conseillers usent de ruses de Sioux avec les syndicats pour esquiver toute négociation sur la réforme du Code du travail.
Comment un ministre recrute-t-il ses conseillers ? Réseaux d’influences et grands corps d’État se cachent derrière ce choix opaque.
Frappé de disgrâce sondagière, Macron a tenté de se refaire en visitant des enfants. « Les Jours » étaient du voyage organisé.
Pilotée par le cabinet de la ministre, la réforme du Code du travail s’élabore en petit comité et dans un climat paranoïaque.
À l’occasion de la visite du Président américain, Emmanuel Macron a définitivement pris la main sur les médias français.
Derrière les discussions avec les syndicats sur le Code du travail, les cabinets sont en compétition pour avoir le dernier mot.
Passés par Matignon, l’Élysée ou des ministères, des anciens conseillers décrivent l’intense quotidien des cabinets.
À Versailles, Emmanuel Macron s’est enfin exprimé sur ce qu’il veut faire de son quinquennat. Mais a-t-il quelque chose à dire ?
Le Président a disposé à Matignon et dans les ministères une armée de proches, conseillers-vigies qui contrôlent les ministres.
Malgré le renouvellement promis par Macron, les conseillers issus du hollandisme et du sarkozysme trustent les ministères.
Après les élections, les nominations. Enquête dans les cabinets, où se multiplient les conseillers passés par le privé.
De sommet de l’Otan en G7, pour entendre le Président, les journalistes doivent composer avec ceux qui portent sa parole.