Que sont-ils devenus ? La grève des transports aiguise celle des urgentistes, qui a fêté ses 6 mois. Et personne n’a le cœur à chanter.
En 1995, le journal télévisé montre les derniers instants de Khaled Kelkal, l’un des responsables des attentats cette année-là. Il est déjà à terre quand un gendarme crie à son collègue : « Finis-le, finis-le. » J’ai 9 ans et je rêve d’enquêter sur sa mort. Ce n’est pas l’amour de l’écriture qui m’a amenée au journalisme, mais le goût de chercher.
Aux Jours, j’ai travaillé sur l’état d’urgence, la mobilisation contre la loi travail, la justice antiterroriste, les manifs de policiers et leurs procès, Aulnay-sous-Bois, la justice financière.
Pendant sept ans, aux Inrockuptibles puis à Rue89, j’ai écrit sur les libertés publiques, l’antiterrorisme, le maintien de l’ordre et la contestation. Ces sujets ont un mérite de plus en plus rare : ils ne sont pas (encore) vérolés par la com. Pour qui veut bien les voir, les histoires sont à portée de main. L’une d’elles m’a donné l’occasion d’écrire un livre, La lente évasion (Premier parallèle, 2015), racontant le parcours d’un détenu en semi-liberté.
Que sont-ils devenus ? La grève des transports aiguise celle des urgentistes, qui a fêté ses 6 mois. Et personne n’a le cœur à chanter.
Tout le monde a vu la vidéo : le 1er mai dernier à Paris, un policier a frappé un manifestant. Il a été jugé ce jeudi.
Info « Les Jours ». Une confrontation s’est tenue lundi dans l’affaire de corruption qui implique des policiers parisiens.
En 2017, le policier Nicolas D. a tué son voisin de bureau Raphaël B. en manipulant son arme. Un accident inexpliqué jugé ce lundi.
Ostracisés, persécutés, tyrannisés… Les prévenus ont vu leur défense jouer du violon. En vain : le jugement est tombé ce mardi 16 juin.
Le FN ? Une « machine à cash ». Les prévenus ? Une « équipe » s’entendant « sur le dos de l’État ». Le parquet était colère ce mercredi.
L’ex-gudard a usé de sa tchatche pour tenter de déjouer les accusations d’abus de biens sociaux dont lui et sa compagne font l’objet.
Le FN, le microparti Jeanne, la boîte de com Riwal… Tout le monde emploie tout le monde. La justice démonte le meccano frontiste.
Un trésorier qui n’a rien vu, un comptable confus, un autre obtus… Selon les prévenus, les finances du FN sont un non-sujet.
Le président de la Commission nationale des comptes de campagne a expliqué pourquoi elle n’avait pu retoquer le kit controversé.
Les prévenus ont détaillé leur version des finances des législatives de 2012. Pas d’escroquerie, non, mais un « dispositif formidable. »
Au premier jour d’audience, les prévenus, tout en camaraderie virile, espèrent que leurs avocats obtiendront un report des débats.
Première pour le FN : dès ce mercredi, plusieurs proches de Marine Le Pen devront expliquer le financement de ses campagnes.
Nicolas C. était jugé vendredi pour avoir insulté des collègues motards, fin septembre, alors qu’il manifestait sur les Champs-Élysées.
Aux urgences de Saint-Denis, la psychiatrie fait partie du quotidien. Les soignants doivent se débrouiller avec les moyens du bord.
Les annonces de la ministre ne convainquent pas les grévistes des urgences, qui veulent prolonger et élargir le mouvement.
Agnès Buzyn veut généraliser les « bed managers », ces chasseurs de chambres en hôpital. À Saint-Denis, chaque place se négocie.
Info « Les Jours ». L’IGPN a entendu en juillet cet Égyptien incarcéré pour détention de cocaïne, sur la foi d’un PV douteux.
Nuits d’ivresse, bagarres, faits divers… Les policiers sont de gros pourvoyeurs de patients à Saint-Denis. Les soignants font avec.
Indispensables à l’hôpital de Saint-Denis comme ailleurs, les docteurs formés hors de France pâtissent pourtant d’un statut précaire.
Aux urgences de Saint-Denis, le mouvement social dure depuis plus de deux mois. L’été est compliqué, l’équipe sur les rotules.
