La peine prononcée en première instance a été confirmée : trois ans de prison dont un ferme. Une condamnation inédite pour un ex-Président.
J’écris sur les coulisses du pouvoir, là où il s’exerce à l’abri des regards. La politique ne se résume pas à celles et ceux qui se pressent devant les micros qui se tendent. Derrière les éléments de langage et les discours préfabriqués, la décision publique s’élabore dans l’enchevêtrement d’intérêts parfois obscurs, souvent opaques. Le pouvoir et l’influence se déplacent, bien au-delà du rideau de fumée de la com. Je les suis dans les obsessions Les communicants, Les conseillers et Les lobbyistes. J’enquête aussi sur la crise sanitaire provoquée par le Levothyrox dans Intox au Levothyrox et sur l’industrie pharmaceutique dans Avaler la pilule. Et je couvre des procès, notamment politico-financiers : Fillon, Bismuth, Bygmalion… J’ai été en poste en presse quotidienne et magazine, pour Le Point et France-Soir, et collaboré aussi à L’Obs, La Revue du Crieur ou La Revue dessinée. J’ai coécrit plusieurs livres d’enquête, notamment Les Gourous de la com’ (La Découverte, 2011 et Fayard, 2016).
La peine prononcée en première instance a été confirmée : trois ans de prison dont un ferme. Une condamnation inédite pour un ex-Président.
Le Président veut renouer avec les syndicats après les avoir ignorés sur les retraites. Trop tard ? Entretien avec le sociologue Guy Groux.
La réunion entre Matignon et l’intersyndicale n’a abouti à rien. Sans surprise, tant l’exécutif nie systématiquement tout dialogue social.
Entouré de conseillers fidèles mais à la pensée uniforme et méfiants à l’égard du dialogue social, Emmanuel Macron s’isole toujours plus.
Les superprofits de la CMA CGM ont permis à son patron de racheter le quotidien régional. Mais en interne, l’armateur divise.
La compagnie a fait du GNL son étendard vert. Souci : c’est une énergie fossile ordinaire, issue du gaz de schiste américain… ou venue de Russie.
De Jacques le fondateur à Rodolphe l’héritier, les patrons de la CMA CGM ont toujours su attirer à eux les aides de l’État. L’art du réseau…
Le procès en appel du Mediator, qui s’est ouvert ce lundi, illustre les difficultés des victimes à être prises en compte et indemnisées.
Au menu : arrêt dans l’affaire Bismuth, procès en appel Bygmalion et décision sur le renvoi devant un tribunal des financements libyens…
Trois ans de prison avec sursis ont été requis en appel contre Nicolas Sarkozy. Loin de la peine infligée en première instance.
Interrogé sur les écoutes, l’ex-Président, agacé et véhément, a nié en bloc tout pacte de corruption. Devant une cour dubitative.
Ce mardi, les écoutes Sarkozy-Herzog ont été diffusées pour la première fois. Notamment celle où le pacte de corruption présumé se dessine…
Dérégulation fiscale, perte de pouvoir des États, destruction du bien commun : entretien avec Guillaume Vuillemey, professeur de finance.
Bénéfices faramineux depuis la pandémie, investissements à tour de bras : enquête sur la CMA CGM, premier armateur français.
Derrière la mise en examen de Merck, la responsabilité de l’ANSM est engagée, notamment via une curieuse autorisation de mise sur le marché…
Mis en examen pour « prise illégale d’intérêts », le secrétaire général de l’Élysée reste en poste, protégé de longue date du Président.
Info « Les Jours ». Selon des documents retrouvés par les enquêteurs, le laboratoire connaissait les risques autour du changement de formule.
Les États ont largement financé les recherches sur les vaccins ? Peu importe, les labos s’attribuent tout le mérite… et se font la guerre.
Les conseillers partent les uns après les autres mais le secrétaire général, très proche du Président, reste en poste malgré les critiques.
Au cœur de l’État et à la tête des grandes entreprises, ce corps d’élite défend sa chasse gardée sur l’énergie, et surtout le nucléaire.
Désormais très présent à l’Assemblée, le parti d’extrême droite va devoir se professionnaliser, selon le politologue Jean-Yves Camus.
En cinq ans, les allers-retours des conseillers du public au privé sont devenus la norme. Mais avec quels garde-fous ?
En appel, l’ex-Premier ministre écope de quatre ans de prison dont un seul ferme ; son épouse de deux ans avec sursis. Moins qu’en 2020.
Le politiste Rémi Lefebvre dresse le bilan d’une élection « à bout de souffle » et soupèse les chances de la gauche lors des législatives.
Un Président réélu malgré lui, une extrême droite au plus haut, une gauche qui tente de s’unir : et maintenant, les législatives…
Pour le politiste Frédéric Sawicki, le PS et LR pâtissent du quinquennat qui personnalise le pouvoir et de leur convergence idéologique.
En 2002, son père avait profité de la démobilisation des électeurs ; elle les incite à voter et la joue profil bas. Dangereusement efficace ?
Le recours décomplexé aux consultants s’invite dans la campagne. La pratique n’est pas nouvelle mais la Macronie en est très friande.
Tous les candidats comptent sur les outils numériques pour mobiliser, tracter, voire séduire les abstentionnistes… Mais peu s’en vantent.
Merck est définitivement condamné pour « préjudice moral » en cassation. Une décision qui le fragilise avant un éventuel procès au pénal.
Le Président annonce, ô surprise, briguer un second mandat dans une course à la présidentielle éclipsée par la guerre en Ukraine.
Incontournables pour les équipes des candidats, les meetings ne font pourtant pas l’élection. Surtout en temps de Covid.
Pendant la campagne, la dépendance aux enquêtes d’opinion s’accroît, malgré les limites des méthodes des instituts.
Son rôle présumé dans l’affaire libyenne rend la papesse du people, conseillère occulte des Macron, embarrassante pour le pouvoir.
Malgré le procès des excès de l’Élysée, le pouvoir reste accro aux sondages et ne regarde toujours pas à la dépense.
Cinq ans de prison dont un an ferme aménageable ont été requis en appel contre François Fillon. Qui voit s’éloigner l’incarcération.
Lourdement condamné en première instance, le couple est à nouveau venu chercher la relaxe mais est resté aussi flou dans ses réponses.
Trois ans après avoir brutalisé des manifestants, l’ex-chargé de mission à l’Élysée est condamné à trois ans de prison dont un ferme.
Au nom de l’immunité présidentielle, l’ex-chef de l’État a refusé de répondre aux questions du tribunal. Qui les a tout de même posées.
Le procès des folles dépenses de sondages sous Nicolas Sarkozy illustre la dépendance des politiques à l’égard des instituts.
« Les Jours » mettent le nez dans la tambouille des études d’opinion, alors que s’ouvre le procès des dépenses pharaoniques sous Sarkozy.
Réquisitoire clément pour l’ex-chargé de mission, dont l’affaire a révélé l’amateurisme du pouvoir macroniste. Jugement le 5 novembre.
Dans l’affaire Bygmalion, l’ex-chef de l’État écope d’un an de prison ferme, comme dans le dossier Bismuth. Il va de nouveau faire appel.
À la barre, Ismaël Émelien, ex-conseiller de Macron, a tenu sa ligne : il ne savait pas que la bande transmise par Benalla était volée.
Cuisiné trois jours durant sur les violences commises en marge du défilé, l’ancien chargé de mission plaide un « geste de civisme ».
Peu respectueux de sa hiérarchie à l’Élysée, il a peiné à s’expliquer sur l’obtention et l’usage de ses passeports diplomatiques.
Alors que le tribunal a tenté de cerner sa personnalité, l’ex-chargé de mission de l’Élysée s’est enfoncé dans ses contradictions.
La vidéo des violences du 1er mai 2018 a déclenché une affaire d’État tentaculaire qui arrive devant la justice ce lundi.