Médiatrice et aide-soignante aux urgences de Saint-Denis, elle guette les regards qui n’osent pas et les conflits à apaiser.
Aux urgences de l’hôpital Delafontaine, la nuit est plus longue, plus incertaine que le jour. Plus violente aussi parfois.
Au « tri », les infirmières doivent orienter les patients qui atterrissent aux urgences. Vite et bien. Tout l’édifice en dépend.
À l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis, la grève n’empêche ni le travail des équipes ni l’afflux des patients. L’immersion commence.
Le 18 juillet 2018, « Le Monde » révélait les turpitudes du chargé de mission de l’Élysée. Retour sur un an de scandales.
Agression sexuelle ou maladresse ? Ce jeudi, un brigadier était jugé à Paris pour un contact physique ambigu avec une subordonnée.
Dans l’affaire de corruption à la BAC du XVIIIe, cinq policiers du même groupe sont poursuivis. L’enquête devra répartir les rôles.
Info « Les Jours ». Sept personnes sont désormais poursuivies dans cette affaire de corruption et de trafic de stupéfiants.
Dans ce quartier de Paris, les témoignages affluent sur les méthodes du policier incarcéré vendredi. Il avait déjà été signalé à l’IGPN.
Info « Les Jours ». Deux policiers de la BAC du XVIIIe arrondissement de Paris mis en examen pour trafic de stups et corruption.
Que transportait le gilet jaune le 22 décembre à Paris ? Une matraque ? Un gri-gri, pour son avocat, qui dénonce un procès politique.
Il photographiait des flics dans un rassemblement pour Rémi Fraisse. Un gardien de la paix l’a tabassé, il vient d’être condamné.
L’inauguration d’une cellule antisuicides, ce lundi, illustre les efforts de la police nationale pour endiguer le phénomène.
Pour une histoire de famille, deux policiers ont fouillé le Fichier des personnes recherchées. Illégal : ils ont fini au tribunal.
Un portable dans les objets trouvés, la brigadière-cheffe Françoise W. a volé. C’était à la police municipale de Bondy. Poésie.
La police et la gendarmerie recensent chaque coup de feu de leurs agents. Mais gardent leurs bases de données secrètes.
En plein mouvement des gilets jaunes, le Conseil constitutionnel censure l’interdiction administrative de manifester.
Quatre mois après, « Les Jours » retrouvent Alex, Alexia, Alice, Erwan et Gaëlle. De futurs policiers presque en paix avec leur arme.
Après le saccage des Champs-Élysées ce samedi, Édouard Philippe dégaine à la va-vite une nouvelle série de mesures sécuritaires.
Dangereuse, mal ficelée, peut-être anticonstitutionnelle… La loi anticasseurs a été votée définitivement par les sénateurs.
Depuis les attentats de 2015, les policiers sont plus nombreux à rapporter leur arme chez eux. Un dilemme pour les forces de l’ordre.
Info « Les Jours ». Après Esteban Morillo, Samuel Dufour est sorti de prison dans l’attente du procès en appel à Évry.
Jeudi, un policier et un ancien détenu étaient jugés pour s’être tapé dessus. Le procès a tourné à l’avantage du second.
Le plus vieil assigné à résidence de France vient d’être déplacé à Aurillac. Et reste suspendu aux décisions des autorités.
La cour d’assises de Bordeaux, estimant qu’il avait agi dans les règles, a acquitté le policier qui a tué un homme en 2007.
Avant d’être tué par un policier, Olivier Massonnaud a été pris d’un accès de démence qui accapare les assises de Bordeaux depuis lundi.
À partir de ce lundi, un policier est jugé pour avoir tué un homme en 2007. Un procès rare, aux frontières de la légitime défense.
Malgré l’abstention de cinquante députés En marche – un record –, le texte a été adopté par l’Assemblée en première lecture mardi.
L’adoption des premiers articles à l’Assemblée ouvre la porte à une grande méchante limitation de la liberté de manifester.
Les archives de presse racontent le moment où, pour contrer le banditisme, les autorités ont décidé d’armer la police judiciaire.
L’interdiction administrative de manifester fait un come-back fracassant dans la proposition de loi examinée à l’Assemblée.