Un chargé de mission éruptif, provocateur et habile ; un pouvoir désorganisé et fébrile… Le feuilleton de l’été 2018 arrive au tribunal.
Pour atteindre l’immunité de groupe, l’épidémiologiste Catherine Hill invite à vacciner toujours plus, sans se focaliser sur les opposants.
L’avocate de Sarkozy charge son équipe, qui charge Bygmalion, qui charge… Personne n’assume la fraude. Encore. Décision le 30 septembre.
Un an de prison dont six mois ferme ont été requis contre l’ancien Président, dont le parquet a dénoncé la « totale désinvolture ».
S’il concède une « responsabilité politique », l’ancien Président rejette la faute sur l’UMP de Jean-François Copé et les prestataires.
Après trois semaines de dérobades, beaucoup de questions restent sans réponses. Bilan avant l’interrogatoire de Nicolas Sarkozy ce mardi.
Entendu comme témoin, il ne savait rien en 2012, a beaucoup souffert ensuite et se demande désormais à qui a profité le délit…
Le directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 s’occupait de tout mais assure n’avoir jamais rien su de la double facturation.
Il avait avoué, il n’a pas recommencé. L’ex-directeur de campagne adjoint ne reconnaît plus qu’un bidouillage des comptes a posteriori.
Au tribunal, trois anciens cadres du parti ont joué la même partition : celle de responsables qui ne sont responsables de rien.
Le fondateur de Bygmalion a subi les questions du tribunal sans convaincre qu’il ne savait rien de la carambouille électorale de 2012.
L’organisateur des meetings de Sarkozy s’est défini comme une « courroie de transmission ». Dans un système frauduleux connu de tous.
Info « Les Jours ». Un rapport diligenté par la justice confirme les graves manquements du laboratoire sur la nouvelle formule.
L’ancien secrétaire général de l’UMP pouvait-il vraiment ne rien savoir des dépenses de campagne ? Malgré un non-lieu, le doute persiste.
L’affaire Bygmalion, dont le procès reprend le 20 mai, s’inscrit dans une longue tradition de campagnes régies par de l’argent occulte.
Info « Les Jours ». L’ancien ministre va participer à un colloque du lobby des semenciers qui cherche à revoir la définition des OGM.
L’établissement va disparaître mais le concours et le classement de sortie demeurent. Reste un changement de nom à visée électorale.
Après des années de procédure, le laboratoire Servier est condamné pour « tromperie aggravée » et « homicides et blessures involontaires ».
Quinze jours après sa condamnation dans l’affaire des écoutes, Sarkozy comparaît à partir de ce mercredi pour ses comptes de campagne de 2012.
Empêtré dans les affaires, l’ex-Président multiplie les prises de parole hostiles à la justice. Une stratégie qui se révèle contreproductive.
L’ex-Président est condamné à trois ans de prison, dont un ferme. Un jugement historique. Il va faire appel.
Retard de Sanofi, raté de l’Institut Pasteur… Quand l’État n’investit pas assez dans la recherche et laisse la main aux labos, ça se paye.
Largué dans la course au vaccin contre le Covid, le labo externalise à tour de bras et devrait encore supprimer des postes en France.
Face au variant britannique du Covid, « il faut tester un maximum de monde, en même temps », réclame l’épidémiologiste Catherine Hill.
Le procès Bismuth découle de l’affaire libyenne… qui devrait aussi conduire Sarkozy au tribunal. Un dossier plus explosif encore.
Pas de corruption, pas de trafic d’influence, juste de l’amitié : les avocats des prévenus ont balayé toutes les accusations.
Pendant plus de quatre heures, le parquet a chargé l’ex-Président et ses deux coprévenus. Il a requis quatre ans de prison, dont deux ferme.
Au procès des écoutes, l’ex-Président, fidèle à lui-même et à son ego, s’est défendu en bloc de tout ce dont il est accusé.
Gilbert Azibert ? Captivé par des points de droit. Thierry Herzog ? Dingue de procédure pénale. Les prévenus réfutent toute corruption.
Après une charge des avocats de la défense contre l’enquête du Parquet national financier, le procès commence enfin.
L’ex-Président affronte son ennemi juré : le Parquet national financier. Une institution légitime mais pourfendue par ses proches.
Enchâssée dans les affaires libyenne et Bettencourt, il y a celle des écoutes. C’est elle qui conduit Nicolas Sarkozy au tribunal ce lundi.
Après quatre jours sous tension, l’ex-vice-président d’Obama devient président des États-Unis. Mais Trump n’a pas reconnu sa défaite…
L’attentat de Conflans ravive le débat sur la laïcité. Dans les cabinets du pouvoir, les tenants d’une conception restrictive dominent.
Le monde d’avant revient en force et fait encore pencher à droite le Président. Cette fois sur les questions « régaliennes ».
Les hôpitaux franciliens sont à deux doigts d’être débordés face à la reprise du Covid-19, prévient Rémi Salomon de l’AP-HP.
Des cabinets ministériels à la haute administration, le Président place ses proches et assure ses arrières. Objectif : un second mandat.
Les « rencontres » avec les entreprises font partie de la stratégie des politiques ambitieux. La preuve avec le nouveau gouvernement.
Dépakine, Mediator… La justice n’est pas à la hauteur des scandales, estime Me Charles Joseph-Oudin. Sa stratégie : taper au portefeuille.
Le nombre maximum de conseillers a été revu à la hausse dans le gouvernement Castex, renforçant le pouvoir des entourages ministériels.
Son casting ? Des « technos », des grandes gueules et des sarkozystes… pour faire oublier que le vivier macroniste est déjà tari.
Le dogme néolibéral continue de dicter la gestion gouvernementale de l’après-Covid, analyse l’économiste David Cayla. Entretien.
Cinq ans de prison dont deux ferme pour lui ; trois ans avec sursis pour son épouse. Condamnés à rendre plus d’un million, ils font appel.
Lors des réquisitions, les procureures ont insisté sur la sphère d’influence cultivée par le labo et sa persistance dans le mensonge.
Macron prépare le post-coronavirus avec ses armes de toujours : des économistes orthodoxes et des incantations écolos sans chair…
Un rapport dévoile comment ils se sont cachés derrière le Covid pour pousser leurs intérêts auprès des décideurs, de Paris à Bruxelles.
Trois mois de Covid, un an de manifs, vingt d’économies… Le plan qui sortira des consultations lancées ce lundi sera-t-il à la hauteur ?
Le labo français fait monter les enchères sur la quête d’un vaccin, menaçant l’accès au plus grand nombre. Enquête sur un chantage.
Le 11 mai, tout le monde dehors, mais par département… et que personne ne bouge ! Ce mardi, Édouard Philippe a joué à l’équilibriste.
Dans le casse-tête du déconfinement, l’exécutif tarde à prendre ses responsabilités et instrumentalise les avis des scientifiques.
De Bruxelles à Paris, industriels en tous genres instrumentalisent la crise pour exiger le report des nouvelles normes.
Pour booster leurs marges, les labos ont largement délocalisé en Asie. Au risque de dangereuses ruptures d’approvisionnement.
Après un mois de lutte contre le Covid-19, Syamak Agha Babaei, médecin urgentiste en Alsace, tire les premières leçons de la crise.
Sans stocks et sans stratégie, les politiques et les autorités sanitaires brillent par leur inconséquence sur le dépistage.
Chiffres incertains, manque de tests, pénurie de masques : le Covid-19 met la communication de l’exécutif à rude épreuve.
Personnels et résidents sont particulièrement exposés au virus, mais parfois oubliés. Les cas positifs et les morts se multiplient.
Contre le Covid-19, tests et essais fleurissent. Après s’en être détournés, revoici les labos au chevet des maladies infectieuses.
Les avocats du couple ont été plus en verve pour charger l’enquête que pour étayer le fond de l’affaire. Jugement attendu le 29 juin.
Cinq ans de prison dont trois avec sursis ont été demandés contre l’ex-Premier ministre, au terme d’un réquisitoire implacable.