Ivres, deux policiers parisiens ont molesté un chauffeur et l’un d’eux l’a menacé avec son arme de service. Mais tout a été enregistré.
Les tirs accidentels de policiers, faits divers parfois mortels, révèlent des failles de formation et de sécurité.
« Fichier des casseurs », répression des manifs non déclarées… Édouard Philippe sonne l’heure du tournant sécuritaire.
En 2016, une policière tuait accidentellement un collègue à l’entraînement. La justice enquête encore sur ce fait divers inexplicable.
Révélés par « Les Jours », les manquements de la banque en matière de financement du terrorisme lui valent une amende astronomique.
Utilisé à tour de bras contre les gilets jaunes, le délit de « groupement violent » permet surtout de neutraliser les manifestants.
Ces événements se déroulent en temps réel : Macron promet 100 euros, les gilets jaunes fulminent, les interpellés sont condamnés.
Samedi, l’« acte IV » des gilets jaunes s’est déroulé façon puzzle mais avec une même colère, dirigée contre Emmanuel Macron.
Un mouvement déterminé, un gouvernement tétanisé, des violences redoutées… « L’acte IV » des gilets jaunes se joue ce samedi.
Le report de la taxe carbone n’apaise pas la colère des gilets jaunes. « Les Jours » racontent l’éruption anti-Macron.
Au fort de Montlignon, les formateurs de la police s’entraînent au maniement des armes entre les douves et les remparts.
Masse percutante, rechargement tactique, tir côté fort… À l’école de police, on apprend la théorie et la pratique du pistolet.
Info « Les Jours ». Mis en examen pour avoir fourni la vidéosurveillance à Benalla et suspendu, le commissaire est muté en Alsace.
C’est le 30e suicide dans la police cette année. Les forces de l’ordre sont les premières victimes de leur arme de service.
Depuis quinze ans, gendarmes et policiers français partagent la même arme de service. Portrait du Sig Sauer.
Craintifs, sûrs d’eux… Les policiers ne sont pas égaux devant leur pistolet. Mais ils vivent avec. Voici leurs états d’arme.
En théorie, les policiers savent quand et comment faire usage de leur arme. Mais sur le terrain, c’est une autre histoire.
Le 16 mai 2007, Jean-Paul V., Philippe M., Ivan I. et Richard C. devaient maintenir l’ordre. Une étudiante a perdu un œil.
Désormais, les plus grosses fraudes fiscales seront automatiquement transmises à la justice.
Replay. L’ex-chargé de mission était entendu par la commission d’enquête ce mercredi matin. « Les Jours » ont suivi l’audition.
Jour 9. Sept et onze ans de prison, un acquittement. Le verdict est là ; pas la vérité des derniers moments du jeune antifasciste.
Jour 8. Quatre, sept et douze ans de réclusion ont été requis contre les trois accusés. Derniers mots et verdict ce vendredi.
Jour 7. Les avocats des parties civiles ont voulu montrer le caractère politique de l’agression dont a été victime Clément Méric.
Jour 6. Après la rixe, le parrain des crânes rasés avait recueilli les accusés. Indécent, il a fait son show à l’audience.
Jour 5. À la barre, les ex-compagnes de deux des accusés ont raconté leurs versions de la bagarre qui a tué Clément Méric.
Jour 4. Malgré la foule et les caméras, les circonstances de la bagarre qui a entraîné la mort de Clément Méric restent floues.
Jour 3. Devant la cour, Agnès Méric a raconté son fils, un militant d’extrême gauche et « bien d’autres choses ».
Jour 2. La cour s’est penchée sur les vies heurtées des trois accusés du procès Méric, et leur rencontre avec l’extrême droite.
Jour 1. Le procès des trois skinheads s’est ouvert mardi, avec un accusé en retard et sans certains témoins-clés.
Le 5 juin 2013, le jeune antifasciste était tué par des skinheads à Paris. Trois d’entre eux sont jugés à partir de ce mardi.
Quiz. Balkany ? Cahuzac ? Sarkozy ? « Les Jours » vous proposent de découvrir le magouilleur qui est en vous.
Date par date, tous les moments-clés du thriller politique et médiatique qui secoue la Macronie.
Au sein d’En marche et auprès de Macron, le rôle du mystérieux agent de sécurité, compagnon de frappe de Benalla, reste flou.
Chaque samedi, un comédien lit un épisode des « Jours ». Cette semaine, des gardiens de la paix rattrapés par des images amateurs.
À nouveau entendu à l’Assemblée, le directeur de l’ordre public a a bataillé pour recoller les morceaux de l’affaire Benalla.
L’affaire Benalla révèle la proximité entre le chargé de mission et les fonctionnaires qui lui auraient remis les images du 1er mai.
Entendus par la commission d’enquête, le préfet de police de Paris comme le directeur de l’ordre public ont chargé leurs subordonnés.
Le juge anti-corruption part aujourd’hui à la retraite. Retrouvez l’interview de Renaud Van Ruymbeke publiée par « Les Jours ».
« Les Jours » livrent chaque jour un instantané de commissariat. Mais avant, passage par celui de Lille, au service des plaintes.
Serge Dassault est mort. Son procès en appel pour blanchiment de fraude fiscale, prévu la semaine prochaine, n’aura pas lieu.
Le rapport parlementaire remis ce mercredi préconise de donner plus d’autonomie à la justice en matière de fraude fiscale.
L’ex-ministre du Budget a été condamné ce mardi à quatre ans de prison dont deux ferme pour fraude fiscale. Une peine aménageable.
Bien insérés, ces délinquants voient rarement une cellule. Jérôme Cahuzac fera-t-il mentir la règle ce mardi ?
Les flux d’argent dans le sport sont massifs, mondiaux… et parfois troubles. Le Parquet national financier entre sur la pelouse.
À l’OCLCIFF, Audrey Vandenbussche enquête sur de grosses affaires de corruption. Elle raconte sa vocation et son quotidien.
Jugement. Où la présidente explique pourquoi le tribunal relaxe presque tout le monde, et où l’affaire de Tarnac s’achève.
Pour lutter contre la fraude, le ministre des Comptes publics a eu une riche idée : créer une « police fiscale »… qui existe déjà.
Jour 13. Où l’avocat Jérémie Assous envoie un ultime scud au procès-verbal de filature, et où les prévenus ont le mot de la fin.
Jour 12. Où l’avocate d’Yildune Lévy avance une explication inédite sur l’emploi du temps des policiers le soir de la filature.
Jour 11. Où le procureur demande que tous les prévenus soient reconnus coupables… mais qu’aucun ne soit (r)envoyé en prison.
Jour 10. Où on reçoit une lettre de Polynésie et où un journaliste fait parler les politiques et policiers qui ne sont pas venus.
Jour 9. Où le « groupe de Tarnac » raconte la violence des interpellations, et où surgit « L’Insurrection qui vient ».
Jour 8. Où le tribunal se déplace en Seine-et-Marne, sur les lieux du sabotage, dans une joyeuse ambiance de sortie scolaire.
Jour 7. Où les agents qui ont suivi Julien Coupat et Yildune Lévy défendent, anonymement, leur filature et leur procès-verbal.
Jour 6. Où l’on débat d’un étrange éleveur de chèvres qui a chargé anonymement Julien Coupat, mais l’a blanchi à visage découvert.
Jour 5. Où l’ex de Julien Coupat pensait tenir un alibi grâce à sa carte bleue et où l’on plonge dans les eaux troubles de la Marne.
Jour 4. Où l’on débat de la virée en voiture de Julien Coupat et Yildune Lévy, suivis par la police, le soir du sabotage.
Jour 3. Où l’on discute sabotage et piste allemande. Et où l’on constate que l’ambiance entre défense et accusation vire électrique.
Jour 2. Où l’on apprend que la police et ceux qu’elle surveille nomment différemment une ferme, un voyage à New York et une corde.
Jour 1. Où l’on apprend que les policiers antiterroristes témoigneront anonymement et que le tribunal ne fournit pas de goûter à Julien Coupat.
Devant les députés, des ONG ont désigné les fraudeurs habiles, capables d’échapper à la justice. Comme les grandes entreprises.
Les citoyens défendent la procureure anticorruption, bête noire des puissants… et partenaire du Parquet national financier français.
L’ex-ministre ira-t-il en prison ? La défense « supplie » la cour d’y renoncer, l’accusation invoque « l’équilibre social ».