Interrogé par le tribunal sur un emprunt de 50 000 euros qu’il n’a pas déclaré, l’ex-Premier ministre a plaidé l’« erreur honnête ».
En fin de procès, Fillon a tenté des coups. Mais le tribunal a attendu en vain des preuves tangibles du travail de sa femme.
Sur le gril, l’ex-suppléant de François Fillon a évoqué une collaboration « orale et immatérielle » avec son ancienne assistante.
Un manoir sans boîte aux lettres, un circuit du courrier opaque… Le tribunal a cherché, et cherche encore, les traces d’un travail.
Fébrile et accablée, Penelope Fillon a peiné à détailler les tâches qu’elle aurait accomplies pour son mari.
Il espérait l’Élysée mais, rattrapé par les présumés emplois fictifs de sa femme et son goût pour l’argent, il termine au tribunal.
Le projet de loi consacre la méthode Macron : en finir avec le paritarisme au bénéfice d’un pilotage par les cabinets du pouvoir.
Le Conseil de l’Europe dénonce une opacité à la française entre lobbyistes et exécutif. De vrais garde-fous se font toujours attendre.
Le PDG de BlackRock France a ses entrées au cabinet d’Édouard Philippe. Sous Raffarin, il a dirigé plusieurs de ses conseillers…
Jean-François Cirelli, le PDG du fonds de pension en France, connaît bien le dossier : il a piloté la réforme de 2003 depuis Matignon.
En plein bras de fer avec les syndicats, le haut-commissaire aux retraites, qui n’a pas déclaré tous ses mandats, démissionne.
La réforme par points de Macron inclura des mesures d’économies. Un compromis au sein de l’exécutif qui met en rage tous les syndicats.
Le conflit d’intérêts du haut-commissaire avec les assureurs jette une ombre de plus sur la réforme. Nouvelle mobilisation ce mardi.
Emmanuel Macron ne tranche pas entre ses conseillers, Matignon et Bercy. Résultat : face à la grève, l’exécutif stresse.
Les ONG ont beau dénoncer leurs investissements dans le charbon, les banques échappent à toute régulation grâce à leurs liens avec Bercy.
Négligente, opaque… Le visage de l’Agence du médicament était peu reluisant dans les années 1990 et 2000. Et aujourd’hui ?
Sous l’influence du pétrolier, un amendement a tenté de rétablir la niche fiscale de l’huile de palme. Avant d’être revoté et rejeté.
L’agrochimie refuse de durcir les tests pour protéger les abeilles. Mais son lobbying a été largement rejeté au Parlement ce mercredi.
Lors du procès, celle qui a révélé le scandale a raconté sa lutte contre le déni de Servier et l’inertie de l’Agence du médicament.
Minée par les conflits d’intérêts, la candidature de la Française à la Commission européenne a été bloquée par les eurodéputés.
Alors que le procès du Mediator met au jour ses stratégies d’influence, le labo soigne toujours autant ses liens avec les médecins.
Pendant des décennies, le laboratoire a cultivé ses liens avec des médecins, des experts, des politiques… Le procès s’ouvre ce lundi.
L’affaire du Mediator, dont le procès s’ouvre lundi, met en lumière les liens d’intérêts entre médecins et géants pharmaceutiques.
Le haut-commissaire Jean-Paul Delevoye entre au gouvernement, sur fond de concurrence entre les cabinets du pouvoir.
Macron affiche un tournant écologique et social. Il incarne pourtant la doxa néolibérale qui imprègne toute la haute fonction publique.
Voté par les députés, l’accord de libre-échange avec le Canada est le fruit d’un travail de pression des grands groupes entamé en 1998.
Le 18 juillet 2018, « Le Monde » révélait les turpitudes du chargé de mission de l’Élysée. Retour sur un an de scandales.
Info « Les Jours ». Marc Teyssier d’Orfeuil crée des clubs pour rapprocher industriels et politiques. L’ex-ministre est un habitué.
Selon quatre études concordantes, la nouvelle formule du médicament aurait été améliorée après sa mise sur le marché en mars 2017.