Lors de la première semaine de son procès en appel, l’ex-ministre a joué la carte du regret et de l’humilité.
Le scandale avait provoqué la création du Parquet national financier. Ce lundi s’ouvre le procès en appel de l’ex-ministre.
Un an après la violente interpellation du jeune homme, trois des quatre policiers impliqués sont réintégrés ou en voie de l’être.
L’association a distingué ce vendredi ses héros de l’éthique. Et ses antihéros, tel l’ex-ministre Jean-Jacques Urvoas.
« Bouchon », « anachronique »… À l’Assemblée nationale, plusieurs magistrats ont réglé son compte au verrou de Bercy.
Lors de l’audience de rentrée, Éliane Houlette a réaffirmé la stratégie du Parquet national financier : frapper au portefeuille.
Pour poursuivre la fraude fiscale, il faut une plainte du ministère des Finances. Une exception française discutée à l’Assemblée.
Pour « Les Jours », des magistrats du Parquet national financier racontent leur enquête sur la fraude aux quotas carbone.
Arrêté dimanche à Londres, l’homme d’affaires et ami de la droite est attendu avec impatience au pôle financier.
Favoritisme, corruption… Les policiers de la répression de la délinquance économique traquent entreprises et élus indélicats.
Info « Les Jours ». Certains de ses clients, dont une banque syrienne, auraient échappé à son radar. Une enquête est ouverte.
Le géant pétrolier doit être jugé en octobre pour corruption en Iran. Une affaire singulière pour la justice financière.
Entretien. Les policiers de l’OCLCIFF s’occupent des affaires d’argent. « Les Jours » font parler leur patron, Thomas de Ricolfis.
Lors de son procès en appel, mercredi, l’ex-secrétaire d’État a tenté d’expliquer pourquoi il ne déclarait pas ses impôts.
Alexandre T., Jonathan D. et Matthieu F. n’imaginaient pas terminer à la barre. Des images amateurs en ont décidé autrement.
Brouillé avec Anne Hidalgo, poursuivi par la justice, je dois être fixé ce mercredi sur l’avenir de ma grande roue. Je suis…
Au Parquet national financier, ces fonctionnaires suivent les affaires de bout en bout. Elles nous ont ouvert leur porte.
Poursuivie pour blanchiment de fraude fiscale, la banque a signé un accord avec le Parquet national financier. Une première.
Info « Les Jours ». Le parquet de Paris a requis son renvoi devant le tribunal correctionnel, notamment pour blanchiment.
L’affaire de la « cagnotte » de l’UMP au Sénat aboutira-t-elle ? D’autres dossiers sont suspendus à la réponse de la justice.
Condamné vendredi pour ses « biens mal acquis », le fils du président de Guinée équatoriale perd son hôtel particulier parisien.
Info « Les Jours ». La juridiction a lancé une enquête sur les moyens alloués à la lutte contre la délinquance économique.
« Les Jours » sont allés en cours avec des enquêteurs de la gendarmerie, formés à la lutte contre la délinquance économique.
Quand ils sont dans le viseur de la justice, les politiques ont une fâcheuse tendance à s’en prendre aux magistrats.
Bygmalion, Cahuzac, Bongo, Balkany… Une appli pour tout comprendre des affaires traitées par le pôle financier.
Crise des vocations, manque de moyens : les enquêteurs spécialisés en délinquance financière n’ont pas trop le moral.
« Les Jours » suivent ceux qui, des « Panama papers » à l’affaire Fillon, luttent contre la corruption et la fraude fiscale.
Philippe J., patron des BAC de Rennes, est jugé pour avoir frappé un homme lors de son interpellation puis menti sur les faits.
Sarah L., Arthur L. et Julien C. devaient attraper un gamin qui sillonnait en quad une cité, sans casque. Et puis tout a dérapé.
Julien J. et Julien R., policiers de la brigade des réseaux franciliens, sont jugés pour violences contre un vendeur de maïs.
La justice reproche au policier Jean-Hubert A. d’avoir pris à la légère un appel au 17. Une femme de 70 ans est morte.
Au tribunal, entre deux affaires ordinaires, on croise aussi des gardiens de la paix. « Les Jours » racontent leurs procès.
Malgré quelques aménagements au nom des libertés, le projet de loi a été adopté en première lecture.
En attendant la loi antiterroriste, le ministre de l’Intérieur a obtenu une sixième prolongation, malgré les critiques.
Les policiers d’Aulnay jugent partial le traitement médiatique de l’affaire Théo L. Résultat : ils refusent de s’exprimer.
Le gouvernement veut transposer les outils de l’état d’urgence dans la loi ordinaire. Le texte laisserait la justice à l’écart.
Après « l’affaire de la matraque », la police municipale d’Aulnay a participé à une opération de com auprès des jeunes.
Des affrontements ont eu lieu avec la police. Hadama Traoré, suivi par « Les Jours », a passé neuf heures en garde à vue.
De Paris à Aulnay, notre journaliste Camille Polloni a traversé un bout de Seine-Saint-Denis juste avant le second tour.
Malgré l’affaire Théo L., la question des rapports police-population est un non-sujet de la campagne présidentielle.
Entre micro-rassemblements antiracistes, cortèges lycéens et 1er Mai décousu, le premier tour mobilise mollement contre le FN.
Pour ces électeurs de Mélenchon croisés dans les séries des « Jours », voter Macron au second tour n’est pas une évidence.
À Aulnay, les habitants de la cité des 3 000 naviguaient entre peur du FN, vote Mélenchon… et circonspection.
Jeudi, à trois jours du premier tour de la présidentielle, un policier a été tué dans une attaque revendiquée par l’État islamique.
Prof, vigneron, chômeuse… Pendant la campagne, les personnages des séries des « Jours » deviennent « Les électeurs ».
Vigneron, chômeuse, chanteur… Pendant la campagne, les personnages des séries des « Jours » deviennent « Les électeurs ».
Six semaines après l’agression du jeune homme à Aulnay-sous-Bois, l’enquête ne fait que commencer.
Comme Théo L. et Mohamed K., Djamel Dib a porté plainte pour des violences policières à Aulnay. Il n’en attend pas grand-chose.
Entretien. Raphaël Pochet et Frédéric Zagli, policiers à la retraite, ont été « délégués police-population » à Aulnay.
En juin, ce brigadier de la BAC a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir frappé un homme lors d’un contrôle.
Après l’affaire Théo L., Hadama Traoré, qui se verrait bien maire d’Aulnay en 2020, a invité des policiers chez lui pour discuter.
Théo L. et les autres. L’affaire fait remonter à la surface des faits plus anciens impliquant des policiers.
Samedi, les manifestants sont venus des deux côtés du périph réclamer « justice pour Théo ». La colère a débordé d’un coup.
Dans la cité de Théo L., les habitants ressentent la police comme une menace quotidienne.
Depuis qu’il a été assigné à résidence, Sofiyan I., condamné pour terrorisme, a dû abandonner son bracelet électronique.
À l’intersection où quatre policiers ont été violemment agressés en octobre s’était développée une lucrative arnaque.
Huit ans après les sabotages, la Cour de cassation a tranché ce mardi : l’affaire de Tarnac n’est plus du terrorisme.
Deux ans après avoir été dénoncé pour apologie du terrorisme par son voisin gendarme, un plombier musulman a été relaxé en appel.
Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête, comme pour chaque attentat commis à l’étranger faisant des victimes françaises.
« Les Jours » publient les chiffres de l’apologie du terrorisme en 2015 : la moitié des peines étaient assorties de prison ferme.
Le projet de loi présenté ce mercredi veut apaiser la colère policière, qui se traduit désormais par une grève du zèle.
Le ministère de l’Intérieur annonce « une importante saisie d’armes » d’ETA alors qu’il s’agissait de les neutraliser.
Trois hommes étaient jugés en début de semaine à Paris pour un séjour en Syrie en 2013. Parmi eux, un ancien soldat.
Depuis cinq ans, Kamel Daoudi était assigné à résidence dans le Tarn. Dimanche, il a été déplacé à 500 kilomètres de sa famille.
Ce vendredi, le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné les trois policiers qui ont blessé des manifestants au flashball en 2009 à Montreuil.
Un temps porte-parole des policiers en colère, maître Lienard défend cette semaine un flic accusé de blessures par flashball.
Le nouveau fichier des condamnés pour terrorisme restreint la liberté des anciens détenus, même longtemps après leur peine.