Les eurodéputés, fraîchement élus, viennent à peine de se mettre au travail que déjà, les groupes d’influence sont à la manœuvre.
Les autorités viennent de dévoiler une étude qui tente de dédouaner la nouvelle formule, mais comporte des biais méthodologiques.
Manipulation de la science, fichage, « astroturfing »… « Les Jours » désherbent le lobbying de la firme.
Les malades exigent la vérité sur la composition de la nouvelle formule, notamment sur les effets néfastes du mannitol.
La suppression de l’ENA, envisagée comme l’une des réponses aux gilets jaunes, est la mesure la plus symbolique. Pas la plus simple.
De nouveaux travaux publiés ce jeudi apportent une reconnaissance scientifique aux souffrances des victimes de la nouvelle formule.
Sibeth Ndiaye et Cédric O, deux fidèles du Président, quittent la coulisse pour rejoindre le gouvernement. En pleine lumière.
Selon un cadre du laboratoire qui s’est confié aux « Jours », Merck n’a pas suffisamment pris en compte l’intérêt des patients.
Plus de 4 000 malades se voient refuser une indemnisation pour « défaut d’information » de Merck. Mais l’enquête se poursuit au pénal.
Les allers-retours entre État et entreprises, la Macronie en raffole. Un mélange des genres qui nourrit la défiance envers les élites.
Après dix-huit mois de pouvoir, les fidèles du Président quittent l’Élysée un à un. Dernier en date : Ismaël Emelien.
Benalla, gilets jaunes, montée du populisme… Les conseillers concentrent toutes les critiques et cherchent à sortir du marasme.
En 2018, nos menus de fête sont encore cuisinés à l’huile de palme. Bravo à l’agroalimentaire, aux pays producteurs et à nos élus…
Un mouvement déterminé, un gouvernement tétanisé, des violences redoutées… « L’acte IV » des gilets jaunes se joue ce samedi.
Plus de 4 000 victimes ont intenté une action collective contre le labo. Une audience très tendue s’est tenue à Villeurbanne.
Le lobby nucléaire n’a pas besoin d’intriguer, il est déjà à l’Élysée, à Matignon… La feuille de route de Macron le confirme.
Info « Les Jours ». L’organisme prend la suite d’une étude financée par les malades, mais les exclut du processus de recherche.
Le tribunal de grande instance de Toulouse a ordonné l’expertise de 47 malades. La justice civile, plus rapide, commence à payer.
Auditionnés par les sénateurs, les ex-patrons de la sécurité de l’Élysée mettent à mal la version de l’ancien chargé de mission.
Levothyrox, Dépakine… Le député Insoumis publie un livre sur l’industrie pharmaceutique, toute-puissante et oublieuse des patients.
Au nom de cette nouvelle loi, des documents sur le Levothyrox que se sont procurés « Les Jours » ont été censurés par l’ANSM.
Replay. L’ex-chargé de mission était entendu par la commission d’enquête ce mercredi matin. « Les Jours » ont suivi l’audition.
Ce mercredi, au menu de la commission d’enquête, il y avait un chef de cabinet, un général, un commissaire et des contradictions.
Un rapport commandé par la ministre blâme les autorités sanitaires, mais réduit la crise à un défaut d’information.
Lassé par un an de petits pas en matière d’écologie, le ministre a démissionné. Mais ce sont les chasseurs qui ont été l’étincelle.
L’affaire Benalla illustre la faiblesse des contre-pouvoirs et le manque de transparence de la présidence sous la Ve République.
Date par date, tous les moments-clés du thriller politique et médiatique qui secoue la Macronie.
Les malades attaquent au civil mais butent sur la défense coordonnée du laboratoire et de l’Agence du médicament.
Pour le député PS, qui a participé à la commission d’enquête, l’affaire Benalla illustre le mépris du Président envers le Parlement.
L’affaire et le fiasco de la commission d’enquête secouent l’hémicycle : la Macronie s’enraye, les opposants rembrayent.