Pour affronter la « déferlante » de dossiers jihadistes, les juges d’instruction antiterroristes passent de neuf à onze.
Ce lundi devait débuter le procès de quatre hommes soupçonnés d’avoir préparé des braquages pour financer des actes terroristes.
La colère des policiers de ces dernières semaines s’est constituée sans les syndicats, et parfois même contre eux.
Mardi, à l’appel des syndicats, les policiers ont manifesté devant les tribunaux contre « le laxisme des juges ».
Depuis que deux des leurs ont été blessés le 8 octobre, des policiers ulcérés descendent chaque nuit dans la rue.
Amateur de vidéos de l’État islamique et bipolaire, Kévin était jugé à Lille lundi. Il a écopé d’une contrainte pénale.
En France, tous les condamnés pour terrorisme sont suivis par un juge spécialisé. Jusqu’au 29 août, il était tout seul.
Assigné à résidence depuis huit ans, Kamel Daoudi a fait l’objet d’une perquisition administrative le 30 septembre.
Un nouveau fichier répertorie les condamnés pour terrorisme. Mais les corses ne veulent pas être associés aux islamistes.
Dans l’angle mort de l’antiterrorisme d’aujourd’hui, deux jeunes membres de l’ETA sont jugés cette semaine à Paris.
Converti à l’islam lors d’un séjour en hôpital psy, Jean-Claude C. consultait des sites jihadistes dans une bibliothèque. Deux ans de prison.
Après l’arrestation des femmes soupçonnées de préparer un attentat jihadiste à Paris, la justice antiterroriste enquête.
Jean-Marc Rouillan a qualifié les jihadistes des attentats de Paris de « courageux » : huit mois ferme pour apologie.
Depuis 36 ans, la justice enquête sur cet attentat meurtrier. C’est le plus vieux dossier antiterroriste encore en cours.
La multiplication des enquêtes liées au terrorisme islamiste bouleverse et engorge l’activité du pôle antiterroriste.
En trente ans, les affaires de terrorisme islamiste ont peu à peu envahi les bureaux des magistrats de la galerie Saint-Éloi.
Enclave impénétrable au cœur du palais de justice de Paris, la galerie Saint-Éloi abrite la machine antiterroriste française.
Après Saint-Étienne-du-Rouvray, entretien avec la chercheuse Vanessa Codaccioni, qui étudie l’antiterrorisme et les crimes politiques.
L’attentat de Nice a bouleversé le calendrier de l’état d’urgence, dont une quatrième prolongation a été votée ce mercredi.
Trois jours après l’attentat qui a coûté la vie à 84 personnes, Nice est en vacances et en deuil.
Anne et Olivier sont vacanciers, Guillaume est policier. Ils racontent leur 14 Juillet sur la promenade des Anglais, à Nice.
Le texte est presque adopté. Les opposants rencontrés au fil de « L’étincelle » gardent un œil sur l’après. Sans illusions.
Après avoir tourné en rond la semaine dernière, le défilé parisien a pu s’étirer mais avec fouilles à l’entrée.
Reportage dans le défilé rennais où « Les Jours » ont rencontré des manifestants et le préfet pour croiser les points de vue.
Depuis une semaine, le gouvernement menaçait d’annuler la manif parisienne. Un cortège est finalement autorisé jeudi, mais riquiqui.
À quelques heures de la manif de ce mardi, le syndicat a apporté son soutien financier aux grévistes de l’incinérateur d’Ivry.
Nuit debout se rassemble encore tous les soirs place de la République, à Paris. Mais le nombre et l’énergie sont ailleurs.
Romain a été gravement blessé le 26 mai après une manif contre la loi travail. Joël, Véronique et Erwan ont assisté à la scène.
Rencontre autour de la loi travail avec Mauvaise Troupe, dont les livres racontent les luttes de ces quinze dernières années.
Après les raffineries, le syndicat interdit l’accès à l’incinérateur de déchets d’Ivry, point stratégique pour « paralyser l’économie ».
L’incendie d’un véhicule de police, la semaine dernière, a ouvert un boulevard à une communication politique débridée.
Membres de l’Action antifasciste Paris-banlieue, du Mili ou de rien du tout, ils répondent aux questions des « Jours ».
Éreinté, un policier raconte les mobilisations contre la loi travail côté casques et boucliers.
L’étincelle s’éteint-elle ou prend-elle des chemins de traverse ? Le recours au 49-3 pourrait vite donner la réponse.
Les deux assignés à résidence suivis par « Les Jours » sont libres de leurs mouvements depuis deux mois.
Les manifestants contre la loi travail découvrent – ou retrouvent – les armes de la police. Amélie a porté plainte à l’IGPN pour un nez cassé.
De la Nuit debout au tribunal. Mardi, quatre jeunes étaient jugés en comparution immédiate pour violences volontaires contre la police.
On voulait suivre l’intégralité d’une AG de la Nuit debout parisienne. Une manif sauvage pour soutenir les migrants en a décidé autrement.
À la sixième Nuit debout place de la République à Paris, rencontre avec Sophia, de Neuilly, et Martin le médecin.
Descendre dans la rue, les jeunes du « Trappy Blog » ne s’y sentent pas invités. Désintéressés ? Pas du tout.
Après la mobilisation parisienne de jeudi, plusieurs centaines de personnes se sont réunies place de la République jusqu’au petit matin.
Actifs, engagés, énervés : jeudi, les lycéens ont été les aiguillons de la manifestation contre la loi travail.
Antifas, anti-autoritaires : les jeunes du Mili, dans la rue ce jeudi, secouent les manifs contre la loi travail.
Jean, normalien de 22 ans, est né à la politique avec le mouvement contre la loi El Khomri. Il explore un nouveau monde.
Le photographe Yann Levy a couvert pour « Les Jours » la manif du 17 mars. Il raconte l’évacuation musclée de la fac de Tolbiac.
Deuxième semaine du mouvement contre la loi El Khomri, au gré des AG et des manifs. L’air sent le printemps.
Le mouvement étudiant contre la loi travail s’interroge sur son rapport aux médias. Et photographier une AG est compliqué.
« Les Jours » arpentent les rues pour sonder les mobilisations contre la réforme du travail.
Les Républicains ont rivalisé de propositions pour durcir le projet de loi antiterroriste Urvoas.
L’état d’urgence se poursuit mais pas pour le maçon grenoblois dont l’assignation à résidence vient d’être levée.
La loi discutée à partir d’aujourd’hui accroît les pouvoirs du préfet et du procureur. Au nom de l’efficacité.
Ils avaient repéré un fusil d’assaut et des hommes intrigants. Ils s’en sont inquiétés après les attentats.
Colère et tenace, Laurence Blisson, du Syndicat de la magistrature, bataille contre les lois sécuritaires.
Assignés. Vendredi, Vincent demandait au tribunal administratif la levée de son assignation à résidence. Sans illusions.
Les députés ont voté la prolongation de l’état d’urgence. Brahim et Vincent, assignés à résidence, voient le retour de leur liberté s’éloigner.
Soupçonné à tort de détenir des armes de guerre, ce Grenoblois pointe trois fois par jour au commissariat depuis deux mois.
En virée à Chartres et son TGI aux moyens dérisoires, le nouveau garde des Sceaux débloque 14 millions pour la justice.
Un policier accusé d’avoir tué d’une balle dans le dos un homme armé est acquitté par une cour d’assises. Alors que se prépare la réforme de la légitime défense de la police.
Députés en état d’urgence. Au bout de deux mois, la commission de contrôle parlementaire constate l’extinction progressive des mesures exceptionnelles de police.
Assignés. Vincent n’est pas un « bon » assigné à résidence. Il n’est pas militant écolo, il est musulman rigoriste et parfois même un peu complotiste.
Députés en état d’urgence. Comment une loi sur la fraude dans les transports en commun est entièrement réécrite pour devenir un fourre-tout paranoïaque contre le risque terroriste.
Assignés. Les services de renseignements jugent Vincent dangereux. Lui se dit pieux. Ce musulman converti de 32 ans est aussi graffeur.
Assignés. Musulman converti, Vincent est assigné à résidence. Une note blanche des renseignements l’accuse d’avoir des fréquentations dangereuses.
Députés en état d’urgence. Ce mercredi 2 décembre, le président de la commission des lois de l’Assemblée promet un contrôle « en temps réel » de cet état d’exception par le Parlement.