L’affaire Benalla révèle le fonctionnement en circuit fermé des fidèles de Macron… et le rôle inédit de ses conseillers sécurité.
Au cours de leur audition, Gérard Collomb et Michel Delpuech ont renvoyé la responsabilité de l’affaire Benalla à l’Élysée.
De nouveaux éléments confirment le conflit d’intérêts du professeur Philippe Lechat, révélé par « Les Jours ».
Jour d’élection au Medef : Pierre Gattaz laisse un syndicat aux méthodes d’influence dépassées et court-circuité par l’Élysée.
« Les Jours » se sont procuré l’étude, financée par des patients, qui pointe des anomalies dans la nouvelle formule.
Merck et l’ANSM auraient pu et dû anticiper les dangers liés au changement de formule : il y avait des précédents étrangers.
Glyphosate, bien-être animal, publicité… Le texte adopté en première lecture ce mercredi porte la marque des groupes d’influence.
Replay. Revivez l’émission live des « Jours » sur la crise sanitaire du Levothyrox.
Pierre-Alain Vitte, pharmacologue, remet en cause la composition du nouveau Levothyrox et l’étude qui a précédé son lancement.
Info « Les Jours ». Des documents prouvent que le changement de formule du Levothyrox s’inscrit dans une stratégie globale du labo.
Réaction tardive, études a minima, silences… Agnès Buzyn gère le dossier à l’économie. Comme si elle l’avait déjà refermé.
Après nos révélations, le laboratoire Merck nous menace de procès et l’Agence du médicament nous a envoyé un droit de réponse.
Des victimes du médicament pour la thyroïde racontent aux « Jours » leur souffrance, parfois niée, souvent minimisée.
Les malades de la thyroïde ont déposé 7 000 plaintes. La justice s’empare du dossier. « Les Jours » étendent leur investigation.
Info « Les Jours ». Le professeur Philippe Lechat a demandé la nouvelle formule du Levothyrox au labo… avec lequel il a collaboré.
Info « Les Jours ». Le labo a formé ses visiteurs médicaux en catastrophe, des mois après la nouvelle formule du médicament.
Les victimes du médicament s’unissent devant la justice pour obtenir transparence et réparation de la part de Merck.
La base de données censée rendre publics les liens d’argent entre industriels et praticiens est sans cesse contournée.
Après le Mediator, l’Agence du médicament promettait la transparence. Dans le cas du médicament contre l’hypothyroïdie, c’est raté.
Tabac et médicament ont été exclus de la nouvelle liste des groupes d’études. Mais les lobbies continuent leur tambouille.
Pour empêcher l’adoption du texte, les lobbies des agents immobiliers sont allés jusqu’à souffler aux députés leurs répliques.
C’est l’un des terrains de jeu favoris des lobbyistes : le logement. Avec la loi sur l’encadrement des loyers, ils ont tout donné…
De Monsanto aux agriculteurs, de puissants groupes d’influence ont pesé sur le vote européen en faveur du pesticide.
À côté du congrès des maires, cette semaine, élus et entreprises se sont cherchés et très vite trouvés. Une histoire d’eau.
Les poids lourds de l’Assemblée, souvent issus du privé, sont perméables aux lobbies… Quand ils ne sont pas d’anciens du métier.
Info « Les Jours ». L’élu LREM a envisagé d’accueillir à l’Assemblée la soirée organisée par une entreprise à laquelle il est lié.
Impossibles à dénombrer, ils ont investi tous les secteurs. Et pèsent de plus en plus sur la fabrique de la loi.
Les conseillers ont tenu un discours différent à chacun des syndicats. Le texte final a été une surprise. Une mauvaise.
Ils tyrannisent les autres ministères, ont fait la loi dans le budget dévoilé mercredi : les conseillers des Finances.
Les syndicats dits « réformistes » sont coincés entre des conseillers ministériels inflexibles et une base en ébullition.
À l’origine de la réforme du Code du travail, des économistes influents défendent depuis des années la « flexisécurité ».
Les conseillers ministériels sont souvent issus d’agences de communication qui cherchent des relais au cœur du pouvoir.
Au terme d’un été de faux dialogue, les conseillers ont repris la plupart des propositions du syndicat patronal.
Les conseillers usent de ruses de Sioux avec les syndicats pour esquiver toute négociation sur la réforme du Code du travail.
Comment un ministre recrute-t-il ses conseillers ? Réseaux d’influences et grands corps d’État se cachent derrière ce choix opaque.
Pilotée par le cabinet de la ministre, la réforme du Code du travail s’élabore en petit comité et dans un climat paranoïaque.
Derrière les discussions avec les syndicats sur le Code du travail, les cabinets sont en compétition pour avoir le dernier mot.
Passés par Matignon, l’Élysée ou des ministères, des anciens conseillers décrivent l’intense quotidien des cabinets.
Le Président a disposé à Matignon et dans les ministères une armée de proches, conseillers-vigies qui contrôlent les ministres.
Malgré le renouvellement promis par Macron, les conseillers issus du hollandisme et du sarkozysme trustent les ministères.
Après les élections, les nominations. Enquête dans les cabinets, où se multiplient les conseillers passés par le privé.
Les communicants de François Fillon, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon racontent l’envers de cette présidentielle hors norme.
Dans son équipe commando de campagne, les communicants d’Emmanuel Macron ont joué un rôle-clé.
Après l’impair de La Rotonde, Emmanuel Macron n’a rien laissé au hasard dans le choix du lieu de son discours victorieux.
Prof, chômeuse, chanteur… Pendant la campagne, les personnages des séries des « Jours » deviennent « Les électeurs ».
La candidate FN a copié-collé un discours de François Fillon. « Clin d’œil » idéologique ou manœuvre d’une plume ?
À Amiens, le candidat d’En marche et son équipe se sont retrouvés pris de court par la candidate du Front national.
Pour ces électeurs de Mélenchon croisés dans les séries des « Jours », voter Macron au second tour n’est pas une évidence.
Dans une ambiance plombée, l’équipe de com de François Fillon a tenté de contrôler les images de l’échec jusqu’au bout.
La cheffe du FN s’est rediabolisée en cette fin de campagne. Derrière cette stratégie de com, il y a la cellule « idées-image ».
En 2017, le candidat a baissé d’un ton. Une stratégie très calculée. Son équipe, elle, a ressorti les hologrammes ce mardi.
Pour forger son image de chef d’État, le candidat d’En marche fait les yeux doux à la presse étrangère.
#LibertéÉgalitéInformés. Frontale ou subtile, il existe mille façons de piéger la presse sur une présidentielle. Suivez le guide.
On les appelle les « plumes ». Ils racontent comment ils écrivent les discours de Macron, Hamon ou Fillon.
Il ne réagit plus aux révélations, évite les médias… Le candidat semble totalement téléguidé par sa communicante Anne Méaux.
La salle parisienne a fait le plein pour le plus gros meeting de la campagne de Benoît Hamon : l’organisation côté coulisses.
Son image de candidat sans projet faisait tache dans sa com bien huilée. Jeudi, Macron a soigné sa présentation aux journalistes.
Le communicant, ancien du GUD, est empêtré dans les affaires. Mais sa vieille amie Marine Le Pen refuse de le lâcher.
Pour court-circuiter les médias, le candidat a investi le web. Sa conseillère en com s’est formée auprès de leaders étrangers.
Le communicant, qui a lâché François Hollande pour En marche, tente de justifier le ratissage électoral d’Emmanuel Macron.
Ni « storytelling », ni vie privée : du fond ! La stratégie de la primaire suffira-t-elle pour accéder au second tour ?
Mensonges, mauvais « timing », cacophonie : François Fillon piétine les règles de base de la communication de crise.
En déplacement dans les Ardennes, François Fillon et son équipe tentent de faire campagne comme si de rien n’était. Irréel.
L’ex-Premier ministre a planté sa com pendant la primaire. Un échec de plus pour son fidèle conseiller Stéphane Fouks.